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Ce premier tome est assez introductif, l'auteur y met en place son uchronie et surtout l'entérine par le biais des inventions de Blaise Pascal et des victoires du roi.
On y découvre également une fratrie venue à Paris pour survivre et va avoir un rôle à jouer dans cette histoire.
Le récit est assez intrigant et l'aspect science-fiction du récit s'imbrique à l'Histoire et l'a fait changer d'axe de manière intéressante.
Je me demande jusqu'où va aller l'auteur tout en restant « crédible ».
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En plein 17ème siècle, une sonde d'exploration extraterrestre s'écrase en plein royaume de France. Coincée sur cette planète, l'intelligence artificielle va insuffler des connaissances scientifiques aux grands hommes de cette époque pour pouvoir repartir dans l'espace…
Un synopsis qui m'a beaucoup plu avec cette uchronie qui voit Louis XIV accéder à une technologie bien en avance sur son temps. Et pour développer cette technologie, c'est le mathématicien Blaise Pascal qui va oeuvrer pour faire entrer le royaume de France dans une révolution scientifique accélérée.
Le roman est très agréable à lire et, de plus, Johan Heliot ancre son récit parfaitement dans l'histoire de France.
On reste un peu sur notre faim sur cette étrange intelligence artificielle qui intervient assez peu dans le récit (mais les tomes suivants apporteront peut-être plus d'informations sur elle).
Un récit fluide et agréable à lire donc, et qui ne manque pas d'intrigues notamment autour de ces 5 frères et soeurs qui influent sur l'histoire de façon subtile.
En somme, cette uchronie est très intéressante grâce à des personnages intriguant et un récit qui va pouvoir se développer sur plusieurs livres tout en étant rondement bien mené, sans longueurs inutiles.
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Le postulat de départ est un peu déstabilisant, même pour moi. Une uchronie, mélangeant intelligence artificielle venue d'ailleurs et Europe monarchique… vraiment ? Que vous dire. J'ai mis un certain temps à suspendre mon scepticisme, bien obligée de me rendre à l'évidence: Johan Héliot m'a tenue en haleine, aspirée par le tourbillon des destins individuels dans la grande marche d'une histoire soudain deviée de sa trajectoire. J'ai lu cette trilogie d'une traite, incapable de m'arrêter. Il faut dire que le style rappelle celui des romans feuilletons du 19ème, plein de péripéties et de rebondissements.
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Johan Heliot a décidément beaucoup de talent pour créer des univers uchroniques et steampunk. Ici, il s'attaque au XVIIe siècle et au règne de Louis XIV. Ce premier tome est en quelque sorte une longue introduction à la trilogie, je ne suis pas certain que le roman serait si réussi s'il devait exister en tant que tel, mais le résultat est très plaisant à lire et donne surtout envie de lire la suite !
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Le genre uchronie Steam punk n'est décidément pas ma zone de confort en lecture .
Je viens de terminer les trois volumes , et mon avis est très indécis .
Le choc de deux univers ,d'un coté le 17ème siècle ,de l'autre 2001 l'odyssée de l'espace vous donne une idée du grand écart qu'il m'a fallu faire .
Je peux adorer des univers totalement imaginaires , dans des ambiances médiévales ou au contraire dans des futurs très éloignés mais j'ai ressenti une gêne à vouloir réunir ces deux mondes et ne suis pas totalement rentré dedans .
Par contre l'histoire de cette fratrie que l'on va suivre dans ses aventures m'a plutôt plu .
Les personnages sont réalistes , attachant , l'intrigue très bien menée tout au long des trois tomes .
Un bilan de lecture mitigé mais je suis allée au bout de l'histoire !
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Les enfants Caron, leurs parents décédés et voulant échapper à la famine, monte à Paris afin d'y retrouver un oncle dont ils ignorent tout. Au fil des ans ils devront s'adapter chacun à sa manière et se retrouveront étroitement mêlés à l'évolution du royaume.
Suite à une avarie, vraisemblablement causée par une agression lorsqu'elle est arrivée dans notre système solaire, une Intelligence Artificielle alien échoue sur notre planète alors que Louis XIV vient de monter sur le trône - Elle va tout faire pour que la France atteigne un niveau scientifique qui lui permette d'être réparée …
Le siècle des lumières sera profondément modifié par cette apport de technologie …


Une uchronie où une famille déshéritée va se voir mêlée aux recherches scientifique de Blaise Pascal, ordonnées par le roi, et suggérées par une Intelligence artificielle. Dans ce premier tome les différences avec l'histoire que nous connaissons restent limitées, même si Philippe, le frère du roi caracole un moment dans un char d'assaut et que les mousquetaires vont au front avec des "des canons effluviques", l'électricité est à l'honneur aussi bien comme accessoire du bourreau que comme arme ou même pour alimenter une machine à calculer. L'auteur utilise les personnages historiques et les héros des romans d'Alexandre Dumas (serait-ce une tentative de racolage ?) pour étayer les aventures de ses héros, D Artagnan fait une apparition vite raccourcie et le masque de fer tient compagnie à l'aîné des Caron embastillé. En grandissant les membres de la famille Caron vont tenir un rôle dans chaque couche de la société et être mêlés de manière directe à l'évolution technique et politique occasionnée par la présence de l'I.A.


Pas de scénario complexe ici, seulement un livre d'aventures sur une base historique que l'intrusion d'un alien transforme allègrement en uchronie pour une lecture de délassement facile d'accès et plutôt agréable …
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Le grand siècle

Je ne suis pas avide d'uchronies contrairement à mon libraire mais il m'arrive d'en lire à l'occasion.

Le Grand Siècle nous propulse au début du règne de Louis XIV, en pleine Fronde. Un jour le jeune roi assiste à la présentation d'une sphère tombée du ciel aux pouvoirs surnaturels qui fait basculer l'histoire sur un chemin parallèle à celui consigné dans nos ouvrages scolaire.

Le roman raconte le destin d'enfants de paysans contraint de rejoindre la capitale pour survivre, du roi et de ses ministres, de Blaise Pascal, de Condé et bien entendu de cette sphère pensante qui, pour retourner chez elle, va donner un petit coup de pouce au destin.

J'ai failli renoncer à la lecture du Grand Siècle dès les premières pages tant le style ampoulé prêté à ces fils de paysans semblait en total décalage avec l'histoire. Mais comme j'avais deux autres tomes à lire, je me suis accroché. Arrivé au chapitre 5, lorsque la sphère pense, mon intérêt est monté d'un cran, et au bout du compte je suis arrivé à la fin du premier tome avec l'envie de continuer l'aventure.

Johan Heliot ne propose pas ici de la grande littérature mais bien un plaisant divertissement idéal pour les vacances.
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Titre découvert par le biais de #confinementlecture.
Maintenant que j'ai terminé la lecture de ce premier tome, une petite partie de moi a envie de connaître la suite des événements, mais une autre n'a pas trop envie de plonger dans les tomes suivants.

XVIIe siècle et entité extraterrestre, voilà qui avait suscité ma curiosité. Malheureusement, je n'ai pas retrouvé ce que je préfère dans un livre, à savoir du mystère, des personnages attachants et une intrigue qui tient en haleine. Ici on sait déjà tout de l'entité extraterrestre, j'aurais apprécié qu'elle se dévoile un peu plus progressivement, au lieu qu'elle commente les événements.

A part le vaillant petit Estienne, difficile pour moi de m'attacher à quiconque (les multi points de vue peut-être ?). le coeur du roman, c'est L Histoire et ses personnages illustres, la politique et la recherche scientifique. Pas inintéressant, plutôt bien expliqué. Mais pas assez captivant pour ne pas m'en lasser un peu ... La vision de cette époque est grise, désenchantée. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit enchanteresse et sans défaut. Mais un peu de rêve pour sortir des dystopies et du quotidien morose aurait été pour moi un gros plus.

Mes remarques ne sont principalement qu'une histoire de goût, mais il y a un point qui m'a perturbé et qui a contribué , je pense, à ce que je ne parvienne pas à vraiment entrer dans l'intrigue : la temporalité. Impossible de vraiment cerner le temps qui passe entre les chapitres. Par exemple, quand Estienne retrouve sa petite soeur, il trouve qu'elle a beaucoup changé et ressemble moins à une petite fille... Mais en réalité il s'est passé un an tout au plus, et elle a toujours moins de 10 ans ... Enfin je crois, je n'ai pas été fichue d'évaluer... et donc, quand l'auteur précise enfin une durée et des âges, comme ce n'est pas du tout ce que j'avais imaginé, mon petit cerveau a dû se corriger, et ça parasite pas mal la lecture. le fait que les personnages se considèrent adultes dès 16 ans (perception normale pour l'époque, puisque l'espérance de vie y est bien plus courte) rendent les choses encore plus confuses. C'était peut-être voulu, puisque l'Unité elle-même parle de perception du temps bien différente pour elle également ...

Je ressors donc de cette lecture avec un goût amer, avec la sensation frustrante que l'intrigue de départ aurait pu me passionner si le récit avait été abordé sous l'angle du mystère et de personnages originaux piliers plutôt que des personnages historiques énumérés les uns après les autres ...
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Une jolie créativité et tous ces détournements de l'histoire sont di bien faits qu'on passe un.excellent moment et qu'on a qu'une hâte, celle de lire la suite. Tout s'imbrique à merveille avec les petites incursions de l'unité
Vraiment excellent
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Au départ, il n'était pas du tout prévu que je prenne un exemplaire pour moi de Grand siècle, aux Imaginales. En effet, je souhaitais le faire dédicacer et l'offrir à une amie passionnée par le XVIIème siècle et les littératures de l'Imaginaires. Puis ayant assisté à deux conférences avec Johan Héliot, j'ai trouvé l'auteur tellement passionnant qu'au moment de la dédicace, j'ai craqué et j'ai pris un second exemplaire pour moi. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman est un OVNI littéraire!

En 1654, l'Enfant-Roi Louis XIV a seize ans et est encore soumis à l'autorité de son parrain, Mazarin et de sa mère Anne d'Autriche qui assure la Régence. Mais, un évènement inattendu va précipiter son indépendance. Mazarin est loin de s'imaginer qu'il a lui-même fait entrer le loup dans la bergerie quand il présente au Roi, le jeune lieutenant de frégate, Baptiste Rochet. Ce dernier était en mer lorsqu'il a vu s'abîmer sur les flots un objet pour le moins étrange : une sphère tombée du ciel et assez légère pour flotter à la surface. Subtilisant l'étrange objet qui semblait communiquer avec lui, il décida de l'emmener à Paris pour la présenter au Roi et ainsi faire sa Fortune. Louis le Quatorzième très impressionné fait alors du marin son conseiller en sciences occultes au grand dam de Mazarin. Plus que cela, le Roi a de nouvelles lubies et décident de partir conquérir les étoiles…

Une uchronie bien perchée…

Le point de rupture se situe en 1654 lorsque Baptiste Rochet présente à Louis XIV une étrange sphère qui fait apparaître des visions célestes à celui qui l'approche. En réalité, il s'agit d'une entité intelligente extraterrestre qui se nomme elle-même UEC (Unité d'Exploration Conscientisée) et qui serait tombée sur la Terre par erreur. Elle essaye alors de communiquer avec les Humains pour les influencer et faire évoluer leur technologie plus rapidement. Son but : retourner chez elle.

Louis XIV décide donc de partir à la Conquête de l'Espace, persuadé que ces voyages stellaires seront une grande source de richesse pour le Royaume de France. Et pour cela, il procède par étapes :

– Il reprend les rênes du pouvoir et proclame son indépendance vis à vis de sa mère et de son parrain, Mazarin.

– Il fait augmenter les impôts, ce à quoi le Parlement s'oppose. Louis XIV décide donc de passer en force et proclame devant les Parlementaires, cette citation :

« L'Ether, c'est moi! (P.92) »

[L'Ether était le mot utilisé à l'époque pour désigner l'Espace.]

Vous l'aurez compris, c'est une manière pour Johan Héliot de détourner la fameuse citation de Louis XIV, « L'Etat, c'est moi » signifiant aux Parlementaires qu'il est au-dessus d'eux et qu'ils lui doivent obéissance.

– Il fait créer l'Académie de l'Ether et nomme à sa tête l'un des plus grands scientifiques de l'époque, Blaise Pascal. le mathématicien découvre alors une nouvelle source d'énergie qui s'apparente à l'électricité, l'effluvine et fait faire un bond en avant de deux siècles à la technologie.

…finement ciselée…

Dès les premiers chapitres, j'ai été happée par le récit pour deux raisons :

– le style d'écriture fluide et travaillé de Johan Héliot. J'ai conscience que cela ne plaira pas à tout le monde mais pour ma part, j'adore lorsqu'un auteur utilise un vocabulaire spécifique à un contexte historique même s'il peut apparaître complètement désuet aujourd'hui. Cela me plonge directement dans l'ambiance. Je citerai par exemple l'emploi de la « vinaigrette » qui était une chaise à porteurs fermée et dans laquelle la personne assise était horriblement secouée.

– la reconstitution soignée du contexte historique. Alors là, c'est le GROS point fort du roman. Cela se sent que Johan Héliot s'est documenté en Histoire culturelle et des mentalités car il a distillé ça et là quelques petits détails qui épaississent son récit. Par exemple, dans les premiers chapitres, on suit la Famille Caron originaire de Lorraine. Ils ne s'émeuvent pas beaucoup de la disparition de leur père car à l'époque, la mort était tellement présente que les individus s'attachaient peu à leur proche. de plus, quarante ans était aussi considéré comme un âge vénérable car non seulement le taux de mortalité était très important mais les conditions de vie étaient également très difficiles.
Pour la ville de Paris, Johan Héliot montre que la configuration urbaine de la capitale était différente d'aujourd'hui : les ponts et les quais étaient recouverts de boutiques (un peu à l'image du Ponte Vecchio à Florence), les métiers étaient regroupés par quartier (la Rue Saint Jacques pour les imprimeurs) et la discrimination était horizontale (comme aujourd'hui, certains quartiers étaient pauvres tandis que d'autres étaient plus riches). La ville était bruyante, sale, sans égouts, dangereuse et encombrée ce qu'arrive parfaitement à reconstituer l'auteur.

…mais avec quelques petits défauts.

Bien que j'ai beaucoup apprécié ma lecture, quelques petits défauts m'auront fait passer à côté du coup de coeur :

– la présence impromptue de l'UEC. le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ce que la fameuse sphère extraterrestre intervienne directement dans le récit, donnant un côté SF au texte. Si le ton est véritablement humoristique et décalé (l'UEC est égocentrique et méprisante vis à vis de l'espèce humaine), j'avoue que ce côté WTF m'a un peu sortie du roman quelquefois.

– Attention SPOILER : un des personnages est condamné à mort et fait l'objet de la première exécution par l'emploi de l'effluvine (ce qui n'est pas sans rappeler celles de la chaise électrique). Or, les dommages qu'il a reçus m'ont semblé irréversibles. Mais Johan Héliot le fait survivre ce que je n'ai pas trouvé très crédible.

En conclusion, le premier tome de la Trilogie Grand Siècle m'a beaucoup plu. L'alternance des personnages (vous connaissez maintenant mon amour du roman-choral), le style fluide et immersif ainsi que le contexte historique documenté m'auront complètement convaincu malgré un petit côté WTF parfois un peu trop prononcé. Cela ne m'empêchera pas toutefois de lire la suite car les tomes 2 et 3 sont déjà en commande dans ma librairie préférée!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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