La dernière sorcière

Qu'il est intéressant de lire de temps en temps un ouvrage jeunesse, déjà parce qu'on redécouvre des auteurs d'abord lus en littérature plus adulte, et puis pour s'approcher de ce qu'on peut proposer à des collégiens. D'autant plus qu'ici, il s'agit de la Dernière sorcière, le plus récent ouvrage de Johan Héliot chez Fleurus (2020).

Le pitch de départ est assez simple : Anya est bouleversée dans son quotidien, car des soldats frappent à sa porte et enlèvent sa mère. Elle-même lui dit de fuir et de l'abandonner. Un peu rude ! Peu débrouillarde dans sa première sortie seule, elle se retrouve proche d'un théâtre itinérant qui ont également maille à partir avec les autorités locales. L'un des jeunes comédiens, Errol (belle référence à M. Flynn, superbe Robin des Bois de 1938), tente de convaincre son père et son oncle de l'aider. En effet, Anya se découvre un semblant de pouvoir et veut tenter de sauver sa mère, considérée par ses ravisseurs comme la dernière sorcière.

Forcément, avec une telle connotation de sorcellerie, nous sommes dans un univers vaguement médiéval-fantastique. L'antagoniste principal se fait appeler le "Lord de la Nuit" et verse surtout dans la nécromancie et un peu dans le vampirisme. L'intrigue est assez simple, et le cadre est plutôt borné (presque un huis-clos entre quelques personnages), mais l'auteur gère parfaitement ce qui me semble être les codes de littérature jeunesse et tente toujours de placer quelques mots compliqués mais compréhensibles dans le contexte.

Une très bonne histoire, bien racontée, avec des personnages qui évolue durant toute l'histoire.
Il aurait été encore mieux d'étendre le récit en plusieurs tomes, pour faire une histoire plus complète et qui aurait apportée plus de suspense. Mais c'est un bon livre avec des antagonistes très flippants 😂

Dans ~La dernière sorcière~, nous suivons deux adolescents, dans un pays mystérieux dominé par le sanguinaire Lord de la Nuit. L'une, Anya, doit se cacher, car sa mère vient d'être arrêtée pour sorcellerie par les soldats du Lord de la Nuit. L'autre, Errol, est un fils de comédien. Il vit dans une roulotte avec son père et son parrain, et tous trois vivotent depuis la mort d'Esmeralda, la maman d'Errol, jouant leurs spectacles pour tenter de gagner leur pain. Evidemment, vous vous en doutez, leurs chemins vont se croiser... et Errol, pas insensible au charme d'Anya, va aider la jeune fille.

Un monde d'inspiration médiévale, des créatures fantastiques, des sorcières, de la magie, un grand méchant qui veut tuer tout le monde... Si le scénario est globalement classique, ce roman n'en reste pas moins agréable à lire. On y croise donc des sorcières, mais aussi des fantômes, un vampire, tous liés dans une prophétie. L'univers est suffisamment sombre pour plaire aux enfants, mais pas non plus trop angoissant (même si quelques passages peuvent effrayer les enfants sensibles).

C'est bien écrit, avec des chapitres courts, il y a de l'action, un peu de suspense, un méchant très méchant, et des comédiens sympathiques (notamment le parrain d'Errol). L'univers est bien ficelé, et le tout devrait plaire à des enfants dès 10 ans.
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J'avoue aller de déceptions en déceptions avec Johan Heliot, et me demander pourquoi cet homme brade son talent avec des romans alimentaires sans grande originalité.
Ici on suit une histoire qui aurait pu être intéressante, mais qui est plate et prévisible, et/ou peut-être dictée par un cahier des charges.
L'ouvrage en lui même n'est pas de très grande qualité (a peine reçu, et déjà la couverture se dédouble), et les illustrations, sans être repoussantes, n'ont rien de remarquables.
Enfin, l'histoire est une aventure fantastique très classique, avec une lutte contre la nuit, le noir et le mal (on ne peut pas faire plus manichéen), des bons sentiments (ton papa t'aime et c'est pour ça qu'il est odieux), une moralité sur la famille, l'amour parental, etc, un très vague fond de féminisme avec une héroïne débrouillarde, un méchant à la Voldemort... (D'où mon questionnement sur un éventuel cahier des charges). le tout servi par une écriture simple, et accessible aux enfants (dirons nous, pour positiver).
Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas bon, c'est une énième publication en série, qui ne sort pas du lot, qui va divertir sur le moment et être oublié. Peut-être qu'il en faut ?! Pour ma part, ça me désole, de la part d'un auteur qui a eu un aussi grand succès critique.

Un roman fantastique où se côtoient monde des morts et monde des vivants, théâtre et réalité, vampires et sorcières. Anya doit fuir sa maison après l'enlèvement de sa mère qui serait la dernière sorcière du pays. Elle fait la rencontre d'Errol, jeune comédien qui vit avec son père (pas très gentil) et son parrain (un nain) dans une roulotte. Ils parcourent les routes du royaume avec leurs spectacles de théâtre. Quand le méchant Lord de la nuit propose à la troupe de jouer chez lui pour ses invités, son père accepte. Anya décide alors de se glisser dans une malle pour atteindre la maison du seigneur afin de sauver sa mère. Mais seule, elle ne pourra rien faire. Heureusement, Errol, accompagné de son corbeau vont l'aider. Anya va alors découvrir le secret de ses origines et cela pourrait la sauver face à de très méchants morts-vivants. Un roman d'aventures fantastique qui se lit facilement avec des degrés de compréhension différents selon les âges car des références littéraires se sont glissées à l'intérieur. Saurez-vous les trouver ? A lire dès 9 ans. #Ladernièresorcière #NetGalleyFrance

La chasse aux sorcière est ouverte

Anya est encore jeune quand sa mère est arrêtée par les soldats du Lord de la nuit. Quelle est cette chasse aux sorcières ? Pourquoi doit-elle laisser sa mère se faire arrêter ? Et surtout, pourquoi sa mère l'y avait-elle préparée ? Tant de questions qu'Anya ne se résout pas à laisser de côté. Même Seule, perdue et poursuivie par les soldats du Seigneur du Mörhland, elle compte tenir tête et sauver sa mère…

Un roman sang pour sang jeunesse

Un roman qui ouvre sur des heures bien sombres d'un passé moyenâgeux : la chasse aux sorcières. Très vite, on sent le côté aventure fantastique faire surface avec des dialogues plus légers. Mais Johan Héliot ne nous laisse pas bien longtemps nous installer confortablement dans cette voie là et nous renverse de l'autre côté du miroir pour arriver dans un polar vampiresque à souhaits. Un peu déroutant et un peu rapide, les plus jeunes apprécieront l'enchaînement des actions et la ténacité des personnages à s'activer, non pas pour le Bien, mais par amour et par amitié, ce qui est peut-être une bien meilleure cause…

Un roman aux multiples références qui pourrait bien donner quelques cauchemars à certains…

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Un chouette roman qui se lit très rapidement grâce à l'aventure palpitante qui est très bien racontée. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire même si ce n'est pas le genre de récit que j'ai l'habitude d'apprécier.
Je l'ai fait lire à mes élèves de deuxième année qui ont bien aimé.

Dans ce petit roman jeunesse, j'ai trouvé l'histoire bien menée et les personnages intéressants et attachants.
La plume de l'auteur est bien adaptée à son public. Il n'emploie pas des termes trop simples, ce que j'ai trouvé appréciable car c'est ainsi que les enfants se constituent un vocabulaire étendu.
L'histoire est assez sombre pour faire frissonner les plus jeunes.
Si j'ai un reproche à faire à ce roman, c'est une résolution bien trop facile comparé à l'ensemble de l'histoire (un peu comme le combat final Harry Potter / Voldemort qui ressemble à une blague).
J'aurais aimé une fin à la hauteur de la légende du Lord de la Nuit et de la terreur qu'il inspire à tous.
Peut-être que les plus jeunes lecteurs ne tiqueront pas devant ces facilités mais je pense qu'il ne faut pas sous-estimer les enfants : ils sont un public des plus exigeant.