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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après avoir lu Forget Tomorrow, je n'avais pas très envie de me relancer dans une dystopie jeunesse. Mais Les Substituts attendaient sur ma pile,…

Finalement, je ne regrette pas cette lecture. Certes, on n'évite pas certains écueils : ce livre est le début d'une saga (visiblement, il s'agit d'une obligation dans les dystopies jeunesses), on se retrouve avec un duo de héros amoureux l'un de l'autre (là aussi, un passage obligé. Un triangle amoureux dans le tome 2 ?) ou encore une héroïne « qui n'est pas comme les autres ».

Mais il y aussi des choses intéressantes. Par exemple, l'écriture même du roman variant en fonction des capacités intellectuelles de l'héroïne (et de son vocabulaire). Même si ce n'est finalement utilisé que peu de temps, et pas de manière aussi organiquement lié au récit que dans Des Fleurs pour Algernon (un livre génial), ça reste très immersif.

Ce qui est également très agréable, c'est le sens de la mesure de l'histoire. La technologie, ce n'est ni bien, ni mal, c'est un outil. La méchanceté à l'égard des substituts a une source qu'on peut comprendre. de même, tous les personnages (à part peut-être l'héroïne) ont plusieurs facettes. Ils ont tous des idéaux (plus ou moins) défendables, des raisons d'agir comme ils agissent.
Lien : https://vaisseaulivres.wordp..
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Pour tout vous dire, c'est vraiment la phrase d'accroche (On a fait d'eux des ignorants... Elle veut les libérer) qui m'a décidé à prendre ce livre. Il n'est pas rester longtemps dans ma PAL, car j'étais dans une période de dystopie, fantasy, fantastique, fin imaginaire quoi...
Johan Heliot est pour beaucoup l'un des maîtres de l'imaginaire français, de part ses nombreux romans, dont certains sont devenus des classiques de leur genre respectif (La trilogie de la Lune dans le genre de l'uchronie par exemple). Je ne vous raconte donc pas mon étonnement lors de ma lecture des premiers paragraphes... Une écriture plate, molle, le style d'un enfant de CM2 bourré de répétitions... J'étais littéralement dégouté et je ne cessais de me répéter que c'était une blague... Heureusement qu'on comprend bien vite les raisons pour lesquels le début du livre est écrit comme ça. Et avec le recul, je félicite vraiment l'auteur car j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver dans la tête d'un jeune de 7 ans, ce qui était le but rechercher justement. Tout le reste du bouquin est beaucoup plus plaisant à lire, et j'aime d'ailleurs particulièrement le style de Johan Heliot, qui nous transporte vraiment dans le monde de Kia, un univers si hostile et cruel où la haine et la discrimination sont omniprésentes. J'ai été plongé du début à la fin du roman aux côtés de Kia, dans sa quête de liberté.


Cette dernière m'a beaucoup fait penser à Katniss. Cette ressemblance va crescendo durant tout le roman, avec l'évolution de la situation de Kia. A part quelques point qui divergent, notamment concernant la maturité des deux (je trouve Kia plus mature que l'héroïne d'Hunger Games, malgré le fait qu'elle soit plus jeune), l'inconscience avec laquelle la Sub se lance dans sa quête de libérer tout son peuple ainsi que quelques différence au niveau du caractère, Katniss et Kia sont toutes deux les déclencheuses d'une révolution sans précédent dans leur monde respectif. L'histoire est raconté à la première personne, du point de vue de la jeune Sub. Les autres personnages (sa mère, sa soeur, Cox...) sont très peu évoqués, pas assez en tout cas pour que je m'attache à l'un d'entre eux.


Avec ce premier tome, Johan Heliot met en place un univers que j'aimerais beaucoup retrouver dans d'autres de ses romans, car pas mal de points restent inexplorés et je trouve intéressant de leur consacrer un one-shot, voir une saga. En tout cas, une bonne partie des révélations concernant l'origine de cette univers arrive vers la fin du roman. Johan Heliot laisse beaucoup de suspens tout au long de son histoire, ce qui a pour conséquence de rendre le lecteur addicte au bouquin. J'ai donc fini ce livre en quelques jours à peine.


L'auteur laisse une fin ouverte et pleins de promesses, qui me rappelle la fin du roman "Un monde pour Clara" de Jean-Luc Marcastel. Et dans les deux cas, je ne vois pas vraiment comment l'auteur va continuer son histoire, et quelle virage va prendre cette dernière.


Les Substitus est un très bon roman de dystopie. Un monde prometteur, une histoire à suspens et addictif. Je ne sais toutefois pas si je lirais la suite car ce premier tome me suffit largement, et ce malgré sa fin ouverte.

Lien : http://lecture-pour-tous-les..
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Nous avions quitté dans le tome 1 Tya et sa famille. Tya a bouleversé l'ordre établi en découvrant que son peuple était victime d'une manipulation au cerveau qui les asservissait et les empêchait d'évoluer. Redevenus des hommes comme les autres, sa "tribu" veut rejoindre un havre de paix, fondé par le père de Tya et commencer ainsi une autre vie.

Mais la réussite de la jeune femme attire aussi autour d'elle la jalousie et la méchanceté. Va-t-elle réussir sa mission et rencontrer enfin son père ?

Un roman de science-fiction sans concession qui trace un portrait féroce des hommes et de leurs soif de pouvoirs. Une découverte avec un peuple original les verts-hommes, de beaux personnages, une héroïne fragile et forte à la fois. Un récit mené tambour battant sans trop de temps mort, quelques parties parfois un peu trop technique pour moi cependant.

Livre lu dans le cadre de l'opération masse critique organisé par Babelio. Merci à eux et aux éditions Seuil.
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Ce livre est apparemment le premier de la saga mais j'ai eu l'impression qu'il aurait pu exister de lui-même, même si la fin ouvre vers une suite possible.
C'est une dystopie à la française posant pour cadre un monde post-apocalyptique où les ressources sont rares, où l'énergie est surtout humaine et où vivent ( ou plutôt survivent pour certains) des groupes humains très différents les uns des autres, du point de vue physique et mental.
Et évidemment, comme dans chaque dystopie présentée (sinon, il n'y aurait pas d'histoire!), se présente le Grain de sable, la Rebelle au système, Tya. C'est un personnage très intéressant qui prend au fil des chapitres plus de personnalité, alors qu'elle se libère peu à peu de sa condition et prend ses propres décisions. Elle est courageuse, voire téméraire et fidèle à ce qu'elle croit. Pourtant dans ce premier volume, j'ai trouvé qu'elle n'avait peut-être pas encore pris sa pleine stature de protagoniste principale; on sent que le personnage a encore du potentiel et cela donne envie de lire la suite.
Le monde lui-même est surtout limité à la ville où vit Tya et à ce qu'elle y découvre : c'est un monde clos où les différentes communautés humaines ont des places définies (les puissants, les Hauts, vivant en hauteur et les soumis, les Sub, au ras du sol) et même si l'auteur ne s'attarde pas trop (le roman n'est pas très épais -320 pages-), tout cela semble cohérent et vivant.
Le style de l'auteur est simple, fluide mais pas passe-partout et se lit bien. La première partie où Tya apprend des mots nouveaux est assez drôle et originale puis cela redevient plus classique. de même, l'aller-retour entre l'intrigue et les souvenirs d'enfance de Tya donne une dynamique au récit et le rend un peu différent.
Le récit contient sa part de suspense, de rebondissements pour nous tenir en haleine jusque dans les dernières pages.
Question romance, ce n'est pas très développé même si les actions des personnages évoquent des sentiments forts; il faut dire que chacun est "programmé" et que les sentiments ne font peut-être pas partis de cette programmation. En tout cas, on a un couple principal qui n'est pas obnubilé par leur relation et cela change des histoires d'amour classiques, même si c'est peut-être frustrant.
En bref, un excellent début de saga qui manque quand même encore un peu du souffle qui en ferait une très grande série mais rien n'est perdu! Vivement la suite!

A partir de 14-15 ans
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