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3,5

sur 139 notes
Les éditions Milan forcent mon admiration pour s'être embarquée dans une création qui combine le fond et la forme du roman. de ce fait, je me retrouve avec un concept littéraire entre les mains. J'adore l'idée !!!

Horrostör est un roman d'horreur qui se passe dans un grand magasin de meubles style Ikea.

Le livre, dans un format carré, est fabriqué en style catalogue de vente, avec sommaire, des éléments de marque, mentions légales, proposition d'emploi, formulaire de livraison, plan du magasin et tous les slogans qui contribuent à donner une image positive de l'entreprise du type :"Les conseillers sont là pour vous aider à bâtir votre intérieur idéal " ou "Numéro un de l'immobilier, Orsk vous accompagne tout au long de votre vie", etc...
Chaque chapitre débute avec le schéma d'un produit référentiel comme par exemple le Liripip, armoire indispensable, suivi de ses mesures, son code, sa matière.

Passons au contenu.
Si comme moi, vous avez travaillé plusieurs années dans un ou plusieurs magasins, vous sentirez une certaine familiarité dans le récit. Pour les autres, vous découvrirez les dessous de ce que les responsables appellent "le rayonnement magasin", c'est-à-dire la façon de représenter l'image du magasin avec un visage souriant et positif en toute circonstance, et qui donnent l'impression que tout le monde est heureux de travailler pour l'enseigne. Mais également le dévouement sincère et intègre de certains employés, persuadés qu'ils doivent beaucoup à l'entreprise, alors qu'elle est souvent la première à vous virer à la moindre faille du système bien corroboré.
V'là t'y pas, que justement ça pue grave.
Il semblerait qu'un intru s'infiltre la nuit et laisse des traces : quelqu'un a chié sur le Brooka !
Et ce n'est pas la première fois que du matériel est souillé ou détruit la nuit. le responsable Basil (j'ai eu une image de Bruce Campbell en tête, peut-être parce que l'ai trop vu jouer les vendeurs S-mart dans Evil Dead et All-mart dans Black Friday) décide de faire une garde de nuit, accompagné par ses deux employées qui n'ont clairement pas de vie, en dehors du travail.
Dans la nuit, ils sont rejoints par Trinity (employée du merchandising) et Matt (vendeur de canapé), persuadés que le magasin est hanté par des fantômes et veulent créer leur émission de TV.
"Ça commence à ressembler à un épisode de Scoubidou."
Jusque là, cette parodie foisonne de drôlerie et de personnages que l'on a impression d'avoir croisé plusieurs fois dans sa vie.

Et puis ça part en vrille et va se transformer en véritable cauchemar.
Les chapitres qui commençaient avec des meubles sont remplacés par des machines de torture, et nos sympathiques personnages vont subir manifestement des épreuves que l'on n'aime pas trop vivre enfermé dans un grand magasin labyrinthique...

Le monde du travail, en entreprise est une pièce de théâtre, où l'on doit rentrer dans un personnage pour représenter la marque et donner l'image d'une grande famille aux yeux du client. En réalité, certains n'aiment pas y travailler mais n'ont pas le choix, d'autres sont juste là pour ramasser un salaire et d'autres n'ont rien d'autres au monde que leur métier et peuvent subir de grave burn-out avec perte de confiance en soi, le moment où ils ne sont plus efficaces. Certains auront l'image d'une prison dans laquelle, ils ne peuvent pas sortir : pas de diplômes par exemple, ou les aléas de la vie. Dans ses magasins, la rentabilité est le maître mot et passera toujours avant le reste. Et c'est ainsi que Basil se retrouve à mettre en danger de morts ses employés, pour éviter, lui de se faire virer...

Je ne sais pas si c'est le message porté par l'auteur, mais en tout cas, il maîtrise son sujet sarcastique à la perfection.

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Le mois d'octobre étant propice aux thrillers et romans d'horreur, j'ai jeté mon dévolu sur cette histoire que je voulais découvrir depuis un moment.
Déjà, rien que l'objet livre en lui-même est attirant et plutôt étonnant pour un roman, de part sa ressemblance frappante avec le catalogue Ikea.

Cette histoire est un huis-clos dans un magasin du même type nommé Orsk.
Alors qu'il se passe des événements étranges que les caméras de vidéosurveillance ne détectent pas, le directeur de magasin décide de faire équipe avec deux de ses employés pour effectuer une nuit de surveillance.
Évidemment, la nuit va être longue et va tourner au cauchemar.

J'ai beaucoup aimé la palette de personnages pittoresques qui nous sont présentés. Entre Amy l'employée rebelle qui n'a pas sa langue dans sa poche, Ruth Ann la caissière gentille et consciencieuse, Basil le gérant totalement dévoué à l'enseigne, qui tente de garder son professionnalisme en toutes circonstances.
J'ai également apprécié Matt le barbu à l'esprit cartésien et Trinity la punkette totalement décalée et adepte d'ésotérisme.
L'auteur parvient à nous projeter dans les différents décors factices d'intérieurs.
L'ambiance s'alourdie à mesure que la nuit tombe pour laisser place à une atmosphère paranormale.
J'ai trouvé drôle que le début de chaque chapitre présente un meuble en vente chez Orsk et que ce meuble en question soit intégré dans l'histoire de ce chapitre.
Avec le récit qui vire à l'horreur, les illustrations de meubles m'ont fait penser à ce que l'on peut voir au Torture Museum d'Amsterdam.
Certaines descriptions inspirent le dégoût.
Je ne dirais pas que c'est une histoire à faire des cauchemars, mais j'ai trouvé que le climat d'épouvante est quand même bien ancré.
Le livre est plein de petites surprises que l'on peut trouver au fil des pages. L'aspect visuel a un côté ludique qui renforce l'idée de roman parodique. Attention, n'imaginez pas pour autant une histoire à la Shaun of the dead, car hormis la mise en page, l'humour n'est ici pas du tout présent.
L'histoire se termine par une fin ouverte que j'ai plutôt apprécié.

Un livre que j'aime beaucoup pour son originalité et qui je pense, mérite d'être lu en version papier afin de garder l'aspect attrayant de sa similitude avec le fameux catalogue.
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Tiens un roman carré !
Il faut dire qu'à première vue, il ressemble comme deux gouttes d'eau au catalogue d'une célèbre marque suédoise de meubles.
D'ailleurs l'intérieur comporte des pages décrivant des canapés, des tables ou des étagères en kit, mais aussi des coupons de réduction ou des fiches d'annotation d'employés.
L'histoire est simple, depuis un moment, des dégradations sont commises dans le magasin la nuit, sans que les caméras de surveillance aient détecté quoi que ce soit.
Trois employés vont donc passer une nuit entière dans le magasin afin de découvrir qui est responsable du vandalisme.
Mais bien entendu, il va se passer des choses sacrément étranges au cours de cette très longue nuit.

L'ambiance est à la fois mystérieuse et très réaliste car le magasin est moderne et ne fait pas vraiment penser à un vieux manoir abandonné, dans lequel on s'attendrait davantage à croiser des fantômes ou à être témoin de phénomènes inexpliqués.
Je l'ai dévoré d'une traite car à peine commencée, l'histoire est hautement addictive.
Le style d'écriture est simple mais tout à fait correct, et les personnages sont intéressants, même s'ils ne sont pas très fouillés.

Je n'ai pas vraiment eu peur mais je lis des romans de Stephen King , James Herbert ou Graham Masterton depuis plus de 25 ans sans jamais avoir eu de vrais frissons d'angoisse, donc pas d'inquiétude, ca ne signifie nullement que le livre soit mauvais, au contraire, c'est vraiment un très bon cru dans le genre « horreur et épouvante ».

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Le fameux magasin de meubles suédois en mode horrifique
*
J'ai flashé sur ce livre à sa sortie. Un livre-objet au design surprenant. J'ai fait le test autour de moi en le présentant comme le catalogue d'Ikea. Tout le monde y a cru. Oui il est si ressemblant qu'on pourrait le confondre. Caractères de police, couleurs jaunes et bleues, forme carrée, tout y est. Mêmes pubs accrocheuses, avec leurs noms imprononçables. Des coupons de réduction, sommaire, plans de magasin...
*
J'ai eu la très bonne surprise qu'une membre de mon club de lecture me l'envoie. (merci Ingrid si tu passes par là). Sitôt reçu, sitôt entamé.
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Le résumé nous promet de l'horrifique, du suspense, du surnaturel.
Je n'irais pas jusque là. Mais tous les codes du genre y sont représentés : fantômes, armée de zombies, bruits suspects, petits mots écrits sur les murs, désorientation spatiale, flopée de rats fuyant un raz de marée, appels téléphoniques dérangeants....
*
Un huis-clos parfaitement maîtrisé avec une fin ouverte qui peut attendre une suite (ou pas). Quelques éléments m'ont dérangé toutefois, notamment l'absence de cohésion entre les chapitres (peut-être voulu comme une amnésie secondaire, comparée aux clients déambulant entre les rayons).
Des thèmes intéressants tels le consumérisme forcé, la stratégie marketing poussée à l'extrême, la force des grands groupes de magasins, le formatage des employés.
En suivant l'héroine dans les différents rayons, j'ai eu l'impression de déambuler moi aussi chez Orsk comme si l'agencement de ces magasins était universel. Il doit l'être, forcément :)
*
N'avez-vous jamais eu envie de vous retrouver seul , au moment de la fermeture d'un grand magasin, à faire ce que bon vous chante? Un fantasme de client insatisfait.... Dans ce lieu, lumières éteintes, le bruit des canalisations, le ronronnement de la clim; je parie que vous frissonnez déjà de peur. Je n'aurais clairement pas voulu me retrouver à la place d'Amy. Vraiment pas!
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L'intrigue est simple. Je la vois bien sous une forme cinématographique.
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Un style d'écriture simple, direct et efficace. Les chapitres introduisent les fameux meubles qui ont toute leur importance dans le récit.
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Addictif, drôle, glauque et sacrément parodié. Vous aussi, venez acheter des choses carrément superflues chez Orsk.
*
Lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge et le The Black November


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Horrorstör est une sorte d'alien littéraire. de par son format et sa couverture, il ressemble à un catalogue de meubles et aménagements suédois qui n'a strictement rien à voir avec l'entreprise Orsk du roman.
Le livre s'ouvre sur les publicités qui vantent la fiabilité et les garanties de Orsk à coups de slogans pompeux et débilitants.

Mais Horrorstör est aussi un roman d'horreur, dans tous les sens du terme. L'horreur débute avec le système de vente et de "désorientation programmée" pour pousser le visiteur à acheter, des conditions de travail qui tiennent du réflexe pavlovien pour bien débiter au moment voulu le Manuel du parfait employé de la grande famille Orsk. le management à l'avenant...

Et puis il y a ce phénomène bizarre qui, depuis plusieurs semaines, dérangent l'ordre du magasin, laissant des traces nauséabondes, brisant un miroir, etc. Ça ne va pas du tout! Il en va de la respectabilité du gérant et, à travers lui, de la marque toute entière. Alors lui, Amy et Ruth Ann, plus des invités surprises, vont passer la nuit dans le magasin désert et attraper ce qu'ils pensent être un vandale.

Tout ne se déroule pas tout à fait comme prévu. Et l'horreur, celle qui dépasse l'entendement, surgit au coeur du monde aseptisé du grand commerce tout aussi bien que dans un manoir gothique sur une lande anglaise embrumée.

Pour être sincère, je n'ai pas ressenti de frayeur particulière à la lecture de ce roman. Grady Hendrix mêle le burlesque au fantastique en rappelant dans les pires moments les références à la Ikea des meubles qui peuvent se trouver sur le chemin de nos pauvres héros, telles l'étagère Kjërring ou l'armoire Liripip. Ça m'a fait sourire plus d'une fois.
Je ne dis en aucun cas que le roman est raté. L'intrigue est bien campée et menée. L'auteur fait preuve d'originalité tant dans la forme du récit que dans le fond. On suit avec intérêt les péripéties des personnages.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en débutant cet ouvrage. Résultat, je n'ai pu le lâcher une fois entamé qu'une fois terminé. Même si l'histoire se tourne vers le domaine horrifique, sa lecture est réjouissante par son caractère hors-norme. Je ne peux que recommander Horrorstör pour accompagner une soirée solitaire avec plancher qui grince et plomberie en mode lamento. Surtout avec Halloween qui approche...
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C'est le roman d'un magasin bien ordonné, bien rangé et bien calibré qui bascule dans l'horreur et dans le surnaturel. Grady Hendrix réussit son coup en posant le faux décor étrangement ressemblant à celui des magasins IKEA. L'auteur fait surgir les techniques de vente les codes marketing de ces enseignes, qui sont devenues de des machines à consommer.

Des employés qui rentrent dans le jeu, d'autres qui s'accommodent mal de ce jeu de dupes. Et tout à coup, le quotidien prend un virage inattendu. D'abord de petits riens, puis des éléments de plus en plus stressants font leur apparition et qui transforment ce roman « social » en thriller puis en remake de « walking dead ».

Le contenant est lui remarquable puisqu'il ressemble à un catalogue de la célèbre marque de meubles. La curiosité est vite attirée par un livre qi sort de l'ordinaire, félicitations aux éditions Milan et demi. En conclusion, autant sur le fond que sur la forme, le lecteur n'est pas déçu. Ce n'est pas transcendant, mais on passe un agréable moment de lecture.
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Quand on voit la couverture, on pense tout de suite à un magazine Ikea, avec les prix indicatifs, le canapé, les étagères, les cadres photo… (enfin, il vaut mieux ne pas regarder les photos de trop près !) Mais non, l'intérieur détrompe le lecteur même si on a quelques meubles présentés en début de chapitre. Je n'aime pas lire en entier le résumé éditeur et en commençant le roman, je pensais à une enquête dans un magasin de meubles, le tout avec beaucoup d'humour. Je n'avais pas vraiment analysé le titre, l'image de la couverture et celle de la quatrième page, il s'agit bien d'un roman d'horreur !
Ca ne m'a pas tout gênée, j'aime beaucoup les romans de ce genre, même si j'en lis moins souvent en ce moment. L'histoire commence tranquillement avec Amy, une jeune employée qui ne supporte pas Basil, le nouveau gérant du magasin Orsk d'Ohio et attend avec impatience sa mutation. D'autant plus qu'il la recrute avec une autre collègue pour rechercher l'origine des dégradations et remettre le magasin d'aplomb avant la visite du grand chef…
Arrivée à un certain point, impossible de poser le livre. Ou alors avec beaucoup de difficultés. J'ai aimé le style de l'auteur, mais parfois ça manque d'explications… Sur l'ancienne prison, ou les confrontations, par exemple, ça reste un peu flou. Mais la tension monte, les scènes sont de plus en plus horribles. Evidemment, ça se passe la nuit, ca n'aide pas. L'imitation d'un magasin d'une enseigne très connue de magasin suédois associée aux techniques de vente (burlesques) enseignées aux salariés, contraste assez avec l'épouvante que certaines scènes de terreur procure. La qualité de certains meubles, l'unicité de tel outil, la façon de classer les clients…on sourit de la parodie mais on frissonne aussi beaucoup ! La fin reste assez ouverte, et même si rien de tel n'est annoncé, on se prend à imaginer une suite à Horrorstör.
Merci aux éditions Milan et à Masse critique pour m'avoir permis de découvrir ce livre-objet !
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L'histoire est intéressante. le roman se passe en une seule nuit. Au final c'est cette nuit-là qui va tout changer pour les personnages.
J'ai beaucoup apprécié le fait qu'il y ait des personnages de différents caractères. En fait n'importe quel lecteur peut se reconnaître dans au moins un personnage.

J'ai beaucoup aimé le cadre de l'histoire, un magasin de meubles. On pense que c'est seulement un magasin mais au final Grady Hendrix en fait un personnage à part entière.
Ce magasin, comme les autres protagonistes, a une histoire, un passé. Il est d'ailleurs même plus approfondi que certains personnages.
Dans une seule nuit il va se dérouler des choses un peu étonnantes, hors du commun et à la fin du roman on finit même par se demander si tout cela a réellement existé.
Ce qui m'a un petit peu déçue c'est que j'aurais voulu connaître plus de détails sur les personnages, leur passé, leur quotidien. Il manque peut-être quelques passages dans lesquels ils se confieraient les uns aux autres et se raconteraient leur quotidien ou certaines choses intimes.

Les descriptions sont assez bonnes dans l'ensemble, on ressent la peur et l'angoisse des personnages. Un peu plus de descriptions physiques des personnages auraient pu peut-être utiles. Mais en général l'auteur nous fait facilement entrer dans ce magasin d'où l'on ne peut en ressortir que changé.
La fin m'a un peu surprise, j'aurais voulu qu'elle dure plus longtemps et que l'on sente vraiment le changement du personnage d'Amy. A ce moment-là j'ai eu l'impression que l'auteur avait envie de vite terminer l'histoire.
La dernière scène est surprenante et j'aurais apprécié qu'elle soit plus longue mais elle ne m'a pas laissé pas indifférente et m'a donné envie d'en savoir plus. J'ai un peu eu le sentiment que l'histoire ne faisait finalement que commencer ou que l'histoire restait pour moi sur une note inachevée…

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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Je l'avoue, j'ai craqué pour ce livre car son format et sa présentation sont très sympathique. D'ailleurs, mon chéri a vraiment cru que c'était un catalogue d'un magasin d'ameublement quand je lui ai montré ! Et bien sûr, le résumé du livre a fini de me convaincre de l'acheter.

Personnellement, les grands magasins, que ce soit Ikea ou Auchan, m'ont toujours fascinés, surtout tard, en début de soirée. Je me suis toujours demandée ce que ça pouvait faire de rester toute une nuit dans ce grand espace, et je peux vous le dire, mon imagination est débordante mais celle de l'auteur d'Horrorstör l'est beaucoup plus! Après ma lecture, je n'ai plus du tout envie de passer une nuit dans ces magasins.

Dans le magasin Orsk, rien ne va plus! Des substances étranges sont retrouvées sur les canapés, des objets sont retrouvés cassés à l'ouverture des grilles...Bref, quelque chose ou quelqu'un sévit durant la nuit ! Basil, le manager, décide de rester une nuit entière avant la visite des grands chefs afin de surprendre le vandale. Accompagné de deux employées pas vraiment volontaires, les voilà à passer la nuit à faire des rondes dans un magasin qui peut rendre fous jusqu'au client. Mais ajoutez à cela un couple de chasseurs de fantômes et de vrais fantômes, et vous obtenez un livre assez flippant et palpitant à souhait.

J'ai passé un très bon moment de lecture, le livre est court et c'est tant mieux car plus long, ça aurait peut-être fini par me lasser. J'ai beaucoup aimé l'humour de ce roman, noir et grinçant, totalement en accord avec l'ambiance qui se dégage du magasin. L'histoire avance plutôt vite et les chapitres s'enchaînent tout seul.
Cependant je me suis tout de même demandée si toute la présentation du livre ne joue pas beaucoup sur le sentiment positif qui en ressors...Finalement, je pense justement que c'est ce qui le rend si original, et l'histoire est finalement intéressante et assez bien menée. J'ai aimé l'histoire et certains personnages comme Amy et Basil qui sont vraiment aux antipodes l'un de l'autre. Elle, l'employée un peu paumée qui ne sait pas quoi faire de sa vie et qui commence dangereusement à être aigrie et lui, le manager modèle, toujours positif, qui ne comprend pas le je-m'en-foutisme d'Amy...Les épreuves qu'ils vont subir vont cependant les forcer à se rapprocher, comme quoi, nous pouvons bien tous être unis face à l'adversité...
Horrorstör m'a donc fait passé un sympathique moment flippant, et même si ce n'est pas le livre qui m'a le plus fait peur dans ma vie, celui là a un côté dérangeant qui fait qu'on ne peut pas rester stoïque lors de notre lecture...Je l'ai aussi lu le soir d'Halloween, peut-être que ça a aidé à me donner des frissons...

En bref, c'est un roman original de par son format et sa présentation. L'histoire est sympathique mais pas non plus transcendante, elle permet de se déconnecter de la réalité pour avoir les petits frissons que l'on recherche lorsqu'on s'attaque à ce genre de romans et c'est l'essentiel.

Challenge ABC 2015/2016 8/26
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Premier constat : le livre objet atypique est juste dingue ! Reprendre la charte du célèbre catalogue Ikéa et en faire un roman est un pari fou.
Et ça fonctionne car c'est avec plaisir que l'on découvre les premières pages qui nous mettent dans l'ambiance avant même d'avoir lu une ligne du roman !

Nous suivons Amy qui galère financièrement et déteste son travail dans un grand magasin de meuble Orsk. Cette jeune femme aigrie, limite désagréable va vivre une nuit atroce lorsque son boss lui demander de rester jusqu'au matin.

La première partie place les personnages et le contexte et on se demande où l'histoire va nous entraîner.
Puis tout bascule et l'auteur s'en donne à coeur joie avec des scènes crasseuses et passages forts en tension.

Roman d'ambiance dans lequel l'auteur glisse une critique acerbe de certaines grandes enseignes qui mettent en avant une politique d'épanouissement de leur personnel mais lorsque l'on gratte la surface .... tout n'est pas si rose. de même que le sujet autour de la manipulation de la clientèle. J'ai adoré la façon de faire.

Si je n'ai jamais frissonné durant ma lecture, je n'ai pas vu les pages défilées et le sentiment d'enfermement et de désorientation a bien fonctionné.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Roman divertissant et très visuel que j'ai pris plaisir à découvrir et qui réserve son lot de passages glaçants avec une plongée dans la noirceur à la limite de la folie.
Second roman que je lis de Grady Hendrix et je retrouve ce côté piquant et sarcastique très appréciable.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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En quel couleur est habillé l'homme qu'Amy voit près des lits superposés ?

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