Drôle de karma !

Depuis que j'ai pris la pilule rouge du féminisme il n'y a plus de retour en arrière possible, impossible de mettre le cerveau sur « off », de ne plus voir tous ces messages, ces injonctions normées. J'ai pris ce livre pour me détendre pendant les vacances mais rien à faire dès le début je bloque : « l'héroïne » est une femme qui s'endette pour des chaussures, se réjouit de se faire maigrir avec discipline, ne vit que pour et par son homme et pique une crise de nerf en détruisant tout ce qui l'entoure lorsqu'il rompt.
Le livre donne des notions de normes complètement... en dehors de la norme :
« J'étais devenue la bête de foire : pas de boulot sympa, pas de petit ami cette année, ou alors il allait me falloir faire vraiment très, très vite. »
C'est un personnage qui commence les études d'infirmière parce qu'elle avait rencontré un infirmier qui lui plaisait, a quitté des études de langues qu'elle aimait pour étudier la psychologie parce qu'elle avait craqué sur un garçon qui étudiait la psycho. Son dernier jogging ? Quand elle sortait avec un jogger bien sûr. C'est vraiment un personnage qui manque de substance et se défini par ses relations amoureuses, une espèce de fantôme miroir protéiforme.
Arrivée à la moitié du livre je me dis qu'en fait les personnages féminins ont aussi stupides que ce livre : un des personnage a acheté tous les objets de bébé en double : des exemplaires roses et des exemplaires bleus parce qu'ils ne veulent pas savoir le sexe du bébé et qu'elle veut que tout soit prêt et préparé ; les personnages sont aussi stéréotypés que ce délire sur les couleurs, car bien sûr une fille doit être entourée de rose et un garçon de bleu (ils exploseraient peut être sinon?).
Je n'ai jamais lu d'héroïne aussi bête et cruche, son seul moyen d'exister semble être au travers d'un homme.

Je n'ai pas spécialement accrocher à l'histoire....

Je n'ai pas du tout accroché à cette histoire bien trop abracadabrante pour être crédible. Je me suis ennuyée du début à la fin.