Bien sûr, si l'homme avait eu une partenaire et qu'ils avait copulé sur la tombe, l'ensemble aurait été à la fois intéressant et ven-dable (même si les tabloïds les plus salaces auraient dû tomber quelques zones sur les clichés). Dommage que le pervers soit un solitaire...
L'homme s'agitait de plus en plus. Et bizarrement, il semblait parler tout en s'activant. Attendez, non, il ne parlait pas : il priait. Ou bien il psalmodiait. Les mots qui montaient vers la mausolée possédaient une sorte de cadence lente qui évoquait une litanie monotone, un débit de paroles récitées sans passion, comme on peut en entendre le dimanche dans les églises. si c'était là l'idée que se faisait une quelconque secte religieuse d'une céré-monie funéraire, Creed se demandait à quoi ressemblait le baptême. Ou le mariage. Possible que ce type aime simplement la musique pendant qu'il travaille.