Dune, tome 1

Difficile d'ajouter une énième critique sur ce monument qu'est Dune. Tout aura sans doute été dit.

Je viens d'en terminer ma toute première lecture, longtemps repoussée en raison de l'aura légendaire de complexité de la saga. Il aura fallu l'entremise de la dernière adaptation de D. Villeneuve pour me décider à franchir le pas.

J'ai au contraire découvert dans Dune un récit d'une lecture aussi agréable que prenante. L'intrigue est relativement simple, mais l'univers dans lequel elle s'inscrit est d'une apparente richesse qui peut rebuter au premier abord. Car toutes les clefs n'en sont pas fournies, loin de là. On ne peut ainsi pas dire que Herbert s'intéresse à décrire les fondations de son univers : économie, politique, société, technologie... C'est parfois légèrement frustrant. Il y plane toutefois une brume de mystères qui favorise l'ambiance mystique que prend le récit. En ce sens, Dune ressort peut être davantage de la fantasy que de la SF pure.

Egalement pas de grande descriptions de batailles ici. Un peu à la manière de Tolkien, Herbert s'intéresse peu à l'action. Ce sont ces personnages qui lui importe et en premier lieu son héros, Paul / Usul / Muad' Dib.

Un point faible peut-être : la transition entre la deuxième et troisième partie du livre qui donne un peu l'impression d'avoir loupé un épisode et d'avoir abandonné l'évolution des personnages. Certains points de cette troisième partie m'ont aussi semblés plus expédiés, notamment en ce qui concerne le tragique sort de Leto, le premier né de Paul et de Chani, dont on imagine pourtant ce que la mort brutale devrait avoir de conséquence sur la psychologie du héros et sa transition vers le tyran / prophète qu'il semble appeler à devenir à la fin du récit .

Je suis d'ors et déjà plongé dans le Messie de Dune.

Que peut-on dire de plus sur ce chef d'oeuvre? L'histoire est celle de toutes les histoires, je suis convaincue alors qu'elle ne peut que plaire. le livre est facile d'accès , rapide a lire et reste avec nous , dans nos pensées, nous hantant par sa perfection.

Quelle lecture ! Un chef d'oeuvre de science fiction, que je n'ai découvert que peu de temps avant la sortie du film réalisé par Denis Villeneuve. J'ai dû d'ailleurs dévorer les pages devant l'impatience de mon entourage d'aller le voir. Je suis bien contente d'avoir lu le livre avant car il m'a permis de mieux comprendre l'univers politique de la saga. Ça a été une lecture attentive et intense. Il y a énormément de manigances et manipulations politiques, ce qui rend l'histoire plus concrète. Les faits scientifiques sont recherchés. Les chapitres nous tiennent en haleine et il est difficile de reposer le livre. Enfin, le film a su parfaitement bien retranscrire l'ambiance de l'histoire. Et puis, avec un Hans Zimmer comme compositeur de la bande originale, que demander de plus !
Il me tarde de lire les prochains tomes !!

Je me suis enfin rendue sur Dune, sans avoir pris la peine de lire le résumé et sans avoir vu aucun film. Et j'ai été assez surprise car je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais pas à un roman de science-fiction politique. J'imaginais, je pense, de la hard science et finalement, la moitié du temps, on se croirait au Moyen Age, dans le désert.

On débarque dans l'intrigue comme si elle avait commencé avant nous. Etrange sentiment que celui d'avoir l'impression d'avoir raté le début dès le commencement. Il a donc fallu un petit temps pour que je parvienne à m'intéresser à l'intrigue. J'avoue qu'avant l'arrivée sur Dune, l'ennui était mon compagnon de lecture. Après avoir atterri, l'intérêt à repris le dessus et certaines scènes, comme un certain dîner à couteaux tirés, m'ont tenue en haleine.
Reste que j'ai trouvé l'ensemble assez longuet, alors qu'il ne s'agit que du premier volume chez Presses Pocket, donc, un petit 350 pages. Plusieurs éléments étaient intéressants et les épigraphes ont titillé mon imagination quant au futur de l'intrigue. Donc, je poursuivrai ma découverte de cet univers, mais sans impatience.

Curieuse de découvrir l'un des livres préférés de mon père, j'ai fini par me lancer à coeur ouvert dans le Cycle de Dune. Et j'ai du mal à en sortir.

Ce premier tome pose les bases d'un monde futuriste sans pitié, où les complots et trahisons sont pratiques courantes avec une organisation économique et politique quasi-féodale dans certains aspects.

Sous les ordres de l'empereur Padishah, le duc Leto se voit remettre la gouvernance d'une planète à l'environnement hostile Arrakis, mais porteuse d'une grande richesse : l'épice. Ne pouvant désobéir à un ordre impérial direct, la Maison Atréides remplace la Maison des Harkonnen sur Arrakis et s'engouffre dans un piège savamment préparé.
Nous suivons Paul Atréides, le fils du Duc Leto, dans sa découverte d'Arrakis et de ses différentes capacités qui vont lui permettre de survivre pour mener à bien sa destinée mystique.

J'ai commencé par lire la première partie en livre audio : j'ai adoré la voix du comédien et c'était tellement agréable de ne pas se poser la question sur la prononciation de certains mots ! Mais imaginer écouter 20h de lecture et retenir toutes les informations me paraissaient impossibles, j'ai donc décidé de l'emprunter en format physique. Et j'ai retrouvé cette même fluidité de lecture entre l'oral et l'écrit : j'ai dévoré les pages, les unes après les autres, avec émerveillement pour ce nouvel univers que nous a offert Frank Herbert.

Les personnages sont merveilleusement bien écrits, les descriptions des paysages et constructions d'Arrakis nous font voyager dans un univers désertique, et malgré une complexité et une abondance d'informations sur l'univers : la technologie utilisée nous paraît presque simple et logique dans son utilisation au fil du récit.

Je ne pensais pas aimer autant un livre de science-fiction des années 60, mais c'est le cas : je vais de ce pas m'atteler à lire la suite.

Je ne vais pas me risquer à une critique mais plutôt livrer ici mon avis. le livre est très demandeur, mais quelle joie de découvrir page après page ce nouveau monde et ces personnages.

Quelques personnages secondaires auraient pu être plus étoffés, mais dans l'ensemble, quelle claque. Une vision de l'Homme et de ses travers, un commentaire sur la religion et ses excès, le pouvoir et son ivresse mais aussi la suffisance des puissants et le poison qu'il en découle.

Hâte de lire les prochains. Entre temps, on change de sujet pour s'aérer un peu l'esprit.

En trois mots : j'ai adoré ! Au début, l'ambiance m'a fait un peu penser à Star Wars (comme on est dans un monde avec de multiples planètes), mais cela s'est vite éclipsé. Par contre, j'ai souvent pensé à l'adaptation cinématographique sortie récemment, qui doit être magnifique en termes d'images. L'histoire est aussi appropriée puisqu'elle est pleine de rebondissements, parfait pour retenir en haleine le spectateur comme le lecteur. L'histoire mêle parfaitement politique, action, propos écologique et foi religieuse. Arrakis intrigue et on a envie de la découvrir. Je vais lire les tomes suivants.

Dune est une lecture difficile qui exige du lecteur beaucoup de persévérance. On y plonge dans l'univers complexe d'un féodalisme galactique, avec son économie, ses politiques, sa diplomatie fragile, ses religions, etc. Et Herbert ne prend pas le lecteur par la main.

Une autre difficulté est la plume. Nous avons ici un narrateur omniscient et nous savons à chaque moment les pensées de chaque personnage. C'est lourd, cela ralenti le rythme énormément, mais ce procédé sert à monter l'intrigue comme une partie d'échecs en 4D à laquelle participent beaucoup de joueurs. Tout le monde a un plan qui sert ses propres intérêts.

(Je viens de terminer le tome 3 et je crois que je vais essayer la nouvelle traduction pour le tome 4 afin de comparer.)

Mais bref, pour les gens prêts à persévérer, tout cela en vaut amplement la peine.

C'est une histoire d'élu, je me demande d'ailleurs si c'est la première utilisation de ce trope. Sauf qu'ici, c'est exécuté de façon intéressante. Paul est l'élu parce que 1- il est le résultat d'un programme d'eugénisme qui dure depuis des siècles. Et parce que 2- les Bene Gesserit ont passé des siècles à saupoudrer les habitants de Dune des histoires d'un messie à venir.

C'est aussi un univers original. Cela se déroule dans un futur lointain, mais entre nous et Dune s'est déroulé le "djihad butlérien" où les humains se sont débarrassés des machines pensantes. C'est cela qui donne à cette saga de science fiction une esthétique qui se rapproche à l'occasion de la fantasy (mais ce n'en est pas).

Dune, un monument de la SF. 50 ans après, de nombreux amateurs de SF ne jurent que par Dune comme si rien de comparable n'avait été écrit depuis.

Baroque : un univers quasi féodal gouverné par des maisons nobles qui intriguent les unes contre les autres, et un empereur qui joue sur ces rivalités.

Fasciste? La maison Atreides, qui est la plus humaine de toutes est cependant une force militaire hyper organisée avec un culte du pouvoir. Ce n'est qu'une des nombreuses ambiguïtés du livre. En tous cas leurs ennemis, la maison Harkonnen sont immensément plus dominateurs et cruels.

Épique : le héros pourrait être le messie annoncé d'une sorte de fausse religion propagée par une secte de femmes manipulatrices, mais à laquelle elles mêmes semblent croire au point de le soumettre à une curieuse et violente épreuve dès le début du roman.

Épique toujours: la maison du héros, Paul Atreides va prendre le contrôle de la planète Dune, la seule a produire une épice plus que magique puisqu'elle procure la prescience qui permet de piloter les vaisseaux de la guilde spatiale, armature essentielle de cet empire immense.

Cruel et brutal : le héros va très rapidement perdre ceux qu'il aime a cause d'une trahison ignoble.

Fanatisme : le héros va se faire accepter au sein de tribus de jihadistes qui feraient passer les moudjahidines afghans pour des Bisounours.

Des secrets, beaucoup de secrets… que la prescience va révéler au héros.

Ce sont les ingrédients d'un voyage initiatique hors norme qui va forger un « messie » capable de changer le destin de l'empire.

Personnellement, je trouve qu'on est dans une zone grise, très grise, en termes de morale, mais les ennemis sont tellement sadiques et cruels que les héros peuvent passer en comparaison pour des chevaliers blancs. Et cette histoire de messie ne peut me laisser indifférent. Tout comme cet univers immense et extraordinairement baroque.

Bref une saga complètement hors norme qui a révolutionné le Space opéra.

Indispensable à la culture de SF, et sans doute faut il au moins lire sa suite. le messie de Dune.

Le plus grand livre de sf qui ait jamais été écrit. Cette oeuvre magistrale est pour moi comparable à l'Iliade et l'Odyssée ou au Seigneur des Anneaux : une fenêtre sur un autre univers que l'on découvre, porté par une histoire passionnante, s'étalant sur des millénaires, si l'on prend en compte tous les livres de la saga. Un livre vieux de plusieurs décennies mais qui na rien perdu de ses qualités au fil du temps.