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4,33

sur 6934 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A ma première lecture du cycle de Dune , le côté grande maison , despotisme ou bien despotisme éclairé , m'avait moyennement emballé , car j'ai toujours été plus en phase avec des fictions plus démocratiques .
Ce premier tome développe une partie du récit , disons de l'arrivée sur Arrakis jusque la mort du duc .
La caractérisation est excellente et l'univers est d'une complexité subtile à tous points de vue .
Il y a de très nombreuses thématiques : les rivalités politiques , les enjeux religieux et culturels , la guerre la paix .
Le style est très avenant et très immersif , avec ces phrases « off » qui explicitent de la complexité ou bien du non-dit .
Les descriptions sont signifiantes , que ce soit les paysages naturels ou bien les fabuleuses architectures immenses .
Le cycle de Dune est donc une fabuleuse ballade , dès ce tome ...
Arrakiss est un monde à part entiere et d'une présence significativement étrange .
A ce stade du roman , Paul commence de devenir le Muad'dib , Il est une sorte de personnage de fusion d'intérêts divergent originellement .
L'univers est plus high-tech qu'il n'y parait .
L'ombre de la sagesse plane sur toutes ces pages , un très grand nombre de devises sont d'une richesse réflexive de très grande qualité .
Mysticisme , pas mysticisme ... ?
Perso je dirais mysticisme politique vétérotestamentaire aux accents chiites aussi ...
Mais le fond du texte est plus de portée sciences politiques à mon humble avis .
C'est un chef d'oeuvre d'univers .
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Dune... Dune... Dune... Entendez-vous la résonance particulière de ce nom ?
Dune... Dune... Dune... Êtes-vous sensible à sa musicalité assourdie ?
Dune... Dune... Dune... comme un tambour qui annonce une grande bataille, un nom empreint d'une grande solennité, de celles qui accompagnent toujours les légendes et proclament les mythes...

Dune... Dune... Dune... un écho venu non pas du fond des âges mais du fond d'une galaxie inconnue de nous, pauvres Terriens.

Dune !

Avant de tourner la première page de ce roman, qu'est-ce que ce nom évoquait en moi ? Je me concentre, je fais appel à la pensée Bene Gesserit... Réponse : un souvenir. Celui du seul jeu vidéo qui m'ait jamais captivée au point de me lancer, avec mes frères, dans d'interminables parties pour tenter de conquérir le royaume d'Arrakis, la planète aride et inhospitalière où les vers de sable sont plus redoutés que les dragons dans d'autres mythologies...

C'est donc avec une réelle curiosité, teintée d'un léger sentiment de nostalgie, et animée par le goût du défi que je me suis lancée dans l'aventure. Ce premier tome du cycle de Dune de Frank Herbert, incontestablement un grand Père de la science-fiction, s'articule en trois livres : Dune, Muad'Dib et le prophète.

Le premier livre plante le décor, celui d'un monde intergalactique dominé par l'Empereur Padishah Shaddam IV à qui les Maisons, Grandes ou Mineures, doivent allégeance ; c'est toute une civilisation qui prend forme et vie sous la plume créative de Herbert. On découvre que derrière les quatre lettres qui forment le nom DUNE se dissimule la planète Arrakis, planète des sables où pousse l'Epice, la plus grande richesse que contienne l'Univers, source d'énergie, de richesse, de puissance et de pouvoir... Soit on mord tout de suite à l'hameçon et l'aventure peut commencer, soit la mayonnaise ne prend pas et... il vaut sans doute mieux en rester là !

Le second livre, je le juge pour ma part plus mystique. Il précise le contexte qui s'est soudainement cristallisé autour d'un seul homme, Paul Atréides, THE héros. Et là, c'est vrai que j'ai cru que j'allais flancher, que Dune allait m'enliser, que j'allais périr engloutie dans ses sables, dévorée par un faiseur de quatre mètres de long... Après un démarrage trop rapide, fulgurant, le spectre de l'ennui a plané sur ma lecture pendant quelques centaines de pages... MAIS, je me suis accrochée car, nonobstant le nom de la mère de notre héros, Jessica (Aïe !), que je ne pouvais lire sans en éprouver de violentes aigreurs d'estomac car il me semble totalement inapproprié et laid pour désigner une telle protagoniste, je m'étais déjà attachée à Paul et à son destin et... je voulais connaître la fin :-)

J'ai bien fait de persévérer... le troisième livre m'a rassérénée comme si j'avais bu moi-aussi l'Eau de Vie et voilà que les aventures de Paul et de ses Fremens repartaient comme en 40, me voilà à nouveau emportée par la tempête de sable qui souffle sur les armées en présence... Une épopée qui va crescendo et offre un dénouement qui récompense des 763 pages lues précédemment.

Dune est vraiment un roman des extrêmes. Les Harkonnens sont vraiment très méchants, l'Empereur est vraiment très lâche et assoiffé d'absolutisme, les Atréides sont vraiment très humanistes, les Sardaukars sont vraiment très meurtriers et les Révérendes Mères Bene Gesserit sont vraiment très fortes... Arrakis est vraiment très dangereuse, les Fremens sont vraiment très résistants et organisés et l'Epice est vraiment très précieuse. Mais chose étrange, bien que le manichéisme soit présent partout, je n'ai jamais trouvé qu'il nuisait au récit. Dès le début de ma lecture, je m'étais mise avec gourmandise dans la « tournure d'esprit Star Wars » (même si en écrivant cela, j'ai conscience que je ferai sans doute lever au ciel bien des yeux d'aficionados). Parce que dans Dune, j'ai quand même trouvé un je-ne-sais-quoi de Luke Skywalker qui aurait rencontré Robin des Bois et ça n'a pas du tout été pour me déplaire !

Bonus
Ce qui, par contre, m'a ENORMEMENT déplu (froncement de sourcils, écume aux commissures et fumée qui sort des naseaux), ce sont les CENTAINES de coquilles de l'édition Pocket, mais genre, là, le TRES GROS FOUTAGE DE GUEULE ! Et c'est bien la première fois que j'écris à un éditeur pour pousser une gueulante bien méritée, c'est juste une honte...
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"Je ne connaitrai pas la peur, car la peu tue l'esprit" ; il me faut bien faire appel à ces mots du jeune Atréide pour oser braver le mystère de Dune, et tenter de proposer une critique à une telle épopée, roman classé "space-opera" mais ô combien méritant plus qu'un classement d'entomologiste.

Le lecteur de ce 1er volume des 6 que compte le cycle de Dune va se trouver immédiatement immergé dans un monde futuriste, mais aux réminiscences féodales, où des maisons s'affrontent au sein d'un monde politique et économique multipolaire, s'appuyant sur des ordres aux pouvoirs mutants intriguant pour le pouvoir. Dans cet Empire à l'équilibre subtil, un seul centre stable semble exister, et il est économique : il s'agit d'Arrakis, la planète de l'épice, sur laquelle repose toute civilisation.

Même si le lecteur s'y perd un peu au début, cet univers complexe est probablement l'une des grandes forces du Cycle de Dune. Même si Franck Herbert développe dans sa trilogie Dune 1, Dune 2 et le Messie de Dune son intrigue, pleine de suspense, avec un réel don de conteur, les aventures de Paul Atréides, elle n'aurait pas le même sel sans le contexte de la planète de sables et de l'Empire.

Ces 2 1ers volumes en particulier sont un récit initiatique s'il en est : quittant sa planète d'origine, Paul découvre avec le lecteur un monde extérieur menaçant, mais qui n'a rien à envier aux arcanes complexes d'un cerveau humain initié au bene gesserit, d'autant plus quand on puise ses origines au sein des maisons Harkonnen et Atréides.

Franck Herbert plante à merveille les décors aussi bien que les personnages, et les pics de dénouement sont d'un puissance telle qu'à part David Lynch -et encore avec un succès mitigé-, bien peu de metteurs en scène se sont frottés à la difficile adaptation de ces romans. Dans un style très différent, seuls à mon sens Tolkien et Martin ont développé un tel foisonnement créatif.

Franck Herbert dépasse par ailleurs largement cette étiquette de conteur émérite. Ecologiste convaincu, il développe dans le Cycle de Dune de véritables thèses philosophiques, amenant ses lecteurs à réfléchir sur le fonctionnement systémique des écosystèmes vivants, mais aussi sociaux, sur les rapports entre pouvoir et religion, sur l'intelligence artificielle et le pouvoir et les faiblesses de l'inconscient. Construisant son cycle sur des générations, le rythme de l'intrigue est soutenu : quel chemin parcouru par Paul Atréides, en 3 volumes, quelle mutation, surtout intérieure ! Et qu'il est difficile d'en parler un peu ici sans spoiler le futur lecteur !

Mélange épicé donc que ce 1er roman du Cycle de Dune, roman d'ouverture aussi, qui devrait immédiatement mettre l'eau à la bouche des nouveaux explorateurs de cette saga. Mélange dépaysant, futuriste, mais aussi puisant aux racines de civilisations terrestres reconnaissables : judéo-chrétienne, musulmane, germanique, grecque antique, et surtout notre monde capitaliste contemporain au bord de l'implosion... quelle force visionnaire dans ce roman de 1965. Les barbares fremen seraient-ils à nos portes ?

Quoiqu'il en soit, une lecture forcément marquante, notamment pour un jeune cerveau adolescent ou jeune adulte, en quête de sens. Comme pour nombre de lecteurs, je ne suis sans doute pas totalement conscient de l'influence que ce roman a pu avoir sur ma vision de la vie, et mes lectures ultérieures. Des moments de lecture uniques, pas toujours faciles, mais qui restent ancrés dans les mémoires.


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Dune est une lecture difficile qui exige du lecteur beaucoup de persévérance. On y plonge dans l'univers complexe d'un féodalisme galactique, avec son économie, ses politiques, sa diplomatie fragile, ses religions, etc. Et Herbert ne prend pas le lecteur par la main.

Une autre difficulté est la plume. Nous avons ici un narrateur omniscient et nous savons à chaque moment les pensées de chaque personnage. C'est lourd, cela ralenti le rythme énormément, mais ce procédé sert à monter l'intrigue comme une partie d'échecs en 4D à laquelle participent beaucoup de joueurs. Tout le monde a un plan qui sert ses propres intérêts.

(Je viens de terminer le tome 3 et je crois que je vais essayer la nouvelle traduction pour le tome 4 afin de comparer.)

Mais bref, pour les gens prêts à persévérer, tout cela en vaut amplement la peine.

C'est une histoire d'élu, je me demande d'ailleurs si c'est la première utilisation de ce trope. Sauf qu'ici, c'est exécuté de façon intéressante. Paul est l'élu parce que 1- il est le résultat d'un programme d'eugénisme qui dure depuis des siècles. Et parce que 2- les Bene Gesserit ont passé des siècles à saupoudrer les habitants de Dune des histoires d'un messie à venir.

C'est aussi un univers original. Cela se déroule dans un futur lointain, mais entre nous et Dune s'est déroulé le "djihad butlérien" où les humains se sont débarrassés des machines pensantes. C'est cela qui donne à cette saga de science fiction une esthétique qui se rapproche à l'occasion de la fantasy (mais ce n'en est pas).
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Un livre de science-fiction avec un univers imaginaire fabuleux : des dunes à perte de vue, pas d'eau et de gigantesques et terrifiants vers de sable. Hélas, les personnages de Dune sont caricaturaux et l'histoire difficile à suivre.
Une planète de sable, Arakis, que les autochtones, les Fremens, appellent Dune. Il n'y pleut jamais. Une planète qui serait sans intérêt si elle ne produisait pas l'Épice, aux vertus gériatriques, très prisées dans l'empire.
La famille Atréides arrive sur la planète Arakis, cadeau empoisonné de l'empereur Padishah Shaddam IV qui règne sur des centaines de mondes dans la galaxie. L'ancien gouverneur de la planète, le Baron Vladimir Harkonnen ne l'entend pas de cette oreille et envahit Arakis. le duc est tué, sa femme Jessica et son fils Paul réussissent à s'enfuir.
Les personnages ont des pouvoirs, ils devinent les intentions de leurs interlocuteurs et peu importe ce que ces derniers viennent de dire. Avec, pour conséquence, un manque de fluidité dans la lecture.
J'aurais voulu en apprendre plus sur des personnages qui disparaissent rapidement et le sort des survivants ne m'intéressait pas vraiment.
Un livre culte, d'accord, mais loin d'être parmi mes incontournables.

Lien : https://dequoilire.com/dune-..
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Dune est un livre que je traine dans ma Pal depuis plusieurs décennies (bah oui, je l'avoue). Même si j'avais beaucoup apprécié les deux films, que ce soit celui de 1984 de David Lynch avec Kyle MacLachlan dans le rôle de Paul, ou celui plus récent de 2021 réalisé par Denis Villeneuve, ce n'est qu'il a un mois que j'ai enfin eu le déclic nécessaire pour me lancer dans la lecture de ce qu'il faut bien reconnaitre comme un incontournable de la science-fiction.
Alors oui, j'ai bien aimé me plonger dans l'ambiance si particulière de cette planète qui pour l'instant se nomme encore Arrakis. Une planète où l'eau est une denrée rarissime et où le climat est plus qu'hostile. Et ne parlons pas des vers de sable qui sont capables de transformer une petite promenade dans le désert en cauchemar.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les aventures de Paul Atreide et de son entourage, que ce soit sa famille proche , mais aussi les Fremens, ces guerriers du désert.
Le seul bémol que je pourrais avoir à l'issue de cette lecture est le côté mystique, aspect que je n'apprécie guère en général . Ce qui évidemment ne m'a pas empêché d'apprécier cette histoire et j'envisage clairement de lire un jour la suite (qui se trouve d'ailleurs dans ma Pal), voulant savoir ce qu'il va advenir de Paul et de son entourage. le plus difficile sera de me discipliner et de ne pas me lancer dans la lecture du tome 2 dans je ne sais combien d'années, car mon coté lectrice dispersée n'arrange pas toujours les choses.


Challenge ABC 2022/2023
Challenge Mauvais Genres 2023
Challenge Pavés 2023
Challenge BBC
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« Jessica prêtait l'oreille au bruit de leurs pas, s'émerveillant de la façon dont les Fremen progressaient. Ils étaient quarante à traverser le bassin et les bruits qui s'élevaient dans la nuit étaient naturels. Leurs robes, flottant entre les ombres, semblaient des voiles fantomatiques. Ils marchaient vers le Sietch Tabr, le sietch de Stilgar. Elle tourna et retourna le mot dans son esprit : sietch. Un terme chakobsa qui avait traversé des siècles innombrables et demeurait inchangé, tel qu'on l'employait dans l'ancien langage de chasse. Sietch : le lieu où l'on se réunit en période de danger. »

Il y a sûrement plus original comme lecture en ce moment, avec le matraquage médiatique autour de cette nouvelle adaptation au cinéma signée Denis Villeneuve. Je ne pense pas aller voir ce film dans l'immédiat, sûrement frustrant car incomplet. Mais j'ai eu envie de lire pour la troisième fois ce premier volume de Dune.

J'avais 15 ans lorsque je l'ai découvert, grâce au Bibliobus qui desservait le village où j'habitais. Choisi un peu par hasard (sa couverture argentée a sûrement aidé), je m'y suis d'abord cassé les dents dessus tant cet univers étrange me paraissait hors d'atteinte. La découverte du lexique de fin de volume a un peu arrangé les choses. Et puis je me suis familiarisé avec ces grands fauves que sont les Atréides, les Harkonnen, la Guilde, le Bene Gesserit sans oublier l'Empereur. Mon impression générale pour cette découverte était mitigée : un choc de lecture, beaucoup d'originalité mais des longueurs et pléthore de considérations beaucoup trop alambiquées voire incompréhensibles.

J'ai relu ce volume un peu moins de dix ans plus tard, à la sortie du film de David Lynch. Film que j'étais allé voir (j'étais même resté deux séances de suite !). Tout n'était pas réussi dans ce projet pharaonesque mais Lynch, il me semble, a su capter le côté profondément interrogatif de ce roman épique et philosophique. Et ce sont d'ailleurs encore ses images qui se sont imposées à moi pendant cette troisième lecture.

Cette fois-ci j'ai été étonné par la grande proportion de dialogues. Dans mon souvenir (parasité par les images de Lynch ?) il y avait beaucoup de descriptions d'Arrakis. Elles y sont bien, mais vraiment réduites par rapport aux dialogues extérieurs ou aux monologues intérieurs des personnages.

Le seul point fixe de ces trois lectures : mon avis identique sur les agissements de ces personnages. Quoi qu'ils en disent, les Atréides ne sont pas moralement moins irréprochables. Ils mettent en avant droiture, fidélité et courage. Mais ils sont prisonniers des mêmes impasses que les autres clans : leur soif de pouvoir est la cause de beaucoup trop de souffrances…
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Cela relève du défi que de s'attaquer à ce monument qu'est Dune, livre culte de la SF. C'est prendre le risque de s'embarquer dans une première étape de plus de 700 pages, avec pour deuxième punition pour peu que l'addiction naisse d'être condamné à poursuivre les nombreux tomes qui constituent la suite de l'aventure...eh bien défi relevé! Avec de lourdes craintes au départ, lorsque faisant irruption dans cet univers si particulier le lecteur novice se sent un peu alien (bonne idée que ce lexique à la fin du volume pour se familiariser avec les termes ). Puis la magie opère, avec un intérêt croissant, pour atteindre un paroxysme lors de la découverte des secrets de l'ethnie paria de la planète Arrakis, les Fremen, qui ont appris à vivre dans cet environnement inhospitalier, contraints de récupérer leurs propres sécrétions corporelles pour s'hydrater, et cohabitant avec ces horribles vers géants qui avalent tout sur leur passage. Écologistes avant l'heure, l'intérêt qu'ils suscitent de la part des Harkonnen est lié à l'Epice, drogue qui sent la cannelle, qui a le goût de la cannelle, mais dont les effets s'apparentent aux plus puissantes d'orgues psychodyleptiques. L'intrigue se révèle peu à peu, au rythme des alliances et traîtrises, ponctuée par des crimes raffinés (les poisons sont particulièrement maîtrisés, dans leur mode de fonctionnement et leur voie d'administration). Les ascendances génétiques des héros, associées à leur éducation spécifique leur octroient des pouvoirs très appréciés lors des confrontations au sommet .

C'est un univers très dense, solidement construit, et donc parfaitement cohérent. Les thèmes sous-jacents font écho à des problématiques bien actuelles : écologie, convoitise, prépondérance des valeurs marchandes sur les valeurs humanitaires, racisme...

Oserais-je donc poursuivre l'aventure dans les livres suivants? Oui, avec un seul regret, comme le signalait récemment une Babéliste, la piètre qualité de l'impression, avec un florilège de coquilles qui agacent fortement.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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C'est en suivant les meilleures aventures de Fnitter dans le domaine de la SF et en parcourant ses critiques dithyrambiques au sujet de Dune que j'ai eu envie de lire les aventures de Paul Muad'Dib Atreides, qui lui, par ailleurs, n'est pas membre de Babélio.

Ehhh hop me voici donc lancé dans la lecture de ce pavé de 800 pages qui recèle un petit bijou……. de cette…comment dire…… fascinante, épique, légendaire aventure.

Tout est réuni dans ce livre et même plus, nous assistons tout au long de cette lecture à la réalisation de la prophétie tant attendue par le peuple opprimé des Fremen vivant sur Arrakis, la planète du sable et de l'épice tant convoitée.

Le Duc Leto, contraint à l'exil avec sa famille sur cette planète y mourra très vite, victime de la trahison et laissant sa concubine et son fils de 15 ans, Paul, orphelins. Ils seront chassés, officiellement déclarés mort, anéantis par leurs ennemis jurés et une tempête de sable.

Trahison, politique, complots, guerre, révolte, tout les éléments sont réunis pour vivre une aventure épique.

Paul Atreides, fils du Duc aura tout perdu, à part la bienveillance de sa mère, sa chute atteindra son paroxysme au seuil de la mort mais finalement nous suivrons l'histoire d'une légendaire ascension, la réalisation de la prophétie, la révolte d'un peuple puissant ayant trouvé son guide.

Accrochez-vous bien car cette histoire est marquante. Tous les personnages sont très détaillés, leur psychologie, leur charisme et leur force, qu'elle soit intellectuelle ou physique, transpire à chaque instant lors de la lecture de ce livre.

J'ai beaucoup aimé ce livre et je vais continuer la lecture des prochains tomes, même si, semble-t-il, ils ne sont pas tous de même qualité.

J'ai néanmoins trouvé que c'était une lecture assez difficile et lente, c'est merveilleusement bien écrit mais pas évident à lire, l'histoire avance très lentement durant la première moitié du livre. Après les premières pages, j'ai consulté internet pour m'imprégner des personnages, leurs rôles le contexte et l'environnement car on est un peu perdu mais ceci participe sans doute à construire, brique par brique, la valeur de cela ☺

Enfin, j'aurais bien aimé que l'auteur nous emmène dans les batailles et nous fasse mieux ressentir "les difficultés" de la guerre menée par le peuple Fremen.

Bon là je fait mon difficile :-) c'était vraiment top !!
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Dune, ce n'est pas ma culture : aucune connaissance en SF en dehors de quelques romans d'anticipation, peu de références cinématographiques, aucune en fantasy.
Et pourtant, malgré quelques difficultés à rentrer dans l'histoire, la Dune a fini par m'emporter. Il y a un véritable souffle dans ce roman, une atmosphère qui peu à peu envoûte.
La cosmogonie proposée est brillante, avec ses forces en présence et ses écosystèmes cohérents.
Mais plus que tout, plus que le rythme étourdissant du récit, plus que la très riche construction politique qui l'anime, c'est la fascinante planète Arrakis et son non moins fascinant peuple des Fremen, l'eau précieuse économisée et recyclée par leurs distilles, leur abnégation, leur courage et leur foi, la puissance de leur épice qui m'ont complètement embarquée : on marche littéralement dans leur pas, et rarement j'ai ressenti avec autant d'acuité la « réalité » du passage d'un ver des sables !
Ouvert par curiosité et pour ne pas mourir idiote, je m'étais promis de ne pas dépasser le premier tome. Eh bien, c'est pas gagné !
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