AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 1211 notes
J'ai trouvé ce tome 5 assez exceptionnel. Avec son écriture toujours aussi riche et complexe, Frank Herbert nous embarque avec lui dans une histoire dont il est difficile de se détacher.

Sous sa plume, les personnages prennent totalement vie. Ils sont réels et crédibles, sans manichéisme. Chaque personnalité est complexe et je me suis attachée sans condition à certains d'entre eux. Pourtant, des milliers d'années se sont passées entre les précédents tomes et celui-ci. Et même si les personnages sont différents, l'ambiance reste la même.

Dans cet opus, j'ai retrouvé ce qui m'avait enchanté dans les premiers tomes, ces complots qui s'entremêlent pour nous donner une histoire à multiples niveaux. Rien n'est linéaire. Il faut toujours rester concentré sur la lecture car les mots ont leur importance ainsi que les idées qu'ils véhiculent.

On ne s'ennuie pas une seconde dans ce roman, tournant les pages avec avidité et avec émotion. On se retrouve tellement pris par l'histoire qu'on en oublie tout ce qui nous entoure. Une lecture, donc, en tout point excellente.
Lien : https://labibliothequedallys..
Commenter  J’apprécie          70
Plusieurs millénaires se sont écoulés depuis la mort du tyran et les exilés de la grande dispersion sont de retour dans l'univers de Dune devenu Rakis.
Le Bene Gesserit est bien décidé à reprendre le contrôle de l'épice devenue de plus en plus rare avec la raréfaction des vers mais elles devront affronter un nouvel ennemi, les honorées matriarches, les descendantes des truitesses qui utilisent le sexe pour dominer leurs proies.

Le énième Duncan Idaho amélioré par le Tleilax fait partie des personnages importants même s'il aura un rôle plus important dans le prochain et dernier tome. C'est le cas également de Sheena la petite fille qui parle aux vers des sables. Car le personnage principal du roman est Miles Teg, bashar des Bene Gesserit, un personnage charismatique d'une rare intelligence qui est le héros, mon héros dans l'histoire.

Un tome avec beaucoup plus d'action que le précédent mais dans lequel les intrigues indissociables de Dune sont bien présentes.
Une saga qui a le mérite de savoir se renouveler sans perdre en qualité, j'ai beaucoup aimé.

Challenge Multi-Défis
Challenge pavé
Commenter  J’apprécie          70
J'avais fait une pause dans la saga le Cycle de Dune au mois de mai car il fallait préparer la rentrée littéraire et son déferlement de titres à lire dans un temps contraint. C'est donc avec plaisir que je me suis replongé dans l'univers de Dune avec ce cinquième tome, quelques semaines après avoir vu l'adaptation au cinéma de Denis Villeneuve. Si vous n'avez pas dépassé le premier tome, ne vous lancez pas dans la lecture de ma chronique qui spoile sans vergogne.

Il faudra dans ce roman faire encore un bon dans le temps, et c'est cette fois 1500 ans après la mort du tyran Leto II (l'Empereur-Dieu) que nous sommes. Sa mort entraîna une Grande Famine faisant des milliards de morts, ce qui causa la Grande Dispersion de l'humanité survivante à travers l'univers (fini, le Sentier d'Or).

Sur Dune devenue Rakis, les vers sont de retour depuis la mort de Leto II et l'épice a donc fait sa réapparition. Sheeana, une enfant venue du désert, possède le don incroyable de commander aux derniers vers des sables et les Prêtres de Rakis vont rapidement lui vouer un culte.

Sur Giedi Prime devenue Gammu, le Bene Tleilax qui est parvenu à synthétiser l'épice dans ses cuves axolotl livre au Bene Gesserit et à ses Révérendes Mères un nouveau modèle du ghola Duncan Idaho, qu'elles comptent bien éduquer et mettre en présence de Sheeana à des fins reproductrives.

Rien ne sera aussi simple pour le Bene Gesserit car un ordre concurrent, les Honorées Matriarche, plus violentes et plus nombreuses, sème la zizanie dans leurs projets. Jamais très loin, et jouant un jeu de dupe, les représentants du Tleilaxu tentent de tirer leur épingle du jeu en attisant les conflits en sous main. Les vies de tous sont en danger, et il ne faudra bientôt plus qu'une allumette pour que tout s'embrase…

Bon alors d'accord, ce bouquin est un enfer à résumer, et j'ai mis un moment à reconnecter mes neurones pour réussir à faire les liens, à identifier la foule de personnages, leurs intérêts cachés, les magouilles politiques etc. Mais alors en avançant dans le récit, c'est devenu comme une superbe adaptation au cinéma, vivant, prenant, et j'étais en manque dès que j'arrêtais de lire plus de huit heures. Un de mes tomes préférés, qu'il faudrait presque relire une deuxième fois pour en saisir toutes les subtilités.
Lien : https://www.hql.fr/les-heret..
Commenter  J’apprécie          70
Avec ce volume, et l'étape du cycle qui suit la mort de Leto II, Dune prend un tout autre tournant : les romans n'auront plus de héros unique, dont la stature éclipse presque tous les autres et dont l'histoire est véritablement l'intrigue du roman. Odrade, Teg et les autres, dans les deux derniers romans, sont d'abord et avant tout les membres d'un Ordre, d'une collectivité qu'ils servent et dont ils sont représentatifs, même quand ils se révoltent. En face, les Matriarches sont elles aussi un groupe actif, une puissance collective d'où émergent des personnages individuels, mais peu individualisés. Aussi le lecteur aura-t-il plus de mal, en l'absence de héros marquant, à entrer dans ces volumes plus exigeants, qui envisagent le destin, l'histoire, la politique sous l'angle des groupes et non plus des personnes. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle, et le résultat est à la hauteur des difficultés littéraires que l'auteur a surmontées.
Commenter  J’apprécie          70
J'avoue qu'après la semi déception ressentie à la lecture du 4eme volume de l'épopée littéraire Dune, L'Empereur-Dieu de Dune, j'avais quelques craintes à entamer cette avant-dernière pierre d'un édifice vertigineux et visionnaire...
Les Hérétiques de Dune se révèle être passionnant du début à la fin ! Oui, c'est une lecture intense et exigeante, mais qui comblera au centuple tous les amateurs de récits métaphysiques aux enjeux cosmiques, rien que ça ! Les personnages sont très bien dessinés, et permettent de nous immerger dans un monde complexe aux multiples (et infinies ?) ramifications. Et que plaisir pour l'amateur de la saga Dune d'en savoir enfin plus, beaucoup plus, sur les ordre du Bene Gesserit et du Bene Tleilax. Les Hérétiques de Dune possède la force rare d'être aussi trépident sur le fond que la forme. Si les scènes d'action s'enchaînent au gré des différentes planètes impliquées, les discussions entre les personnages donnent lieu une nouvelle fois à un vertige existentiel chez le lecteur, confus et ébloui devant les implications et les conséquences évoqués par des sous-entendus ou des révélations.
Car oui Les Hérétiques de Dune est un choc, une poursuite magistrale de l'oeuvre de Frank Herbert, un roman d'une densité folle qui n'hésite pas à tenter de détruire le passé pour se réinventer un avenir.
Je ne sais pas ce qu'il en sera du dernier volet, La Maison des Mères, mais j'espère de tout coeur qu'il reprendra là où il s'est arrêté, tant le choc final est absolu et déconcertant. Dans tous les cas, Les Hérétiques de Dune ne fait que confirmer, avec une prouesse inouïe, que Dune est définitivement une oeuvre littéraire de la plus haute importance.
Lien : https://lirealombredelolivie..
Commenter  J’apprécie          60
Commenter  J’apprécie          60
J'ai du mal avec Dune, l'univers est riche, trop pour moi, pour que j'arrive à m'y retrouver, trop de personnages à mon goût, ce qui peut aussi être une force, j'en ai bien conscience, et enfin les longueurs, bien qu'il soit petit ce roman souffre d'une certaine lenteur.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé ce space-opéra mais je lui reconnais pourtant de nombreuses qualités, simple question de goût, et en plus je ne les lis pas dans l'ordre ou il m'en manque donc pour y comprendre quelque chose, c'est coton.
Je suis bien incapable de vous fournir un résumé tant je n'ai rien compris, si ce n'est que la fameuse épice a été synthétisée. Je passe une nouvelle fois à côté d'un classique de la science-fiction, après Hypérion, je ne retrouve pas les sensations que je cherche dans un roman de science-fiction, trop de néologismes, un univers trop vaste pour être simplement contenu dans un si petit roman. Je vous conseille toutefois de vous faire votre propre opinion et de lire le Cycle de Dune, ne serait-ce que pour votre culture.
Commenter  J’apprécie          60
Il m'a fallu du temps pour lire en entier ce cinquième volet de la monumentale saga Dune de Frank Herbert. Je crois que j'avais déjà essayé de le lire deux fois, sans parvenir à le terminer. Je ne sais pas trop pourquoi j'avais renoncé car cette troisième tentative m'a donné le sentiment de lire un récit bien construit et passionnant, moins complexe à aborder que le quatrième volet, L'Empereur-Dieu de Dune. Tout n'est pas toujours très clair, mais les personnages et le récit m'ont vraiment plu. Il ne me reste plus qu'à lire le sixième volet de la saga originale avant d'envisager lire ou relire les romans publiés ensuite par le fils de Frank Herbert.
Commenter  J’apprécie          60
Ce tome 5 est quand même bien mieux que le 4, surtout parce qu'on y trouve quand même vachement plus d'action. Alors oui, on a toujours les matriarches et toute cette partie reste lourde et peu original et super répétitive face au Benegesserit. Les honorées matriarches et leurs super pouvoirs sexuels absolument "passionnants" sont vraiment reloux !! J'ai par contre bien aimé le coup de l'héritage de l'empereur et le résultat du triage génétique opéré par le Benegesserit. Ouais 5 tomes ça commence à faire long mais disons qu'on commence à mieux voir où l'auteur veut aller, ce qu'il veut faire sur le long terme. C'est donc cool qu'il y a plus d'action. ça a clairement réveillé mon intérêt, j'ai quand même hâte de lire le dernier tome, pour voir l'apothéose de l'histoire totale.
Commenter  J’apprécie          64
Avec ce cinquième tome, Herbert retourne dans les machinations qu'on trouvait plutôt dans le tome 2 et 3. Cette fois moins de mysticisme, l'histoire évolue de manière plus concrète. On pourrait déplorer que l'action est parfois un peu lente, mais le tome 6 semble être une suite directe. En tout cas on retrouve les critiques sur le système politique ce qui prouve une fois plus l'avance qu'avait pris Herbert sur ces questions.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (4739) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}