Jack l'éventreur démasqué

La légende macabre de Jack l'éventreur m'a toujours fascinée, non pas dans l'admiration pour ce personnage monstrueux, bien au contraire, mais par le fait que 135 ans après les faits, personne ne connaisse son identité, à moins que volontairement elle n'ait pas été révélée, car elle touchait de hauts personnages de la monarchie britannique, et qu'il fallait étouffer un éventuel scandale, ce qui expliquait cette "omerta" sur ces crimes odieux.
Depuis 1988, date à laquelle, devait soi-disant être levé le secret sur ladite affaire, j'ai lu et vu beaucoup de documentaires, ou films adaptés. le film (ou téléfilm) qui m'a le plus captivé est celui avec Michael Caine en inspecteur Abberline car l'intrigue était bien construite et le suspect plausible.
Je n'ai pas lu le livre de Stéphane Bourgoin , même s'il est sur un rayon de ma bibiothèque car le récent scandale de 2020, révélant son imposture m'a fait douter de tous ses écrits, donc j'ai laissé tomber cet ouvrage.
Lorsque j'ai vu le titre alléchant de "Jack l'éventreur démasqué, l'enquête définitive", dans les ouvrages référencés sur ce sujet, je me suis procuré ce livre, ne sachant pas trop ce qu'il en était. J'ai failli renoncer à le lire en constatant certaines critiques négatives publiées sur ce site mais j'ai décidé de ne pas en tenir compte et de me faire mon propre avis.
J'avoue que j'ai lu le livre très rapidement car il se lit très bien, comme une intrigue policière.
L'auteure a consacré 20 ans de sa vie à ses recherches sur le sujet et cela se ressent tout au long du livre, qui est bien étayé par des extraits de lettres, des extraits de journaux, un suivi de l'enquête initiale de 1888, des photos etc.
Contrairement à d'autres, je n'ai pas trouvé que son cheminement intellectuel pour désigner le suspect potentiel, soit bizarre. D'ailleurs à la fin de l'ouvrage une psychologue criminologue agréée par la cour d'appel de Paris et expert européen, valide totalement la possibilité que le suspect supposé soit bien le bon, de par l'étude de son profil psychologique, ce qu'on appelle désormais le profilage, méthode employée depuis très longtemps par le FBI et désormais, partout dans le monde, car la méthode a fait ses preuves apparemment.
Par contre je suis plus mitigée sur le fait d'avoir LA CERTITUDE que le coupable désigné soit le bon. de ce côté l'auteure est sans doute trop catégorique, trop sûre d'elle.
Je pense que son raisonnement est juste et personnellement, je désignerai ce haut gradé de Scotland Yard comme un suspect potentiel très plausible, ce qui expliquerait par ailleurs, le secret observé sur cette affaire, pour ne pas dire le scandale potentiel étouffé par les hautes instances britanniques. Mais il y a eu beaucoup d'autres suspects à ce jour, et aucune preuve pour justifier définitivement que cet individu soit bien le bon "Jack l'éventreur".
J'ai lu dans les critiques précédentes qu'il y avait parfois des répétitions dans les paragraphes ou les tournures. Je les ai notées aussi mais je me suis fait la réflexion que l'auteure voulait peut-être insister sur ses propres convictions, afin que nous "lecteurs", nous soyons convaincus de la véracité de ses "dires".
Alors que vous soyez convaincus ou non, je pense que l'ouvrage est intéressant à lire, ne serait-ce que pour vous exposer une nouvelle théorie sur ce mystère, qui va sans doute le rester encore très longtemps.

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Ci-dessous un poème écrit par moi, voilà une dizaine d'années, publié dans un de mes recueils de poésies, ainsi que sur mon site sherryyanne.com
http://www.sherryyanne.com/pages/mes-poemes/petites-histoires-envers-et-contre-tout/la-legende-de-jack.html

LA LÉGENDE DE JACK

La calèche de la mort s'enfuit dans le noir.
Un corps mutilé gît, sans vie, sur le trottoir.
Jack vient de sacrifier encore une fois,
Une pauvre fille, prostituée aux abois.

La pauvreté règne dans ce lieu mal famé,
Les truands côtoient les putains désabusées.
On fréquente plus les bars que les chapelles.
Une vraie faune survit à White Chapel.

L'ange de la mort a déjà frappé cinq fois.
La population apeurée, est en émoi.
Les filles de joie arpentent dans la terreur,
Les rues, priant pour ne pas croiser le tueur.

On dit que c'est un virtuose de la pince.
Certains prétendent aussi qu'il serait prince.
Le bruit court qu'il serait médecin. Qui l'eût cru ?
Nul ne le saura ! L'étrangleur a disparu !

Les archives se sont à jamais refermées,
Le siècle est passé, rien ne fut révélé.
Jack a fait couler autant d'encre que de sang.
Le mystère demeurera toujours vivant.

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Viviane BARNET-BROSSE alias SHERRY YANNE 2 août 2013
Recueil PETITES HISTOIRES EN VERS ET CONTRE TOUT

Lien : http://www.sherryyanne.com/p..

Il est des affaires, comme celles de "Jack l'Éventreur" qui passionnent les lecteurs depuis des décennies, voire plus. En effet, voilà près de 135 ans, que l'identité de Jack l'Éventreur fait l'objet de bien des allégations.
Dans cet ouvrage, Sophie Herfort en expose une supplémentaire. Bien que celle-ci soit fort intéressante, ce n'est qu'une théorie supplémentaire qui ne s'appuie que sur des présomptions mais aucune preuve concrète. Il est alors présomptueux de sa part de nommer cet ouvrage comme étant "l'enquête définitive" et d'affirmer que le tristement célèbre tueur est enfin "démasqué" après sa longue enquête.
Cependant, son travail est très bien renseigné, tous les faits y sont bien détaillés et le lecteur a envie de croire à cette théorie.
Je conseille cet ouvrage aux passionnés de Jack l'Éventreur.

*** Un tueur devenu policier ?***


Plus de cent ans après, Jack l'éventreur est toujours encore connu de nos jours, inspirant curiosité, questionnement, pourquoi, comment et surtout QUI ? ... Et pourtant .. Pourrions-nous dire : comment ça se fait qu'un "petit tueur en série, n'ayant 'QUE' cinq crimes à son actif" est probablement le plus populaire des meurtriers dans le monde entier et ce ... plus d'un siècle après les faits ?

Tout ça a taraudé l'auteur Sophie Hertford, qui, pendant de très nombreuses années a consacré à cette enquête une grande partie de son existence poussant jusqu'à l'obsession le désir de percer le mystère. Véritable travail d'investigation cherchant documents, archives, prises de risques et rencontres auprès de Scotland Yard, qui sont les principaux concernés puisque à l'époque ils n'auraient pas été blanc comme neige !

Après des années et des années d'enquête, les preuves semblent accablantes vis à vis d'un certain Mellville MacNaghten, qui semblerait pour l'auteur, le coupable !
Un criminel hors catégorie, sanguinaire, ayant un dégoût vis à vis des prostituées, provoquant, manipulateur, scriptomane et ... devenu un patron de Scotland Yard !

L'enquête est passionnante certes et vraiment tout ce regroupe laissant peu de place au doute.

Mais ... a-t-on le droit, même plus d'un siècle plus tard, accuser ainsi quelqu'un ? Un nom ? ... Et les descendants si il y a ? Comment vivent-ils cela ?
Même si la propre fille de Melville Macnaghten, alors patron de Scotland Yard, affirme via des lettres et documents qu'elle soupçonnait sont père d'être Jack l'éventreur, peut-on encore le désigner comme tel ?
Car, rien ne prouve formellement, physiquement et matériellement, de façon irréfutable, que Macnaghten est Jack l'éventreur !
Il faut bien sûr se poser cette question même si l'auteure a fait un travail admirable, mais je pense que dans son excitation d'enquêtrice, certaines "preuves" (pour elles) sont informelles pour moi, d'un point de vue extérieur ...

Jack l'éventreur, celui qui porte si bien son nom, n'aurait pas fait un pli aujourd'hui avec nos techniques modernes scientifiques, c'est certain, mais à l'époque l'enquête sur ces meurtres dans le quartier le plus misérable de Londres - Whitechapel - a été bafoué d'une manière à se poser des questions ...

Je conseille toutefois cette lecture qui est très intéressante, pour ceux qui se demande encore aujourd'hui : Mais qui était Jack l'éventreur ?
Pour moi : on ne sait toujours pas ...

Je viens de finir le livre...la théorie est plus que séduisante et on a très envie d'y croire...mais quel ton péremptoire et quelle auto-suffisance. Pas de place pour le doute. Et comme avec Patricia Cornwell qui accusait définitivement Walter Sickert le peintre, on pense aux descendants qui découvrent un jour que papi était en fait un gros psychopathe.Sympa. Dans le livre de Sophie Herfort, Macnaghten est donc le coupable et personne n'a fait d'enquête concluante, à part elle. Un peu rapide. Voilà donc comment en trois jours un homme qui, humilié par Charles Warren le chef de Scotland Yard, devient un criminel sadique, alors même qu'il vient de s'installer avec femme et enfants à Londres (d'ailleurs sa vie intime n'est pas vraiment évoquée et la femme de Macnaghten n'a manifestement jamais ouvert la bouche). Sophie Herfort martèle régulièrement dans le livre (oui, parce qu'elle a tendance a beaucoup répéter ce qu'elle dit, des fois qu'on serait bête) cette scène d'humiliation qui serait le point de départ de tout le processus. Pour le reste de l'argumentation, il y a beaucoup de citations plus ou moins tronquées (qui vont évidemment dans le sens de sa théorie) mais une construction qui montre un vrai travail de recherche. C'est bien dommage que Sophie Herfort ait succombé aux sirènes du marketing. On aurait apprécié moins de points d'exclamations , de redites , de véhémence et de compliments sur son propre travail. Elle n'est ni la première ni la dernière à faire des recherches, un peu de modestie aurait rendue la lecture du livre bien plus passionnante. Je n'ai pas trouvé d'articles de presse anglais commentant sa publication, mais comme il est paru déjà depuis pas mal de temps, on ne peut rien en conclure. En attendant, pour ceux qui le peuvent, allez donc voir au Petit Palais l'exposition sur Walter Sickert, ce curieux peintre dont le nom revient assez souvent dans les théories des ripperologues, pas seulement en tant que coupable potentiel .Curieusement, dans la boutique de l'exposition, on ne trouve que le livre de Sophie Herfort et pas celui de Patricia Cornwell. On se demande pourquoi ! (allez, moi aussi j'ai droit aux points d'exclamation)

Encore un suspect. Encore un ! Ce livre nous entraîne dans les bas fonds du Londres de l'époque victorienne où évoluaient le tueur et ses victimes. Sophie Herfort s'efforce de reconstituer le plus fidèlement possible la vie et les dernières heures des malheureuses femmes, l'itinéraire du tueur ainsi que la découverte des corps et les investigations de la police. le souci d'authenticité est réel, et le livre foisonne de détails inédits sur les procédures d'enquête et les techniques d'autopsie de l'époque . Cela donne parfois au récit un côté un peu morbide et angoissant qui ne m'a pas déplu. Ainsi, même si les clichés sont rares, on frissonne en imaginant les sorties nocturnes d'un éventreur assoiffé de sang.

1888, Londres, quartier de Whitechapel : Dans la nuit du 31 août, le corps d'une prostituée répondant au nom de Mary Ann Nichols git dans une mare de sang. On ne le sait pas encore mais il s'agit du premier crime d'un certain Jack l'Eventreur. Quatre autres assassinats suivront. Les victimes sont toutes des femmes et pour la plupart des filles de joie. le tueur en série ne fait pas de détails : gorge tranchée, abdomen ouvert, reins et utérus retirés, leurs organes sont extirpés. Pour les enquêteurs, cela ne fait aucun doute : le meurtrier possède forcément des notions en chirurgie.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

Jack l'Eventreur... Cet homme dont personne ne peut affirmer avec certitude qui il était est devenu si célèbre qu'il pourrait faire partie de la pop culture.

Comme d'autres avant elle, Sophie Herfort nous propose un historique sur ce tueur en série et les principaux suspects qui ont été désignés depuis plus de 150 ans. Et à son tour, l'auteure nous propose une nouvelle piste qui n'avait pas été explorée jusqu'à maintenant.
Sa théorie est étayée de nombreux faits très troublants et sa thèse en plus d'être richement documentée et argumentée est convaincante.

J'ai pour ma part, autant apprécié les rappels historiques que le portrait psychologique du suspect.

J'ai dévoré ce livre !
Il se lit très bien et est bien documenté. Une fois le livre terminé vous êtes convaincus qu'elle tient le coupable !
Comme toujours dans ce type d'affaires, la vérité restera toujours un mystère et on ne pourra jamais être sûr de l'identité du coupable. Ici, l'enquête est très bien menée et convaincante. Avec un peu de psychologie il semblerait que l'auteure nous mène tout droit au coupable.
Il lui a fallu 20 ans pour finaliser sa thèse et celle-ci a été validée par certains experts et exposée au musée des Docklands de Londres.

Encore une enquête sur Jack l'éventreur avec un suspect pointé ! Un homme auquel personne n'a songé, avec un sadique qui avait la pénible habitude d'égorger ses victimes, puis de leur ouvrir le bas-ventre afin de récupérer l'utérus, le haut du vagin ou un morceau de vessie. Un nouveau nom offert en pâture ! A chacun de voir, car il s'agit du énième coupable offert aux lecteurs …

Excellent livre où l'auteur met en avant toutes les preuves de la culpabilité de Melville M. qui n'a jamais été inquiété, bien qu'il aie signé ses crimes abjectes et les as revendiqués dans de nombreux courriers envoyés à Scotland Yard.
Le jeu du chat ( ou chacal) et de la souris : "Attrape-moi si tu peux !"....