Citations sur Les Aventures de Tintin, tome 17 : On a marché sur la L.. (59)
Cet individu nous a excusés, nous exigeons des insultes!
En somme, si je comprends bien, c'est la même chose que pour le départ, sauf que c'est exactement le contraire.
- Quand on a contemplé pareil spectacle, eh bien, on peut mourir!
- Euh!... Oui, évidemment... Mais, personnellement, si ça ne vous dérange pas, je ne suis pas pressé!
Et comment sait-on qu'il n'y a personne puisque personne n'y est jamais venu?
— Dire que nous foulons ce sol de la Lune où jamais la main de l'homme n'a mis le pied !
— C'est inouï ! C'est prodigieux ! C'est incroyable ! Dire que, dans quelques minutes, où bien nous marcherons sur le sol de la Lune, ou bien nous serons tous morts. C'est merveilleux !
— Qu'est-ce que c'est que ça ?
— Ça ? C'est un signal transmis par le radar qui nous avertit qu'une grosse météorite se dirige vers nous. Nous allons maintenant savoir si le système automatique que j'ai fait installer à bord fonctionne convenablement.
— Et comment saurez-vous qu'il fonctionne ?
— Oh, c'est simple. Si tout se passe comme je l'espère, ce système automatique, commandé par le radar, doit agir sur les commandes de direction et empêcher ainsi la fusée d'entrer en collision avec la météorite. Sinon...
— Sinon quoi ?
— Sinon, c'est encore plus simple : nous entrons en collision avec la météorite, et nous sommes proprement pulvérisés ! Mais rassurez-vous : nous n'allons pas tarder à être fixés !
— Allo, allo, professeur Tournesol ? Ici, Tintin ! Le capitaine s'éloigne de plus en plus, attiré par la masse d'Adonis.
— Il s'éloigne ? En effet, c'est normal ! Il est lui-même devenu satellite d'Adonis !
— Mon Dieu, c'est épouvantable ! Il y a certainement quelque chose à faire !
— Oui, bien sûr ! Il faut immédiatement avertir la Terre et lui annoncer qu'Adonis a un nouveau satellite du nom d'Haddock !
L'instant est solennel... La porte extérieure tourne lentement sur ses gonds et... Oooh !... Quel spectacle hallucinant ! C'est… comment vous le décrire ?... Un paysage de cauchemar, un paysage de mort, effrayant de désolation… Pas un arbre, pas une fleur, pas un brin d'herbe… Pas un oiseau, pas un bruit, pas un nuage… Dans le ciel, d'un noir d'encre, il y a des milliers d'étoiles... mais immobiles, glacées, sans ce scintillement qui de la Terre nous les fait paraître si vivantes !
Dire que nous foulons ce sol de la Lune où jamais la main de l'homme n'a mis le pied !