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sur 875 notes
Janvier 1929 : Tintin fait sa 1ère apparition dans le Petit Vingtième. Ni une, ni deux, le journal l'envoie en URSS. Objectif : voir si le paradis rouge est une réalité ou un mythe. Décrypter la propagande et déjouer les pièges, l'intrépide reporter, encore un peu fier, va avoir fort à faire. À peine sorti d'une tentative d'attentat contre lui, il a le don de replonger dans les embrouilles à vitesse grand V.

Sorti en 1930, ce 1er album pourra dérouter celles et ceux qui connaissent et apprécient les aventures de Tintin à travers les albums couleurs édités ultérieurement. le trait est encore enfantin, le rythme celui d'un slapstick - ces films muets où gags visuels et poursuites s'enchaînent sans le moindre temps mort - et l'histoire encore loin des scénarios à venir. Il ne ravira pourtant pas que les amateurs et curieux d'antiquités.

Après Zig et Puce de Daniel Saint-Ogan - auquel Hergé rend hommage ainsi qu'à l'aîné Benjamin Rabier quand Milou bat la campagne en tenue de demi-léopard -, Tintin au pays des Soviets distille un vrai plaisir à qui a su garder une âme et des yeux d'enfant. le suspense, l'humour et les rebondissements abondent. le rythme du feuilleton nous tient en haleine. le rusé et ici encore un peu orgueilleux Tintin aime tellement se jeter dans la gueule du lion !

À ce rythme, chacun en prend pour son grade et, grâce aux événements comme à son fidèle Milou, Tintin révise même un peu sa conduite. Au grand plaisir des enfants qui à partir de cet album vont le suivre comme un héros et un modèle, à l'instar de leurs chefs scouts - ah, la scène où le jeune reporter, téméraire et tenace, scie un arbre pour refaire une hélice à son avion avec... un canif ! Hergé savait-il qu'en même temps qu'il créait Tintin, il inventait le prototype de Mac Giver ?
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Avec cette lecture, je repars à la découverte des aventures de Tintin. Ce premier volume en noir et blanc, que je découvre pour la première fois, est une bonne introduction de ce petit personnage dans notre univers de lecteur. Il n'y a pas une seule page où le petit reporter et son chien ne se retrouvent pas dans une situation dangereuse de laquelle ils en sortent toujours vivant sans problème. Un bon moment de lecture
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Cette BD ne vaut que du point de vue 'historique'. Sinon, ce n'est qu'une suite de situations plus improbables les unes que les autres, avec un 'scénario' quasi inexistant. Milou s'y avère plus intelligent ( ou moins bête) que Tintin . On se lasse très vite de tout cela et même les dessins, à la limite du bâclé, finissent par devenir agaçants....
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Je sais qu'à l'heure actuelle il n'est plus de bon ton de dire qu'un livre nous a plu s'il ne remplit pas les quotas de bienpensance et bienséance; il n'en reste pas moins que petite, et cela remonte aux année 70, Tintin devait se battre avec Astérix pour avoir la primeur de mes lectures.
Et s'il doit n'en rester qu'un ce sera celui-là car en plus d'être le premier tome des aventures de notre reporter, c'est aussi celui qui avait et a gardé mes faveurs au cours de multiples relectures.
Ni repentance ni résistance, juste un temps révolu dont les générations actuelles devraient parfois s'inspirer sinon nous finirons tous, comme Tintin dans un pays totalitaire, égalitariste à moins qu'Orwell passant par là nous rappelle que:
Tous les hommes sont égaux et certains sont plus égaux que d'autres
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Chroniquer un Tintin est toujours un plaisir, tellement l'oeuvre d'Hergé est pleine de poésie.
Ce premier opus des aventures du petit reporter à la houppette ne fait dans la dentelle. D'emblée, Hergé sort l'artillerie lourde en envoyant son héros dans le chaudron tourmenté du soi-disant paradis rouge.
En effet, si l'auteur a décidé de situer les aventures de Tintin en Union Soviétique, c'est pour montrer au monde entier les mensonges de la propagande bolchevique, alors que cette dernière a déjà contaminé les esprits des intellectuels occidentaux béats d'admiration devant cette société socialiste et l'homme nouveau qui doit en découler.
Tintin avec le panache et l'audace qui le caractérise ne va pas tarder à découvrir les inepties et supercheries d'un monde opaque et répressif ou tout n'est que façade. Entre élections truquées, usines de carton-pâte, surveillance permanente, famines, spoliations, etc...,Tintin dénonce…
Si le ton est aussi virulent, c'est que l'auteur connaît la réalité de ce pays et les horreurs qui s'y passent. Grâce au témoignage de diplomate en poste en Russie, des informations fiables ont pu sortir sur la réalité de ce régime totalitaire.
D'ailleurs, si certains esprits grincheux à l'époque ont taxé cette BD de 1929 pourtant prémonitoire, d'oeuvre anticommuniste primaire, ils ont vite cessé leurs polémiques avec dès 1936, le témoignage accablant du grand écrivain André Gide après son retour d'un voyage en URSS, dont il fera un livre extraordinairement instructif sur la dictature bolchevique, livrant un réquisitoire implacable plein d'amertume alors que lui-même était communiste.
Ce Tintin à peut-être tous les défauts du monde en tant que première BD d'un jeune auteur, mais sûrement pas celle du manque d'engagement, Hergé choisissant immédiatement son camp, celui de la liberté et de l'humanité.


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Ce qui saute aux yeux c'est que ce tome est vraiment une ébauche du personnage. Puisqu'en réalité c'est très loin de mon souvenir de Tintin. Ici presque toutes les péripéties sont réglées par la violence venant de Milou ou de Tintin lui-même. Je ne compte pas non plus le nombre de fois où Tintin survit par miracle à ses accidents de voiture et autres...
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Se replonger dans le premier album d'Hergé a le mérite de nous montrer combien le personnage de Tintin a évolué.
En effet dans ce premier tome nous découvrons un garçon peu sympathique, bagarreur, roublard, vantard. Les traits sont peu travaillés, le personnage de tintin est plus grand que dans les albums suivants, son expression plus dure.
Seul Milou est déjà bien abouti.

Dans Tintin au pays des Soviets, pas de véritable histoire : Hergé nous propose une suite d'aventures et de bagarres tout en profitant de l'occasion pour faire une description très à charge du peuple russe et de ses gouvernants.
Un album dont l'intérêt est bien qu'il est un point de départ mais qui, plus que les autres, à difficilement vieilli.

A regarder comme un cahier de croquis d'autant qu'il est en noir et blanc
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Cette première aventure de Tintin (en noir et blanc) devrait plutôt être considérée comme une forme d'ébauche, un premier essai d'Hergé avant d'arriver à "Tintin au Congo" et "Tintin en Amérique", dont la forme est plus proche des aventures qui suivront. Les dessins sont plus simplistes et l'humour plus enfantin. Finalement, seul le fait qu'il s'agisse de la première aventure du reporter rend ce livre intéressant par rapport au reste de la série. Cela ne signifie pas que tout est à jeter, bien au contraire. C'est juste que ce livre est très différent des autres tomes de la série des "aventures de Tintin".
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J'ai lu tous les albums de Tintin sauf celui-ci. Je le lis donc pour la première fois aujourd'hui bien qu'il soit depuis longtemps dans ma bibliothèque.
Et je ne suis pas très embalée par cette lecture. Les dessins sont très simples et le scénario pas très élaboré, on dirait plutôt une suite d'aventures ou de gags, certains m'ont d'ailleurs évoqué les vieux dessins animés de Walt Disney. D'autres sont complètement irréalistes... Je ne retrouve pas non plus les personnages que je connais. Milou parle beaucou (trop) et Tintin semble agir sans réfléchir. Rien à voir avec les aventures construites des albums suivants.
Il est malgré tout intéressant de voir les premiers dessins et la naissance du personnage que tout le monde connaît.
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On retrouve le célèbre reporter Tintin qui se rend au "pays des soviets" avec son fidèle compagnon Milou.
Premier tome des aventures de Tintin.
A l'origine en noir et blanc, je découvre la version mise en couleur en 2016.

Les moyens de transport sont mis à l'honneur dans ce tome toujours en mouvement : voiture, avion, train, et même cheval.
Des péripéties multiples liées à la venue de Tintin en Russie, qui n'est pas du goût du régime communiste qui craint de voir sa propagande dévoilée au grand jour.
Le duo va réussir à déjouer de façon maline et parfois avec une touche de chance les tentatives de le faire taire.
C'est intéressant de voir comment étaient dessinés les personnages et leur caractère à l'origine : Milou passait pour le plus méfiant et malin des 2.
Malheureusement, il n'y a pas vraiment de scénario, c'est dommage : il s'agit d'un enchaînement de mésaventures pour permettre de faire découvrir le bolchévisme et ses travers.
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