Au milieu du XVIIIème siècle, dans le gévaudan, on a moins peur du loup que du Diable. Heureusement, il y a des hommes, tel Jean Chastel, qui savent protéger le monde du Malin grâce à leurs potions et leurs amulettes. Dans le pays, on respecte autant cet homme qu'on le craint. Quant à son fils Antoine, un garçon sauvage et solitaires, on le craint seulement. Et lorsq'un animal étrange et insaisissable se met à ravager les campagnes, égorgeant les vachers et étripant les bergères, le père Chastel se dit impuissant à l'arrêter.
La Bête du Gévaudan a déjà fait coulé beaucoup d'encre et déroulé beaucoup de pellicules au cours des dernières années. Mais ce cours roman est original par son approche, l'histoire étant racontée ici, non du point de vue des victimes, ni d'un enquêteur quelconque mais du maître de
la bête. L'aspect psychologique et les sentiments humains(désir de domination, cruauté mais également amour) sont bien traités et dans l'ensemble le récit est bien documentée d'u point de vue historique, sauf peut-être en ce qui concerne l'identité de
la bête dans ce qu'elle aurait pu (ou n'aurait pas pu) être.