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sur 77 notes
Sur les terres désolées de Lozère hantées par les loups, le diable et
les superstitions, une bête inconnue s'attaque aux femmes et aux enfants. Délaissant les troupeaux, elle fait des victimes par dizaines. Traqué par les Dragons et les Louvetiers du roi, le monstre semble se volatiliser après chaque crime. Furieux, Louis XV envoie Antoine de Beauterne, le grand louvetier du royaume. En vain. Les rumeurs enflent.
En revisitant le mythe sanguinaire de la bête de Gévaudan, Catherine Hermary-Vieille imagine la bête tueuse sous la domination d'un homme que la vie aurait cruellement meurtri.

Dans ce pays hostile endormi une bonne moitié de l'année par la neige, le silence et le froid, Il fallait casser la glace pour avoir de l'eau, on ne sortait que pour chercher du bois et donner à manger au bétail.
Le jeune Antoine ne tenait debout, sous la domination d'un père un peu sorcier, qu'en nourrissant des rêves que personne ne pouvait concevoir.
Et un jour Antoine est parti sur un grand bateau avec des espoirs de rencontres et d'une vie meilleure.
Le destin cruel en décida autrement et le transforma en fauve.
L'écriture est précise, brutale, lyrique parfois dans les descriptions de la nature.
Le texte, envoûtant, explore les méandres de l'âme humaine et plonge dans les profondeurs du mal absolu en suivant l'enchaînement des évènements qui font basculer un être vers la folie.


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La bête du Gévaudan continue de faire couler beaucoup d'encre...
Catherine Hermary-Vieille, nous conte sa version des faits avec une très belle plume.
Par contre, âme sensible s'abstenir car ce roman est vraiment glauque. Scène de violence, de viol et j'en passe s'enchaînent dans ces pages. Antoine, le personnage principal du roman est tout sauf un tendre.

C'est un court roman qui se lit très vite, j'ai presque envie de dire que je l'ai dévoré, mais vu le contexte, il faut peut-être que je m'abstienne.

Le contexte historique est intéressant, on voit comment on évolue dans la campagne, car on parle toujours habituellement de Versailles. On sent la révolution, pointer le bout de son nez dans certains passages.

Pas de coup de coeur mais une belle découverte.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Une lecture brute, sauvage, violente et forte, comme cette Bête qui hante la forêt de la Besseyre-Saint-Mary en Gévaudan. le début du livre décrit la nature telle que je l'aime : indomptable, lumineuse, renaissante, généreuse, douce, revigorante, foisonnante, habitée.... La suite parle de la transformation de l'homme - à qui on a pris toute sa dignité - à la bête qui cherche à assouvir ses besoins primaires. Les limites entre l'humanité et la bestialité sont franchies. Tout ce qui compte désormais, c'est de tuer et d'assoir sa suprématie en semant la terreur, sans émotions, sans sentiments.
C'est cru. Glauque. Glacial.
Je referme ce livre et je sors de l'enfer...
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La naissance de la bête du Gévaudan.
Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est de suivre l'évolution d'un homme se sentant incompris, mal aimé. Sombrant dans la folie pour en finir epuisé.
Entre l'Homme et la Bête, il suffit d'un pas.
Un ouvrage perturbant et bien mené malgré un manque de développement sur certains passages.
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Version exotique de la Bête du Gevaudan .

Nous sommes bien dans le pays du Gevaudan, quelques années après les sinistres exploits de la Bête mais si les loups sont devenus moins nombreux, ils ont été tellement chassés , la mentalité des habitants évolue peu et la peur demeure .

Jacques Chastel, le guérisseur, vit à l'écart du village , ne le dit-on pas un peu sorcier , avec ses deux fils .

Le cadet , Antoine, rêve d'une autre vie et de rivages plus souriants et part à l'aventure vers le Sud détroussant au passage quelques bergères innocentes.

Mais la chance ne sourit pas toujours aux audacieux et les pirates qui capturent le bateau sur lequel il s'était embarqué vendent le jeune homme comme esclave à Alger dans un palais où il est en charge des soins aux animaux sauvages, bien loin de ses rêves de splendeur et de richesse .

Revenu dans son pays natal avec comme seule richesse ,une hyène qu'il a élevée, il reprend sa vie de forestier mais marqué par les échecs et par la mutilation qu'il a subi en Algérie , il emmène sa bête tuer bergères et enfants, un besoin irrépressible de sang et de violence .

Qui est vraiment la Bête ? la question ne se pose même pas ...

La fin a été d'autant plus incompréhensible pour moi et je n'ai pas vraiment apprécié ce roman : manque de crédibilité et de souffle lyrique par rapport à ce que j'avais déjà pu lire de Catherine Hermary-Vieille .
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Fin du 18e siècle, tandis que Louis XV occupe Versailles, Antoine décide de quitter la ferme familiale pour conquérir le monde. Malheureusement, il est fait prisonnier par des pirates qui l'emmènent à Alger où il s'occupera de la ménagerie du Dey. Après quelques années et de nombreux tourments, il parvient à s'enfuir avec une hyène qu'il a domestiquée et revient dans son Gévaudan natal. Meurtri dans sa chair et dans son âme, il n'a plus qu'une idée en tête: se venger des hommes.

Reprenant la légende de la bête du Gévaudan, l'autrice prend le temps de construire le caractère de son personnage principal de l'autre côté de la Méditerranée. Entre roman noir et thriller, la tension dans ce court roman est assez intense. Les scènes violentes sont nombreuses mais généralement esquissées, laissant l'imagination du lecteur faire le reste.
L'ensemble tient assez bien la route, les décors sont suffisamment bien décrits pour qu'on imagine très vite les loups, la neige, l'abri de fortune d'Antoine, les battues...
J'ai par contre regretté un réel manque d'ancrage historique qui aurait sans conteste apporté un plus à l'intrigue.
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Au XVIIIe siècle, en Gévaudan, le père Chastel soigne les habitants du petit village de la Besseyre-Sainte-Marie, à sa manière avec des plantes, des potions, des amulettes... "On le respecte, il fait peur aussi".
Son fils aîné cultive la terre.
Le cadet Antoine garde forestier devient de plus en plus sauvage. Son désir de voyage le conduira jusqu'à Alger où il se retrouvera prisonnier du dey à s'occuper de sa ménagerie. Cet homme solitaire reviendra, avec un compagnon surprenant.
Une plongée de 160 pages dans la noirceur de la forêt et de l'âme humaine. Surprenant.
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Une bonne histoire alternative de la bête du Gevaudan, l'écriture est belle, les phrases bien faites.

Je regrette tout de même la direction que prend l'auteure sur la personnalité du personnage principal, trop noir trop torturé, trop malsain.

Heureusement c'est un livre très court, on prend plaisir tout de même à suivre ce voyage et ce retour au pays, meurtrier.

À lire juste si vous en avez l'occasion, pour passer le temps.
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Sortant d'un autre roman sur la bête du Gévaudan, j'ai voulu poursuivre dans ce mystère mais j'avoue que je n'ai pas, et de loin, ressenti les mêmes émotions que dans C'était la bête. le personnage central est trop déplaisant (même si c'est indispensable à l'histoire certes...), le livre est court et aurait mérité d'être mieux exploité à certains passages. Au final une lecture assez plaisante mais qui laisse un gout d'inachevé.
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Une version revisitée de la bête de Gévaudan.

Au XVIII le siècle , au fin fond de la Lozère des enfants sont assassinés avec sauvagerie.
On attribue les crimes à une bête sauvage. Dans ce village vit une famille dont l'un des fils devient garde forestier. Il part à la découverte du monde et se fait embaucher comme marin, mais lors de ce voyage en mer, il sera enlevé et deviendra esclave. Il sera en charge de s'occuper d'animaux et notamment d'une hyène avec laquelle il liera des liens très forts.
Un jour il réussira à s'évader et reviendra au pays avec la bête....
Celle-ci deviendra l'arme d'un tueur en série.

Un livre lu d'une traite, à la fois captivant, prenant et terrifiant. le style est net et précis et très efficace. Une véritable découverte et un coup de coeur auquel je ne m'attendais pas.
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