AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Siddhartha (329)

Le contraire de toute vérité est aussi vrai que la vérité elle-même !
Commenter  J’apprécie          00
Chaque péché porte déjà en soi sa grâce, tous les petits enfants ont déjà le vieillard en eux, tous les nouveau-nés la mort, tous les mortels la vie éternelle
Commenter  J’apprécie          00
Cet homme, ce Buddha était, jusque dans les mouvements de son petit doigt, la sérénité même. Cet homme était un saint.
Commenter  J’apprécie          00
Il n'y a qu'un savoir, ô mon ami, et qui est partout, c'est l'Atman, qui est en moi, en toi, et dans chaque être. Et voilà pourquoi je commence à croire qu'il n'est pas de plus grand ennemi du vrai savoir que de vouloir savoir à tout prix, d'apprendre.
Commenter  J’apprécie          00
Mais, toi et moi, est-ce que nous savons à quoi il est appelé, à quelle voie, à quels actes, à quelles souffrances ? Et celles-ci ne seront pas petites, car il a le cœur fier et dur, et les êtres de sa sorte sont destinés à souffrir beaucoup, à s’égarer souvent, à faillir souvent, à charger leur conscience de nombreux péchés.
Commenter  J’apprécie          00
C'est alors qu'il eut, profonde, plus profonde que jamais, l’impression de l’indestructibilité de chaque vie, de l’Éternité de chaque instant.
Commenter  J’apprécie          00
Et il trouva cette réponse : « C’était le moi dont je voulais savoir le sens et l’essence. C’était le moi dont je voulais me défaire, que je voulais anéantir. Mais je ne l’ai pu. J’ai pu le tromper seulement, le fuir, je n’ai pu que me dissimuler à lui. Ah ! vraiment, rien au monde n’a tant occupé mes pensées que mon moi, rien, autant que cette énigme que je vis, que je suis un, séparé de tous les autres, isolé, en un mot que je suis Siddhartha. Et il n’est pas une chose au monde que je connaisse si peu que moi-même, que Siddhartha ! »
Commenter  J’apprécie          00
Citation très longue que je ne veux pas décomposer en plusieurs morceaux, même si certains passages trouveraient leur unité.(2 passages ont déjà été cités)

"Les hommes! il les considérait maintenant tout autrement qu'autrefois: il les jugeait avec moins de présomption, moins de fierté; mais en revanche il se sentait plus près d'eux, plus curieux de leurs faits et gestes, plus intéressé à eux. Quand il lui arrivait de passer des voyageurs de condition inférieure, des marchands, des soldats, des femmes de toutes catégories, ces gens-là ne lui semblaient plus aussi étrangers qu'autrefois; il les comprenait, il comprenait leur existence que ne réglaient ni idées ni opinions, mais uniquement des besoins et des désirs; il s'y intéressait et se sentait lui-même comme eux. Quoiqu'il approchât de la perfection et qu'il portât toujours les traces de sa dernière meurtrissure, il lui semblait pourtant que ces hommes simples étaient ses frères; leurs vanités, leurs convoitises et leurs travers perdaient leur ridicule à ses yeux, ils valaient la peine d'être compris, d'être aimés et même vénérés. L'amour aveugle d'une mère pour son enfant, la sotte présomption d'un père aveuglé par son attachement pour un fils unique, l'irrésistible et folle envie qu'éprouve une jeune femme coquette de se parer de bijoux pour attirer sur soi les regards admirateurs des hommes, tous ces besoins, tous ces enfantillages, toutes ces aspirations, naïves, déraisonnables, mais dont la réalisation donne à la vie un si puissant élément de force, ne semblaient plus maintenant aux yeux de Siddhartha choses si négligeables, si puériles; il comprenait que c'était pour elles que les hommes vivaient, que c'était pour elles qu'ils accomplissaient l'impossible, pour elles qu'ils faisaient de longs voyages, pour elles qu'ils s'entretuaient, qu'ils enduraient des souffrances infinies, qu'ils supportaient tout; et c'est pour cela qu'il se sentait capable de les aimer; il voyait la vie, la chose animée, l'Indestructible, le Brahma dans chacune de leurs passions, dans chacun de leurs actes. Ces hommes, ils étaient aimables et admirables dans l'aveuglement même de leur fidélité, dans l'aveuglement de leur force et de leur persévérance. Rien ne leur manquait, et le savant, le penseur, ne leur était supérieur que par une petite, une bien petite chose: la conscience qu'il avait de l'Unité de tout ce qui vit. Et Siddhartha en arrivait même à se demander à certaines heures si ce savoir, cette idée, avait bien toute l'importance qu'on lui attribuait, si lui-même n'était pas peut-être le jouet des hommes-penseurs, des hommes-enfants-qui-pensent. Pour tout le reste, les hommes égalaient le sage et parfois lui étaient bien supérieurs, comme certains animaux nous semblent aussi supérieurs à l'homme, par l'inflexible ténacité qu'ils apportent à l'accomplissement des actes nécessaires à leur vie. Peu à peu se développait et mûrissait en Siddhartha la notion exacte de ce qu'est la Sagesse proprement dite, qui avait été le but de ses longues recherches. Ce n'était somme toute qu'une prédisposition de l'âme, une capacité, un art mystérieux qui consistait à s'identifier à chaque instant de la vie avec l'idée de l'Unité, à sentir cette Unité partout, à s'en pénétrer comme les poumons de l'air que l'on respire. Tout cela s'épanouissait en lui peu à peu, se reflétait sur la vieille figure enfantine de Vasudeva et se traduisait par ces mots: harmonie, science de l'Eternelle Perfection du monde, Unité, Sourire."
Commenter  J’apprécie          00
Chacun donne ce qu'il a. Le guerrier donne sa force, le marchand sa marchandise, le maître sa doctrine, le paysan son riz, le pêcheur ses poissons.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (10058) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Hermann Hesse

    Choisissez les bonnes dates ..

    3 juillet 1977 - 8 août 1962
    2 juillet 1877 - 9 août 1962
    2 juillet 1876 - 9 août 1967

    10 questions
    75 lecteurs ont répondu
    Thème : Hermann HesseCréer un quiz sur ce livre

    {* *}