Il faut comprendre que la violence tourne le dos à l'espoir.
Sain, salutaire, sensible, peu de mots qui en disent long....
le motif de la résistance c'est l'indignation
Le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste.
Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
Le message d'un Mandela, d'un Martin Luter king trouve toute sa pertinence dans un monde qui a dépassé la confrontation des idéologies et le totalitarisme conquérant. C'est un message d'espoir dans la capacité des sociétés modernes à dépasser les conflits par une compréhension mutuelle et une patience vigilante. Pour y parvenir, il faut se fonder sur les droits, dont la violation, quel qu'en soit l'auteur, doit provoquer notre indignation. Il n'y a pas à transiger sur ces droits.
Mais si, aujourd’hui comme alors, une minorité active se dresse, cela suffira, nous aurons le levain pour que la pâte lève. (p. 12, “Deux visions de l’histoire”).
" les gouvernements, par définition, n'ont pas de conscience"
La Résistance en appelait à – la possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l'instruction la plus développée –, sans discrimination ; or, les réformes proposées en 2008 vont à l'encontre de ce projet. De jeunes enseignants, dont je soutiens l'action, ont été jusqu'à refuser de les appliquer et ils ont vu leurs salaires amputés en guise de punition. Ils se sont indignés, ont 'désobéi', ont jugé ces réformes trop éloignées de l'idéal de l'école républicaine, trop au service d'une société de largent et ne développant plus assez l'esprit créatif et critique.
Il ne faut pas ex-aspérer, il faudrait es-pérer. L'exaspération est un déni de l'espoir.
La pensée productiviste, portée par l’Occident, a entraîné le monde dans une crise dont il faut sortir par une rupture radicale avec la fuite en avant du «toujours plus», dans le domaine financier mais aussi dans le domaine des sciences et des techniques. Il est grand temps que le souci d’éthique, de justice, d’équilibre durable devienne prévalent. Car les risques les plus graves nous menacent. Ils peuvent mettre un terme à l’aventure humaine sur une planète qu’elle peut rendre inhabitable pour l’homme.