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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu de cet auteur « le nouveau » que j'avais adoré. Voyant son dernier livre à la médiathèque, je me suis précipité dessus.

L'histoire est intéressante, mais je me suis ennuyé. Je l'ai trouvé trop longue. Beaucoup de rappel des choses déjà dites. Comme je lis sans réel interruption, tout ces rappels me sautent rapidement aux yeux et ça m'a vite lassé.

L'avantage des romans policiers japonnais c'est la douceur qui en découle, rien de violent, pas de description sordide des faits… je m'incline, je me courbe, tout est dans le respect des traditions, des lois, de l'humain et des événements.

Bonne lecture !
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Voilà un Keigo Higashino comme je les aime, un rythme lent, posé et imprégné de mystère.

L'histoire commence par le meurtre d'un avocat qui aurait pu être rapidement résolu puisque Kuraki, avoue en être l'auteur. Il explique son mobile lié à un autre meurtre commis il y a presque 40 ans.
Mais voilà, si cet aveu est le bienvenu et facilite l'enquête, Kasuma, le fils de Kuraki et Mirei, la fille du défunt ont des doutes sur les raisons de ce meurtre.
Ils n'arrivent pas à reconnaitre leur père respectif dans les attitudes, propos décrits. Des incohérences, des comportements ne collent pas à ce qu'ils connaissent de leur père.
Le fils du meurtrier et la fille du défunt vont alors mener en parallèle leur propre recherche.
C'est l'occasion pour nous de découvrir le système judiciaire japonais mais aussi de la société japonaise en général avec la force des réseaux sociaux et les dégâts que ceux-ci peuvent engendrer. La culpabilité et le pardon sont traités avec beaucoup d'humanisme.
Higashino montre une fois de plus qu'un rythme lent peut être palpitant. La complexité de l'intrigue amène le lecteur à vivre pas à pas les rebondissements. On suit le fil ou plutôt les fils qui sont tirés par Mirei et Kazuma avec une attention aiguisée.
J'ai juste été perdue par moment avec les noms, mais rien qui puisse m'empêcher de suivre et lire avec plaisir ce grand Higashino.
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Bien que se lisant facilement, ce roman n'est pas mon préféré de cet auteur, car je l'ai trouvé un peu long, dans le sens où on a la sensation de tourner en rond pendant une bonne partie de l'histoire.
Les même faits sont dits et redits plusieurs fois, les policiers apprennent un fait et l'annoncent à une personne qui elle-même l'annonce à une autre etc...et je n'ai pas vu l'intérêt de ces répétitions incessantes qui n'apportent rien de nouveau à l'intrigue.
Un homme bien sous tout rapport s'accuse de deux meurtres, un très ancien et un récent, et cela va bouleverser plusieurs familles, la sienne et celles des victimes,et c'est de cela dont Keigo Higashino va nous parler dans ce roman : de ces nombreuses vies brisées à la suite d'un crime, des choix qu'on fait et dont on ne sait s'ils sont les bons et de pardon.
Un meurtre peut-il être justifié, et doit-on tout pardonner seront les grandes questions abordées ici.
J'ai bien aimé suivre cette enquête, notamment, du point de vue des familles, mais je l'ai quand même trouvé longue et pas mal répétitive, ce qui a un peu gâchée mon plaisir.
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Marre des polars suédois déprimés ? Des flics super-héros ? Ou tout simplement des séries à rallonge qui narrent tout autant sinon plus la vie des investigateurs que leurs enquêtes ? Ouvrez un Keigo Higashino.

Un autre rythme, celui de l'enquête pas à pas. Presque sans remous ni mot de trop. Parfois à la recherche d'indices ou bien d'autres fois juste à comprendre les gens qui entourent le mystère.

Sans remous vous dis-je ? Peut être pas cette fois. Un homme avoue deux meurtres. Mais petit à petit, si on tente d'approfondir, il semble que cet homme ment. Mais sur quoi, des détails ? Son mobile ? Tout?
Alors que le procès se prépare et que la police considère son travail terminé, la fille d'une victime et le fils de l'accusé vont essayer de découvrir la vérité (rienquelaveritehopjelevelamaindroite), qui semble bien accessoire une fois un suspect écroué et la machinerie judiciaire lancee.

J'ai aimé cette vision plus large que "d'habitude" d'un homicide où civils, forces de l'ordre et justice tentent d'arriver à leur fin. Clore ce cas de façon satisfaisante. Mais qu'est ce que c'est qu'une affaire réussie? Quand elle est promptement menée ou bien élucidée jusqu'à la dernière goutte ? Doit on vraiment tout savoir pour juger ?
Un aspect que n'avait pas encore (il me semble) abordé Keigo Higashino, et, même si j'ai trouvé le dénouement un peu long et trop plein de rebondissements (ce n'est pas mon préféré de l'auteur), c'était une chouette lecture.

(ô éditeur, faites une relecture avant re-publication, j'ai noté deux coquillesfautes bien maousses)

[Masse Critique]
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Ce roman pourrait se résumer par « l'Effet papillon ». Nos actes passés ont-ils des répercussions dans le présent et sont-ils à l'origine de nombreux bouleversements ?

Il faut accepter de s'ennuyer un peu les 100 premières pages, ensuite c'est du bonheur malgré quelques redondances. J'aurais pu renoncer si ce n'était mon désir de connaître le dénouement. Et cela aurait été dommage, car j'aime beaucoup cette intrigue en forme de matriochkas. A chaque fois, l'on découvre une histoire derrière l'histoire. C'est passionnant et fort bien fait.
Les personnages sont intéressants, j'ai découvert la façon de penser japonaise et ce code de l'honneur manifestement très important dans leur culture ainsi que le fait de ne jamais importuner autrui.

Un peu agacée par le fait que l'auteur répète plusieurs fois que toutes femmes sont des comédiennes. Encore un cliché. J'espère qu'il me lira hi hi .
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12 romans de Keigo Higashino ont été traduits en français mais plus d'une cinquantaine ne l'ont pas encore été pour cet auteur japonais prolifique dont le plus étonnant est qu'il parvienne à toujours maintenir une certaine qualité dans ses écrits. C'est le cas dans le cygne et la chauve-souris qui ne brille pas par son style mais par son scénario, complexe, ses rebondissements, incessants, et son suspense, constant. Un crime a été commis, un homme a avoué : affaire classée ? Pas si vite, le fils du présumé coupable a des doutes et la fille de l'assassiné, itou, pour des raisons différentes. le livre va alors les suivre dans leur enquête tout en gardant un oeil sur un duo de policiers plutôt sympathiques, obligés de remettre en question leurs certitudes. Et comme tout va décidément par deux dans cette histoire, un ancien crime, prescrit, a aussi refait surface. le récit implique aussi une autre dizaine de personnages, aux rôles plus ou moins actifs, dans ce polar délicieusement lent et prenant qui se lit aussi à travers ses secrets familiaux et comme une réflexion plus large sur la justice japonaise, la culpabilité et la responsabilité ou encore le poids du hasard et de la nécessité. Chacun, dans le cygne et la chauve-souris, a ses raisons, au-delà des jugements moraux, et des motifs de souffrir, en disant la vérité ou en la dissimulant. C'est passionnant et nous fait nous demander souvent : et moi, j'aurais fait quoi, dans telle ou telle situation ?
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Un avocat est retrouvé assassiné dans sa voiture. La police mène l'enquête quand un coup de théâtre retentit : un homme s'accuse du meurtre, déterrant dans la foulée, un autre meurtre commis dans les années 80. Pour son fils Kazuma, c'est la stupeur totale ! S'en suit alors une lente descente aux enfers : Mis au placard par son entreprise qui craint que cette histoire ne nuise à leur image et harcelé sur les réseaux sociaux, il se voit dans l'obligation de se mettre en arrêt maladie. Pourtant il en a la certitude, son père ne peut pas être coupable de ce dont il s'accuse.
L'unité criminelle de Tokyo se lance alors dans la résolution de cette double énigme mais les résultats restent peu probants… Dans cette quête de vérité, Kazuma trouve une alliée dans la personne de Mirei qui n'est autre que la fille de la victime. Ils sont bien décidés à élucider ce mystère et les nombreuses zones d'ombre qui persistent.

Avec tout le flegme japonais qu'on lui connaît, Keigo Higashino revient avec un roman minutieusement construit. Ainsi dans le cygne et la chauve-souris, l'auteur balade son lecteur allègrement jusqu'au dénouement final. Une lecture où les vérités se succèdent à chaque nouveau témoignage et où le coupable n'est pas toujours celui qu'on espère. L'occasion de mettre en lumière les proches des coupables présumés, et la pression subite injustement : harcèlement, isolement, préjudices… un éclairage particulièrement passionnant à lire...
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Crimes et châtiments.

Pour entrer dans le dernier roman de Keigo HIGASHINO, il faut accepter de se dépouiller de nos valeurs occidentales. L'Orient n'est pas l'Occident : art de vivre, repères moraux, éthique, relations sociales, hiérarchiques, familiales y sont autres. Donc, s'abstenir de toute comparaison et de tout jugement. L'approche en est déconcertante et fascinante.

Il faut se laisser emporter lentement par l'écriture de l'auteur qui nous plonge peu à peu dans le Japon d'aujourd'hui qui n'a pas renié celui de jadis. A la façon d'une dentellière il tisse minutieusement un univers social qui s'appuie fortement sur un certain code de l'honneur, un respect extrême, une grande pudeur dans l'expression des émotions. Un peu à la façon de CAMILLERI, HIGASHINO fait aussi une large place à la gastronomie. Tout l'art de vivre nippon nous est offert.

Oui, mais au Japon aussi on assassine.; au Japon aussi, les brigades criminelles ont des meurtres à élucider: en l'occurrence, deux meurtres à plusieurs années d'intervalle et un coupable qui s'autodésigne pour les deux.
L'affaire n'est cependant pas si simple. Trois familles sont concernées mais le fils du meurtrier et la fille de la dernière victime doutent, mènent des enquêtes parallèles qui nous font découvrir Tokyo, unTokyo non touristique, pas forcément trépidant, mais aussi sa périphérie, un japon paisible, presque rural.

L'enquête, surprenante de bout en bout, fait aussi une large place au fonctionnement judicaire japonais et à sa modernisation : l'abandon de la torture, l'espace désormais réservé aux familles des victimes et la nécessité pour la police de corroborer tous les faits énoncés par le mis en cause mais toujours la peine de mort. Fonctionnement singulier pour un occidental mais en rapport avec les valeurs du pays.

Pas d'action. Pas vraiment de héros mais des personnages qui font la part belle à la réflexion, à l'introspection, qui acceptent la lenteur et conservent une obstination à toute épreuve.

L'écriture de l'auteur est simple, fluide, précise. Les situations sont patiemment déroulées, les articulations sont intelligentes et élégantes. J'ai beaucoup apprécié en milieu de roman le « passage de relais » entre la police et Mirei et Kazuma réunis… Il aura suffi d'un regard et l'intrigue prend une nouvelle direction (scène magistrale, sans échange de paroles, très cinématographique).

Toujours autant séduite par le talent de Keigo HIGASHINO. Même si, me semble-t-il, certaines des dernières pages qui répètent le pourquoi et le comment me semblent superflues.

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J'ai toujours plaisir à retrouver Keigo Higashino.
Roman typique de l'auteur, où l'on retrouve un élément qui traverse toute son oeuvre : le passé.
Le passé qui hante le présent et qui rattrape les protagonistes quoi qu'il arrive.

Roman un peu moins typique, car ce ne sont pas les policiers qui sont au coeur du récit mais les proches.
Certes, il y a des enquêteurs. Et ils ne déméritent pas. Mais ils ne résolvent pas tous seuls l'affaire.
Ce sont surtout le fils et la fille de l'assassin et de l'assassiné qui doutent, qui n'y croient pas et vont chercher dans le passé.
Le fils de ? La fille de ? Je ne dis volontairement pas qui est qui… Cela fait partie de l'intérêt du livre. Après des décennies de secrets, la recherche de vérité sera ardue et parfois bien plus dure que le mensonge.

Conseil

Ne vous laissez pas dérouter par la première partie du roman.
D'habitude le rythme est lent, l'enquêteur minutieux et empathique.
Ici, l'histoire commence par une enquête rapide, un peu froide.
On interroge, On vérifie et … le meurtrier avoue.
Est-ce d'ailleurs une allusion au taux de condamnation et d'aveux ?
Lisez sur Slate « Au Japon, un taux de condamnation de 99%, mais combien d'innocents en prison? »

Un polar plus contemporain

On y trouve la pression des réseaux sociaux dans un pays où pas une tête ne doit dépasser.
Mais aussi, la police qui tente de mettre sous le boisseau qu'elle obtient des aveux un peu trop facilement.

En conclusion

Un bon polar de Keigo Higashino mais pas son meilleur.
Le démarrage est plus froid et distant.
Il y a plus de personnages principaux et secondaires.
Il y a des retournements de situation, de personnalité des personnages qui m'ont parfois laissé sceptiques.
Y aurait senti une volonté de bousculer à tout prix des certitudes que l'on se crée au début du roman ?
Mais c'était passionnant et j'ai aimé sortir de Tokyo pour la province d'Aichi (une agréable province à visiter).
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Aujourd'hui je viens de terminer le dernier roman de l'auteur japonais Keigo Higashino « le cygne et la chauve-souris ». Que dire de ce roman sinon que fidèle à son habitude l'auteur dévoile pas à pas une intrigue ou la lenteur est ici magnifiée. Peut-on vivre sans état d'âme après avoir commis un meurtre et surtout sans avoir été démasqué ?
Le maître incontesté du polar japonais déroule son art au fil des phrases et des pages pour nous permettre de ressentir toute la culpabilité ainsi que les quêtes de vérité et de pardon recherchés par les différents protagonistes de ce roman policier. C'est toujours avec ce rythme lent et particulier que Keigo Higashino tire les fils finement tissés et emmêlés de l'enquête sur le meurtre d'un avocat. L'auteur nous plonge dans les rouages du système judiciaire japonais avec en arrière-plan la question du crime et du châtiment dans ce pays ou le culte familial ancestral est toujours aussi présent.
Toujours un énorme plaisir que de lire cet auteur.
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