Nous n'irons plus au bois

mon père m'a refourgué un paquet de Mary Higgins Clark. franchement, je me suis accroché mais je n'en ai pas lu la moitié. c'est médiocre, très hight socity, des intrigues plates sur fond de croisières, de résidences ou d'hôtel de luxe. zéro suspense. à oublier très vite.

Lecture datant d'une période de lecture des Mary Higgins Clark au milieu des années 1990. La romancière avait percé grâce à quelques suspenses bien menés, avant de s'égarer dans l'industrie de la photocopie en modifiant à peine ses trames d'intrigue.
Dans nous n'irons plus aux bois, tout part d'un crime simple et limpide, une jeune étudiante a tué son professeur. C'est évident, il y a ses empreintes partout. Pas la peine de déranger Colombo pour ça quand même. Sa soeur est moins convaincue et mène l'enquête. Tout provient peut-être du traumatisme qu'a subi sa soeur lors son enlèvement enfant. D'où passage chez le psy... et lourdeurs tendance Hitchcock (mal) revisité.
Avec ce roman, Higgins Clark avait commencé à me fatiguer avec ses héroïnes issues de la bonne société, habillées chicos (enfin selon les critères d'une romancière américaine de l'époque…). le brushing passe avant les rebondissements de l'intrigue. C'est daté et un peu limité avec notre regard d'aujourd'hui. Un peu comme un vieil épisode de Starky et Hutch...

J'avais lu, il y a longtemps, du Higgins Clark et je n'en ai pas vraiment de souvenir. En lisant cet opus, je comprends pourquoi. Si l'intrigue, sur le fond, est bien trouvée, la forme est profondément démodée. Vocabulaire désuet, personnages creux, femmes hypersexuées (pauvres, pauvres petites choses), j'ai attendu à chaque page la fin de ce récit ennuyeux au possible. Déçue de voir cette autrice encensée dégringoler de son piédestal...