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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Honnêtement, je ne sais pas trop par quel bout prendre ce roman, qui a échoué à provoquer le moindre engouement chez moi. Je l'ai lu en un peu plus de six heures, et c'est le genre de livre qui te rappelle que c'est loooong, six heures. Or, comme le disait Jane Austen, quand un livre est bien écrit, il me paraît toujours trop court. Tu te doutes donc que c'est mal parti entre Carol et moi.

Mais pour que tu comprennes mon embarras, je vais te pitcher un peu l'histoire. Nous sommes dans les années 50, dans la belle ville de New York. Therese, qui aimerait gagner sa vie comme conceptrice de décors pour le théâtre, travaille en attendant dans un centre commercial qui ressemble aux Galeries Lafayette, mais en encore plus cher. Sa vie est morne et tout l'ennuie : son boulot, sa vieille collègue qui la dégoûte, son petit ami qu'elle n'a jamais aimé. Jusqu'à ce que Carol débarque dans sa vie. L'élégance, l'assurance et la beauté de cette femme attirent Therese comme un aimant, et celle-ci ne vit que pour la croiser à nouveau. Au fil des semaines, une relation se noue entre les deux femmes. Elles sembles incapables de se passer l'une de l'autre, ce qui provoque bien des antipathies.

Le roman est labellé sur beaucoup de blogs ou de sites comme étant un roman lesbien, or quand je l'ai lu, j'y ai reconnu la structure d'une belle histoire, mais ce n'était en rien comparable à ce que qui est identifié de nos jours comme un « roman lesbien ». Et je pense que Patricia Highsmith n'avait en effet pas l'intention d'en faire un roman adressé à la communauté homosexuelle, mais un roman psychologique sur un amour contrarié, dont les protagonistes se trouvent être des femmes. C'est ça qui me chiffonne avec les romances f/f ou h/h : je sais qu'un jour, pas très lointain d'ailleurs parce qu'on y arrive doucement, les personnages LGBT de la majorité des romans dans lesquels ils figurent seront autre chose que des représentations, mais de véritables personnages avec des aspirations, des rêves et des projets, bref, une substance indépendante de leur sexualité, ce à quoi ils sont bien trop souvent ramenés.

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Une belle histoire d'amour, qui brave les interdictions et la morale de l'epoque. Nous sommes en 1950 et Therese, une toute jeune femme de dix-neuf ans tombe amoureuse. Malheureusement pour l'époque, elle jette son dévolu sur une autre femme, Carol, la trentaine et mère de famille. J'ai aimé le début et la fin mais j'ai trouvé quelques longueurs dans le road trip des deux femmes.
L'evolution du personnage de Thérèse qui, de jeune fille devient femme et interessante et j'ai trouvé le personnage attachant. Carol, elle, m'a semblé un peu froide et distante. Elle aurait gagné à être plus tendre et pas juste femme fatale de papier glacé.
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Je m'attendais à beaucoup plus d'émotions, de passion, de rebondissements dans ce roman. Malheureusement, pour ma part, aucun relief dans cette lecture. Toute l'histoire est résumée dans la quatrième de couverture, rien de moins mais rien de plus non plus.

L'histoire d'amour entre Carol et Thèrèse est un peu survolée. C'est plutôt de l'ordre d'un roman psychologique sur un amour impossible, que d'un roman lesbien avec une belle histoire d'amour entre deux femmes, passionnée, enflammée comme je l'attendais.

Grosse déception: lecture plate, sans réel intérêt pour ma part....!
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