Si bien que ce fameux dimanche devint, dans l'esprit d'Arthur, le jour où son père rencontra Dieu, ou connut une nouvelle naissance pour reprendre ses propres termes. l'heure passée à l'église avait été presque embarrassante. Son père s'était agenouillé et était resté la tête inclinée pendant tout le service, sauf quand les fidèles s'étaient levés pour chanter quelque chose et qu'il s'était joint aux cantiques avec sa voix puissante de baryton, assez belle au demeurant, mais si forte qu'une ou deux personnes des bancs de devant s'étaient retournées pour voir qui chantait.
Chapitre 3
Un Highsmith qui se déroule dans un huis-clos. Le père, la mère, le frère, la petite amie et Arthur, le personnage principal, qui vit sa vie comme s'il en était un observateur distancié. C'est froid. C'est dur. La vie est une succession d'amours et de désamours. On ne connaît de l'histoire du père. Ici, pas d'analyse de son engagement sectaire. Ni des faits qui conduisent au drame.
Le lecteur a les yeux d'Arthur qui se retrouve bringuebaler d'un lieu à un autre. C'est un livre déroutant.
La plupart des garçons passent leur temps à plaisanter et à faire semblant…
Un tas de gens se fient aux choses matérielles – à l’argent – pour leur apporter les biens matériels.
Il y aura une telle abondance de nourriture et de boissons que certaines personnes grossiront trop. Or une des règles d’une bonne hygiène de vie est d’éviter la gourmandise.
C’est un amour de gosse, qui a peur du noir, exactement comme Robbie autrefois. Et ses parents passent leur temps à le couver comme des poules affolées.
Le désir de faire mieux est inhérent à la nature humaine. Mais c’est du vent à côté d’un magot rondelet à la banque ou d’un investissement qui croît d’année en année…