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sur 717 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les fantômes du vieux pays, premier roman de Nathan Hill a nécessité plus de dix ans d'écriture. Encensé par la critique Outre-Atlantique, il a remporté le L.A. Times Book prize for first fiction. Publié dans trente pays à travers le monde, ce sont les Éditions Gallimard qui ont acquis les droits pour la France. Les fantômes du vieux pays est maintenant disponible au format poche chez Folio.

Scandale aux États-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public par une femme de soixante et un ans qui devient une sensation médiatique. Samuel Anderson, professeur d'anglais à l'Université de Chicago, reconnaît alors à la télévision sa mère, qui l'a abandonné à l'âge de onze ans. Et voilà que l'éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu'il n'a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. En désespoir de cause, le jeune homme promet un livre révélation sur cette mère dont il ne sait presque rien et se lance ainsi dans la reconstitution minutieuse de sa vie, à la découverte des secrets qui hantent sa famille depuis des décennies.

Les fantômes du vieux pays a été reçu comme étant le grand roman américain des deux dernières décennies. Son auteur, Nathan Hill est même comparé à John Irving ou Charles Dickens, rien de moins. Pour un premier roman c'est particulièrement flatteur. Quoi qu'il en soit, je dois bien l'avouer, j'ai eu un mal fou à venir à bout des 953 pages que compte ce roman fleuve. Si incontestablement, Nathan Hill sait écrire, manier l'humour, il ne connaît pas la concision. Certes, Les fantômes du vieux pays couvre la période allant des émeutes de Chicago en 1968 au New York post 11 Septembre en passant par la Norvège des années quarante et le Midwest des années soixante, mais, que c'est long !

En outre, Nathan Hill a pris un malin plaisir à introduire pléthore de personnages secondaires. Ils abondent alors même qu'ils apportent peu à l'intrigue. Ils permettent surtout à l'auteur des allées et venues dans le temps, d'aborder multitude de thèmes et de porter un regard critique sur la société américaine. Bien que parfaitement documenté, l'ambiance des différentes époques bien restituée, Les fantômes du vieux pays est un roman trop.... Trop long. Trop de personnages. Trop d'histoires secondaires. Trop de descriptions. Trop de digressions. Trop de trop. Et surtout trop peu d'information sur le personnage central du livre, la mère de Samuel. C'est donc avec une certaine satisfaction que j'ai tourné la dernière page de ce gargantuesque roman dont l'immense succès demeurera pour moi un mystère.

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703 pages très denses. L'histoire de Samuel est captivante et se lit un peu comme un polar : pourquoi sa mère a quitté le foyer en 1988 alors qu'il avait 11 ans, pourquoi plus de 20 ans après, en 2011, sa mère apparaît aux nouvelles télévisées pour agression d'un politique ? qui est sa mère ?
C'est aussi l'histoire de son grand amour d'enfant pour Betthany, de son amitié avec Bishop, frère de Betthany, ses ennuis à l'université où il est professeur de littérature avec une étudiante en particulier très manipulatrice, ses jeux vidéos et ses relations avec les autres joueurs virtuels ou pas, ses engagements envers son éditeur Guy Perriwinkle qui attend toujours le livre pas encore écrit, mais aussi des origines mystérieuses de son grand-père norvégien et des histoires de fantômes et démons qui jettent des sorts (The Nix: titre du livre en anglais)....toutes ces facettes de sa vie et celles de sa mère se déroulent sur fond de la vie politique et sociale américaine de 1968 à 2011.
Captivant certes mais une critique : parfois trop de documentation, trop de détails, par exemple : toute la description du jeu vidéo .... toutes ces diversions alourdissent le roman et peuvent peut-être décourager certains lecteurs.
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Je l'ai enfin terminé et cela a plutôt été un laborieux. C'est bien écrit de toute évidence, le contexte historique est passionnant, les différents personnages sont très attachants. le volume est de son côté assez ambitieux et j'ai eu parfois du mal à avancer, à garder un rythme et à me faire embarquer par l'histoire. Un peu de longueur à mon sens.
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Un gros pavé que dont j'ai dévoré rapidement, avec beaucoup de plaisir, les 400 premières pages. Personnage attachant, belle écriture pleine d'humour. Et puis je me suis un peu lassé. J'ai survolé rapidement les 300 dernières pages, pour connaître la fin. Beaucoup de longueurs, notamment à propos de ces joueurs de jeu en ligne...
Ce roman me fait penser à l'affaire Harry Quebert de Dicker, mais avec un style plus enlevé.
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L'histoire démarre sur des graviers lancés sur un gouverneur conservateur, candidat à l'élection présidentielle. Bon exemple de la théorie des dominos : ces quelques graviers vont conduire à un fils qui retrouve sa mère et découvre des secrets bien cachés, à cette même mère de connaître enfin la vérité sur les fantômes que son père, d'origine norvégienne, avait emmenés avec lui lorsqu'il a émigré aux Etats-Unis.

C'est le genre de roman qui entremêle différents destins : celui de Samuel, professeur dans une université de seconde zone et écrivain raté, Faye dont la vie semble n'avoir été faite que de frustrations, Béthany, violoniste de renom mais qui souffre de la mort de son frère jumeau, Bishop, le frère de Bethany, qui semble ne s'être jamais remis d'un traumatisme durant l'enfance… J'ai employé le mot « destin » et non « vie », comme si chacun de ses personnages avait une destinée et que, quels que soient les choix qu'il fait, il se retrouve toujours renvoyé à elle. L'auteur fait d'ailleurs un parallèle entre la vraie vie et celle imaginaire dont on fait l'expérience dans les jeux vidéo ou les petits livres « histoires dont vous êtes le héros ». A certains croisements de votre vie, vous devez faire des choix et, seulement après, vous savez si c'est le bon choix ou pas. Pour certains, ils font systématiquement le mauvais choix et leur vie aurait pu être tout à fait autre si ils avaient fait des choix différents.

Le roman nous plonge également dans les émeutes de Chicago en 1968. Il nous raconte la vie des étudiants sur le campus, les aspirations de chacun, les réunions de groupe. Il nous ramène à une époque où l'on enseignait encore aux jeunes filles à être de bonnes épouses, ce qui devait être le seul but de leur vie. Pourquoi vouloir aller à l'université ? L'ancienne génération ne comprend pas ces jeunes aux cheveux longs qui se droguent et prônent l'amour libre. Nous subissons de plein fouet les violences policières.

J'aurais en revanche bien aimé en savoir plus sur la vie de Faye. C'est pour moi le personnage principal du roman. Nous apprenons petit à petit qu'elle est allée à l'université, pourquoi elle est rentrée épouser Henry pour finalement quitter sa famille quelques années après et comment tout cela a pu l'amener à, un jour, jeter de petits graviers. Mais j'aurais aimé savoir ce qu'elle a fait de sa vie, ce qu'elle a vécu. Il y a une grand blanc d'une vingtaine d'années qui j'aurais bien aimé voir comblé. C'est probablement ce que je reprocherais à ce roman.

Je crois savoir que c'est le premier roman de cet auteur qui me semble très prometteur.
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