Vampire Knight, tome 6

Ah cela fessait un moment que je m'étais arrêté de lire cette série. Parce que mine de rien en ayant vu tous les épisodes de l'anime, qui conclut bien une histoire, m'a légèrement ralenti. Non par le fait que je n'ai pas aimé, mais la ressemblance est flagrante du coup, lorsqu'on lit, on apprend rien de plus. Mais je suppose que les mangas papier vont bien plus loin que l'anime et rien que pour ça, je voulais me remettre dedans. Il y a une chose de bien dans les mangas, c'est que souvent, on a un résumé de ce qui s'est passé avant, ce qui j'avoue m'a un peu sauvé, parce que mine de rien, j'avais quand même bien oublié certains trucs. Je n'ai donc eu aucun mal à me remettre dedans. Une fois de plus je suis impressionné par la noirceur de ce manga et qui pourtant arrive à nous faire rire par des situations ou par des mimiques des personnages. Je trouve que le mariage est vraiment bien réussi. Mais dans ce tome, au vu des révélations et des actions, j'ai vraiment une impression d'avancement. Ce qui est rare dans les mangas vus que les choses avancent souvent doucement. On a Yûki qui chercher absolument à connaître son passé, mais qui rencontre quelque problème lors de cette tâche. Puis nous avons Kaname qui révèle une partis de son passé à la Night Class. J'ai beaucoup aimé la partie où Aidô rencontre Kaname. Aidô est toujours fidèle à lui-même, et ce même lorsqu'il était petit. La fin est assez mystérieuse et très attractive, on a une envie de vite nous plonger dans la suite.
En conclusion, je suis ravie de mettre remise dedans. le souvenir de l'anime commence à s'estomper, ce qui me permet de lire et de redécouvrir certaines choses. La noirceur de se mange me surprend toujours autant et j'ai comme l'impression que ça sera toujours le cas. J'ai quand même hâte de voir ce que Yûki va découvrir de son passé.
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C'est à la suite de l'animé que j'avais trouvé magnifique que j'ai décidé de me lancer dans le manga Vampire Knight.
Effectivement, je trouve ce manga splendide, magique, tragique, lyrique, romantique, sensuel, allégorique, …je n'ai pas de mots malgré toute la richesse de la langue française pour décrire toute l'émotion que j'ai ressenti.
Sans parler de l'artistique du dessin qui est du caviar pour les yeux, ce que les beaux mots sont à l'esprit, l'histoire en elle-même est d'une poésie d'une délicatesse exquise. Un exemple tout simple, le nom de l'héroïne Yukì, qui en japonais signifie « la neige » et qui par extension symbolique a rapport à la pureté.
Beaucoup d'autres choses encore sont symboliques dans ce manga, et c'est tout particulièrement cette dimension que j'ai beaucoup aimé.
La beauté des relations particulières entre les protagonistes, l'amour, le désir, l'inceste, sublimé par l'art unique de Matsuri Hino.
L'érotisme transpire à chaque page mais ne restera que suggestion, au mieux un baiser, ce qui donne encore plus de puissance à l'oeuvre.
Tout au long de l'histoire mon coeur a balancé entre le ténébreux et protecteur Kaname et l'impétueux mais non moins sensible Zero.
Certaines scènes auront marqué particulièrement mon esprit tant elles ont été fortes en émotions, par exemple celle où Yukì enfant est recueillie chez Kaien et reçoit toute la compassion (du latin cum patire, « souffrir avec ») et l'amour de Zero.
Je n'ai pas attribué la totalité de la note, car j'ai tout de même eu un petit regret : que le décor et que l'intrigue se déroule dans un collège et que les personnages soient des ados (15 ans pour Yukì). Je sais bien que nous sommes dans du Shojo, mais je reste tout de même une adulte qui apprécie moyennement la lecture « jeunesse » ou « jeunes adultes ». C'est dommage car l'oeuvre avait la consistance nécessaire pour être faire manga plus mature.