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3,87

sur 826 notes
Ce livre raconte l'histoire de Sonia, femme anglaise mariée à un aristocrate. Lors d'un voyage à Grenade avec son amie Maggie, elle va découvrir un café espagnol du nom de El Barril. Sonia va alors rencontrer Miguel, le propriétaire du café, qui va lui raconter l'histoire tragique de la famille Ramirez, déchirée par la guerre civile espagnole.

J'ai adoré cette lecture. J'ai eu la chance de pouvoir le lire en Espagne durant mes vacances d'été et je pense que ça a participé à mon plaisir. Pour avoir déjà été à Grenade et avoir vu un spectacle de Flamenco dans les caves du Sacramonte, lire ces lignes m'a replongé directement dans toute l'ambiance de la ville. J'ai non seulement beaucoup aimé comment l'histoire de la guerre civile espagnole était racontée mais j'ai aussi beaucoup aimé les passages de description de la ville et des danses de Flamenco. Je trouve que la plume de Victoria Hislop est assez remarquable. Elle arrive à faire vivre les émotions des personnages. Les descriptions des danses de Mercedes m'ont replongées dans mon enfance, admiratif face à toute la splendeur des bailaora.

Le seul point négatif qui m'a poussé à mettre 4 étoiles et non 5 est l'histoire de Sonia. Je trouve celle-ci un peu tirée par les cheveux et pas forcément nécessaire.

Je recommande cette lecture à toutes les personnes ayant envie de s'immerger dans les petites rues de Grenade et dans la chaleur de l'Espagne.
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J'avais vraiment beaucoup aimé L'île des oubliés et le fil des souvenirs mais là j'ai eu un mal fou à entrer dans ce roman et je suis globalement déçue de cette lecture dans laquelle l'auteur mêle encore une fois la petite et la grande Histoire. Si la partie historique est intéressante et bien documentée, Victoria Hislop a recours à de grosses ficelles pour la partie romanesque et c'est dommage. Je suis toujours restée en dehors de cette lecture, la faute peut-être à l'intrigue, très longue à se mettre en place, aux personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher une seconde, ou à l'ennui que j'ai ressenti au cours du récit notamment lors des passages, ô combien nombreux sur la danse.
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C'est un livre prenant qui sous couvert de nous raconter l'histoire d'une jeune femme perdue dans son couple et ses envies, nous emmène avec elle en Espagne . Elle nous plonge dans la guerre civile des années 30 et nous fait vibrer au son du flamenco et des bombardements à travers les yeux des 6 membres d'une famille. C'est touchant et addictif. Je vais vite me fournir les autres livres de Victoria Hislop
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Le désir de Sonia d'apprendre le flamenco nous fait entrer dans la danse. Celle de l'Espagne, de son histoire à feu et à sang, celle de la guerre civile, d'hommes et de femmes aux destinées contrariées, de familles déchirées, happées par des décennies sanglantes.
Victoria Hislop, une fois encore, sait tenir en haleine son lecteur. J'ai adoré !
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Victoria Hislop nous fait une fois de plus voyager. Ce roman retrace l'histoire d'une famille espagnole dans les années 30, sous le règne de Franco, en pleine guerre civile. L'histoire est très belle très dure et addictive. Je ne connaissais pas trop bien cette période en Espagne. du coup j'ai appris pas mal de choses pas toujours reluisantes mais très intéressantes. Très beau roman que j'ai adoré ❤
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Février 2001, Sonia dont le mariage bat de l'aile, décide de partir à Grenade pour quelques jours. Elle part en compagnie de Maggie, sa meilleure amie, pour prendre des cours de danse. Grenade est la ville natale de sa défunte mère, décédée alors que Sonia n'avait que 16 ans.
Au café El Barril, elle fait la connaissance du vieux Miguel, le propriétaire. Dans ce café, 2 photos attirent son attention : celle d'Ignacio Ramirez le matador et de sa soeur Mercedes danseuse de Flamenco.
Quelques mois plus tard, elle y retourne. Elle revoit Miguel qui va la replonger dans l'histoire tragique de Grenade et de la famille Ramirez qui tenait le café El Barril durant les années 30.

Grenade 1931, la 2eme république remplace la dictature monarchique. le café El Barril appartenait aux Ramirez. Pablo et Conchita ont 4 enfants: Antonio, enseignant, républicain ; Ignacio, fan de tauromachie, séduisant mais arrogant et profasciste; Emilio, passionné de guitare, homosexuel et Mercedes la cadette âgée de 16 ans. Cette dernière, passionnée de danse flamenco, est amoureuse de Javier, un guitariste gitan, avec lequel elle commence à se produire en public.
L'avènement de la 2eme république censée améliorer les choses, ne l'a pas fait. Bien au contraire, ce fut le début d'une période tumultueuse entre les républicains et les nationalistes fascistes qui prirent le pouvoir en 1936 après le coup d'état de Franco. Cette prise de pouvoir sera le début de la guerre civile avec ses brutalités militaires, arrestations, combats dans les rues, bombardements aériens, exode des populations et exécutions arbitraires. Cette situation politique va frapper de façon tragique les Ramirez.

La suite de ce roman historique est passionnante, bien ficelée, et m'a énormément appris sur cette guerre civile d'Espagne. Cette dernière dont on parle peu, divise toujours l'Espagne presque un siècle après. Aux lecteurs d'aller découvrir cette suite.
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Un roman comme j'aime ... Fiction et historique, à deux temps, 2001 et les années 1930 - 1945 et 2 lieux : l'Espagne, dont Grenade, et l'Angleterre.
Forcément à lire avant un voyage en Espagne pour recaler cette période du franquisme et cette guerre civile absurde qui a détruit des milliers de vies et déchiré nombre de familles. On croise Lorca et Guernica ... le tout à travers l'histoire d'une famille grenadine.
Les gitans, la corrida (avec ses supporters et ses détracteurs), les castagnettes, la musique et ... Évidemment, la danse, le flamenco en particulier !
La partie XXI siècle est un peu cousue de fil blanc ...
Je recommande !!
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J'avais adoré l'île des oubliés alors, les yeux fermés, j'ai acheté deux autres livres de Victoria Hilsop sans lire la quatrième de couverture, me disant que je ne serai pas déçue.

Sonia vit à Londres, elle a réservé un séjour à Grenade avec son amie d'enfance Maggie. Elle adore la danse qu'elle pratique durant ses heures de loisirs et qui lui vient certainement de ses racines, sa mère est née en Espagne.  Grenade est l'endroit rêvé pour assister à des spectacles de danse,  pour prendre quelques cours et s'évader de la routine.

Maggie est une femme libre qui fait fi des conventions et du regard des autres, elle fait ce qu'elle veut et semble n'avoir aucune entrave.  Sonia est  à l'opposée de son amie et s'enlise dans un mariage sans avenir avec James, personnage détestable et égo-centrique.

Au cours du séjour, les amies sortent ensemble mais parfois séparément. Un matin, alors que Maggie, après une nuit mouvementée et bien arrosée, dort encore, Sonia décide de visiter Grenade. Ses pas la guident vers le El Barril, pourquoi choisit-elle ce café plutôt qu'un autre ? C'est Miguel qui gère les lieux. 

Que peut-il se passer quand Miguel aperçoit Sonia pour la première fois ? elle semble s'intéresser à Grenade, à son histoire, Miguel lui donne quelques informations, des pistes qu'elle ne pourra pas réellement creuser, le séjour se termine, elle doit rentrer. 

Quelques mois plus tard, Maggie a décidé de s'installer définitivement à Grenade, Sonia rend visite à son amie et elle est bien décidée à retourner au café El Barril pour enfin obtenir des informations sur la famille Ramirez, d'autant plus qu'elle a trouvé d'étranges photos chez son père et qu'elle ne peut s'empêcher de penser qu'elles ont un lien avec cet endroit. 

J'avoue que j'ai un peu paniqué au départ, je trouvais que l'histoire était longue à se mettre en route,  Sonia m'agaçait fortement avec sa façon de plier face à un mari narcissique et les descriptions de la danse lors du premier séjour étaient omniprésentes et trop appuyées à mon goût. Je ne pouvais quand même pas abandonner le livre, je suis du genre à persévérer et j'ai bien fait !! 

Quand Miguel raconte ses mémoires et  commence son récit en 1931,  l'histoire prend une toute autre tournure, on fait connaissance avec la famille Ramirez et ses enfants si différents, trois garçons, une fille et un café, le El Barril. Avec l'arrivé de Franco et la guerre civile de 1936, le récit s'emballe et devient très addictif et passionnant. L'auteure mêle habilement histoire d'amour et faits historiques, nous permettant ainsi d'en apprendre un peu plus sur cette guerre civile espagnole sanglante et cruelle. J'ai beaucoup aimé les passages historiques et me suis rendue compte que je ne connaissais que très peu de choses sur ces horribles années sous le joug des Franquistes. 

J'ai retrouvé la plume magique de Victoria Hislop, je me suis plongée dans la vie de la famille Ramirez avec délice, une famille unie dans laquelle la guerre va s'immiscer insidieusement,  séparer parents et enfants et les détruire petit à petit, chamboulant en même temps des destins qui semblaient tout tracés. 

On ne peut qu'admirer le courage exemplaire de certains et blâmer la couardise d'autres durant cette guerre civile qui semble s'éterniser et ne jamais vouloir finir. Miguel n'oublie rien, parce que lui aussi il a vécu des moments douloureux et perdu des êtres chers. 

Les pièces du puzzle vont se mettre doucement en place pour s'imbriquer parfaitement les uns dans les autres, Sonia finira par comprendre pourquoi le destin l'a menée au café El Barril et pourquoi elle ressent un lien avec cet endroit.

J'ai passé un merveilleux moment avec ce livre, me confirmant que l'on peut acheter un Victoria Hislop sans forcément lire le résumé, juste sur son nom,  parce qu'elle est réellement une fabuleuse narratrice. 

Bien sûr j'ai très envie de lire les autres, j'en ai encore un dans ma Pal c'est plutôt bien !!
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Avec un début hésitant, car j'ai eu du mal à finalement entrer dans ce roman, j'en sors vraiment contente.
J'ai aimé les deux histoires qui bien sûr se rassemblent.
J'ai aussi apprécié l'histoire de cette Espagne que, je le concède, ne connaissais pas si bien que ça, et du coup m'a bien remis à niveau !
Et puis la danse bien sûr !! ça donne envie tout au long du roman d'apprendre cette danse !

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Encore un excellent roman de Victoria Hislop, qui nous narre l'histoire de la guerre civile en Espagne. Une terrible période de l'histoire très bien décrite, avec comme sujet principal la vie d'une famille durant toute cette guerre civile qui toucha toute l'Espagne.

Sonia originaire de la ville de Grenade par ses ancêtres a hérité de la passion de ses parents, la danse.
Un jour, sa meilleure amie les inscrivit dans une école de danse à Grenade, pour un week-end. Sonia fut enchantée de revoir Grenade qu'elle avait beaucoup aimée, lors de courtes visites. Elle découvrit aussi avec joie la danse que pratiquaient ses parents, le flamenco. Elle savait que sa mère dansait depuis qu'elle avait su marcher. Sonia avait le même âge que sa mère quand elle débuta la danse. A 16 ans, Sonia perdit sa mère d'une sclérose.
A Grenade, les deux amies suivaient avec joie les leçons de l'école de danse. Quand Sonia n'avait pas de cours, elle visitait Grenade. Ce week-end était aussi l'occasion pour Sonia de faire le point sur sa vie. Elle ne supportait plus, James, son mari alcoolique qui ne pensait qu'à lui et qui ne supportait pas la passion de sa femme, la danse.
Elle s'arrêta dans un café, pour faire un peu le point de ses prochaines visites. le vieux cafetier la voyant en pleine lecture d'un article sur le journal, concernant la vie d'un grand poète, durant la guerre civile, entama la conversation. Sonia lui posa des questions sur cette guerre, qui apparemment était encore très ancrée dans les mémoires avec beaucoup de tristesse. le cafetier lui indiqua des endroits très intéressants à visiter. Sonia fut très intéressée. le vieux cafetier semblait bien connaître cette terrible guerre.
le week-end passa très vite avec les cours de danse et les visites de Grenade. le dernier soir, les deux filles fêtèrent l'anniversaire de Maggie en dansant toute la nuit, dans les rues de Grenade. le lendemain, Sonia retourna voir le cafetier. qu'elle trouvait très sympathique. Celui-cil lui parla de danse et surtout du flamenco. Il lui fit visiter son café. Sonia fut attirée par un mur, sur lequel était affiché des photos de corrida. Elle fut interpellée par plusieurs photos qui représentaient une petite fille qui semblait danser à merveille le flamenco. C'était la soeur d'Ignacio Ramirez, le torero de la famille. le vieil homme lui parla avec émotion de la famille Ramirez, dont il avait hérité du café. Sonia qui buvait avec étonnement les paroles du vieux cafetier, sentit qu'elle était au début d'une histoire, dont elle aurait voulu en connaître plus.
de retour chez elle, Sonia revit Maggie qui lui apprit qu'elle partait à Grenade définitivement, car elle s'était entichée d'un italien, pendant leur séjour. Sonia reçut une carte postale, signée du cafetier, Miguel, ce qui agaça son mari. Son retour n'avait rien résolu dans son couple. Elle pensa que c'était même pire. Quinze jours après, Maggie l'appela lui demandant de venir la rejoindre. Avant de partir, Sonia alla raconter à son père son séjour à Grenade. Celui-ci fut pris de nostalgie, ce qui étonna Sonia. Il lui parla, alors, que sa mère y était née et qu'elle était partie à cause de la guerre civile d'Espagne. Elle ne serait plus jamais retournée à Grenade. Elle ne voulait même plus en entendre parler. Il lui sortit, alors, des photos de sa mère petite, habillée en robe de flamenco. Sonia fut bluffer par la ressemblance de sa mère et de Mercedes.
Sonia rejoignit son amie, Maggie, à Grenade, pour quelques jours ou quelques semaines, elle verrait. Sonia retourna aussitôt, voir Miguel, avec les photos de sa mère. En effet, la petite fille sur les photos de Sonia ressemblait bien aux photos de Miguel, mais elle pensa qu'elle se faisait des idées. Miguel commença, alors, à lui raconter les début de la guerre civile, et surtout de la famille Ramirez. Ce café leur avait appartenu, et il était plein de souvenirs. Il lui raconta les dures restrictions que l'Espagne avait instaurées, quand Franco voulut prendre le pouvoir. Il y avait deux camps, ceux qui étaient pour rester avec l'ancien pouvoir et ceux qui voyaient une sorte de renouveau avec Franco. Sonia buvait le récit de Miguel. Il lui raconta, aussi, avec tellement de précisions la vie de la famille Ramirez, durant cette triste période, qu'il semblait en faire parti. Il connaissait tout de la vie de chaque membre de cette famille, Concha, la mère, Pablo, le père, ainsi que leurs enfants, Antonio, Ignacio, Emilio et Mercedes. Antonio était pour l'ancien régime, Ignacio pour Franco. Emilio ne pensait qu'à jouer de la guitare. Mercedes, leur petite soeur, ne vivait que pour la danse. Emilio et Mercedes étaient très complices et ne s'intéressaient pas à la politique. Mais les insurrections grandissantes perturbaient leur vie et leur rêve.
Cette guerre civile, sans pitié, éparpilla la famille Ramirez. Chaque membre fut séparé par des arrestations et par la fuite. le père et les trois fils en subirent d'horribles conséquences comme toute l'Espagne. Pour se faire respecter, Franco n'avait pas peur d'avoir recours à des actes barbares, à des arrestations non justifiées et à détruire toutes les villes. Mercedes qui s'était éprise d'un guitariste de flamenco, Javier, partit le rejoindre. Elle avait 16 ans. Elle traversa des villes en ruine. Elle s'immiscera dans des groupes de pauvres gens fuyant la guerre. Elle était toujours à la recherche de son amour.
Pendant que Mercedes traversait l'Espagne dans tous les sens, Antonio faisait la même chose dans une armée contre le gouvernement de Franco. Alors que Mercedes suivait la population en fuite, elle dut traverser la France et prendre le bateau pour l'Angleterre, espérant, un jour revenir en Espagne. Antonio traversera, aussi, l'Espagne avec son armée, avançant et reculant contre Franco. Il quittera l'Espagne pour aller en France, mais reviendra en Espagne, espérant, lui-aussi, revenir à Grenade. Quant à Concha, elle protégera comme elle put le seul bien qu'il restait à sa famille, le café, El Baril.
Miguel avait raconté à Sonia la tragique histoire d'une famille parmi tant d'autres, durant cette guerre. Sonia lui demanda ce qu'était devenue Mercedes. Miguel sortit, alors, dessous le comptoir du café, une coffre plein de lettres. C'était la correspondance de Mercedes et de sa mère, quand elle était en Angleterre. Miguel supprima volontairement les passages où Mercedes parlait de Javier. Il pleurait en lisant ces lettres. Il semblait connaître très bien Mercedes. Sonia doutait, même, qu'il ait aimé Mercedes.
Dès que Miguel rencontra Sonia, il avait compris tout de suite qui était Sonia. A la fin de son récit quand il vit que Sonia commençait à se poser des questions, il dut lui avouer la vérité.

Même si les premières pages me semblaient peu compréhensibles concernant Sonia et Grenade, j'ai très vite été happée par cette période historique que je connaissais peu Victoria Hislop l'a tellement bien décrite que j'ai dévoré ce livre de cette famille durant cette terrible période.
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