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3,9

sur 108 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je savais qu'en plongeant dans ce livre, je serais proche de la nausée ! Mais, je ne me doutais pas que cela serait à ce point ! J'ai mis du temps à évacuer cette crasse qui me collait à la peau ! J'ai mis du temps à ne plus voir les scènes d'une rare cruauté ! J'ai mis du temps à ne pas avoir la rage au ventre ! J'ai mis du temps à me remettre ...
L'auteur, grâce à une écriture fluide, incisive et sans fioritures, nous embarque au coeur de la vie d'un pédophile ! Un monstre avec qui nous vivons, quelques pages d'une violence, distillée au rythme des prises de drogues. Un sociopathe qui va déployer ses ailes et dévoiler sa folie.
Buczko est un maniaque, qui tente de contrôler ses travers avec son goût de la propreté... Cette propreté lui permet d'échapper à ses propres démons... de contrôler ces émotions... Mais à quel prix !
Sous ses apparences de monsieur tout le monde, c'est un violeur et tueur de petites filles. Un prédateur qui dans sa folie, enchaîne les fillettes, les habille comme des poupées. Une fois "abîmées", il traque la suivante... Jusqu'au jour où il fait la connaissance de Caroline, 8 ans…
Buczko est un livre étouffant qui donne la nausée, c'est glauque, c'est d'une violence difficilement descriptible. Malgré ça, l'auteur arrive à nous faire sourire... On a, par moment de, l'empathie pour ce prédateur, torturé... Qui tombe amoureux... C'est cet amour qui le perdra... La machine, si bien huilée, va se dérégler... Jusqu'à le mener à sa perte...
Pour notre grand soulagement ! Au clap de fin, on reprend notre souffle et on se dit, c'est enfin terminé ! Sauf que l'auteur a un tel talent, que Buczko laisse des traces, laisse son empreinte nauséabonde sur notre esprit... Et il faudra du temps pour effacer ses traces.... C'est un récit court, mais dense qu'on lit en apnée tout le long.
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Ce roman est tout en nuances… à la fois ombre et lumière. La noirceur et le vice de « Buczko » contre la pureté et la délicatesse de la plume de Loana Hoarau.
Buczko c'est un jeune homme bien sous tous rapports : boulanger et bénévole au sein de différentes associations le jour mais violeur et tueur de petites filles la nuit. Ce prédateur fou se prête à un jeu macabre : il enchaîne les fillettes comme des poupées. Une fois abîmées, elles ne l'intéressent plus et il passe à la suivante. Jusqu'au jour où il rencontre la petite Caroline, 8 ans…
Nous allons suivre les frasques de ce pédophile, installé à l'intérieur de son cerveau détraqué.
Non content d'être un monstre assoiffé de sexe et de violence, Buczko boit beaucoup : de la vodka surtout, se drogue : tout y passe, cocaïne + héroïne et se scarifie pour se purifier. Car Buczko souffre. Oui même les ogres souffrent. Il souffre d'être ce qu'il est, il souffre d'un manque d'amour maternel insondable, il souffre du manque d'amour tout court. On le condamne mais on ne peut s'empêcher à certains moments de compatir. On finirait presque par le comprendre. Sa cruauté est dérangeante, révoltante et pourtant…
C'est l'amour qui perdra Buczko. le fait d'aimer et de ne pas vouloir partager détraquera la machine infernale, lui fera perdra perdre tous ses repères de psychopathe maniaque et le mènera à sa perte.
Le thème abordé est sensible, les actes sont abjects et insoutenables mais l'écriture de l'auteure est aérienne, poétique… de la dentelle. Tout est là, pesé au gramme près, pas plus, pas moins, juste ce qu'il faut.
J'ai adoré.
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Buczko pourrait être le gendre, le fils ou l'ami idéal si son penchant pour les petites filles qu'il enlève et séquestre n'était pas aussi présent.
Ce roman m'effrayait un peu au point de repousser plusieurs fois la lecture.
Loana Hoarau nous cloître dans le cerveau d'un pédophile, inutile de vous dire que ça n'est pas tout rose et violette.
Comment comprendre ses pensées et ses actes abjects......Impossible!
Paradoxalement, il y a chez ce monstre une douleur profonde et une sorte d'amour réprimé, que l'auteur nous fait ressentir mais sans s'apitoyer sur son sort.
Malgré certains passages difficiles, Loana n'est pas tombée dans le voyeurisme avec des détails scabreux qui nous mettraient mal à l'aise.
Alors oui, c'est un roman difficile qui décrit malheureusement une réalité, un roman dont on ne sort pas indemne.
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bonjour à tous et toutes petit retour sur "Buczko" je vais être clair livre à ne pasnmettre entre toutes les mains et âmes sensibles s'abstenir. Je pensais bien que ce livre n'allait pas être de tout repos, mais sincèrement je ne m'attendais pas à cela. Lire ce livre c'est se retrouver dans la tête et les pensées de ce pédophile,au point d'en avoir la nausée. Loana Hoarau à été capable de d'aire ressentir toutes les émotions de cet homme (du moins si on peut appeler cela un homme )
Vous voulez savoir si ce livre est abjecte OUI
Qu'il faut s'accrocher pour le lire OUI
Que ce livre est terrifiant OUI
Que ce livre est percutant OUI
et que dire de son "ami" Gabriel loin d'être un Ange un autre détraqué si bien décrit lui aussi étant Mr tout le monde la semaine et qui le vendredi se transforme en prédateur A VOMIR.
Livre troublant et passionnant à la fois.
Dans le même genre il y a la TANCHE de Inge Schilperoord qui m'a beaucoup marqué livre tout aussi dur et très bien écrit également.
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J'ai plongé dans ce livre tête baissée malgré le fait que j'étais prévenue. Je me doutais bien que cela n'allait pas être une simple balade. Je me doutais bien que cela allait être dur mais sincèrement je ne m'attendais pas à ça du tout.
Je ne m'attendais pas à me retrouver à ce point-là dans la tête, dans les moindres pensées les plus profondes d'un pédophile. Je ne m'attendais pas à ne plus pouvoir respirer et d'avoir même la nausée.
Ce n'est pourtant pas le premier livre que je lis à ce sujet. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans les pensées les plus sombres de ce genre d'être abjecte mais là...comment dire ? Comment expliquer à quel point Loana a été capable de nous faire ressentir toutes les émotions de cet homme ?
Pas besoin de vous dire que c'est absolument abjecte, qu'il faut s'accrocher, que le fait de naviguer dans ses pensées, dans sa vision, dans sa perversion et même dans sa douleur et sa peine est dérangeant, percutant, terrifiant. Que Gabriel, ce Monsieur tout le monde, décrit avec beaucoup de réalisme,  qui se transforme en prédateur de la petite semaine est à vomir. Que chaque ligne est une émotion. Que chaque mot pénètre en toi au plus profond en te blessant comme un poignard...
Souvent je vous mets en garde dans mes chroniques en vous disant "âme sensible s'abstenir"  parce que c'est trash ou dur mais là c'est différent. Vraiment différent !
En tant qu'humain, en tant que femme pour ne pas dire en tant que mère...j'ai eu du mal...
Certains passages sont sans mot et l'on hésite presque à les zapper, à faire l'autruche pour ne pas voir cette REALITE !
Et pourtant dans toute cette horreur, je dois avouer avoir aussi été transportée par la douceur et l'amour...C'est un paradoxe me diriez-vous mais Buczko EST un paradoxe. Il est cet exemple même d'ambiguïté qu'il est difficile de vous expliquer là, sans spoiler quoi que ce soit.
Ce paradoxe est aussi clairement lié au style d'écriture de Laoana. Vif, percutant, spontané, sans fioriture dans le bon comme dans le mauvais. C'est cruel et beau à la fois.  Les mots se mettent bout à bout pour décrire des horreurs et pourtant chacun d'eux résonne comme une douceur.
"Grandir c'est pourrir".
Ne pas vieillir. D'ailleurs les haïr tous ces vieux pourrissants. Caricatures de personnages, tranches de vie au travers de ses yeux...misérables vies...
"La faute à la poudre".
Sa douleur, sa faiblesse mais aussi tout ce à quoi il aspire...l'amour
Parce que Buczko, il faut l'avouer sans en avoir honte, j'ai éprouvé pour lui de la compassion. Peut-être parce que justement je suis humaine et capable d'empathie peut-être comme nous le sommes tous même dans l'horreur ou surtout parce que Loana a réussi de main de maître à nous faire ressentir toutes les facettes de ce personnage.
Pas ou peu de parents, de leur douleur, de recherche, de police. Juste lui et elle. Juste son histoire à lui, comme une autobiographie dégoulinante, dérangeante. Et ces sensations qui nous envahissent...le dégout ? La haine ? La compassion ? La peine ? L'incompréhension ?
Il y a une question qui n'a par contre pas arrêté de me traverser l'esprit tout au long de cette lecture. Si moi, lectrice, j'étais à ce point atteinte. Comment l'auteur peut-il ressortir après avoir écrit cela ? Comment se sent-on après s'être mis à la place d'une telle personne... J'ose à peine penser...
La peur ne devrait jamais aller à personne comme un gant...
Lien : https://sangpages.com/2017/0..
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Ce livre est une véritable pépite, je me lève devant ce chef d'oeuvre et je dis respect Mme Hoarau. Alors ATTENTION quand vous ouvrez ce roman, vous n'en ressortirez pas indemne et soyez bien accroché car OUI c'est dur même très dur. L'auteur m'avait prévenu, elle m'avait tenu en garde de la dureté, de la noirceur, je me rappelle de sa phrase "âme sensible s'abstenir" mais quelle pureté dans l'écriture, quelle aisance pour dresser ce monstre, quelle aisance pour nous accroché, quelle justesse dans les phrases et dans les mots. Ce livre se lit d'une vitesse incroyable car oui il est court mais il est super comme ça, il en faut pas plus pour plonger dans une telle tragédie.
Je recommande fortement ce livre car il ouvre les yeux sur la monstruosité de certains Humains.
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Buczko est un homme bien, il est boulanger et bénévole dans une association qui oeuvre auprès des personnages âgées mais il cache un terrible secret. Il aime les enfants, beaucoup trop et il les aime mal. Buczko est pédophile.

Ce n'est pas un roman moraliste où nous ferons le procès aux immoralités secrètes et enfouies au fond d'un homme perturbé. Au contraire, nous allons assister à travers ses yeux et ses pensées à la création et aux perversions d'un monstre; de l'enfant perturbé à l'homme aux pulsions inavouablement acceptées.

Chaque mot, chaque phrase nous percutent l'âme, il faut bien s'accrocher. Autant l'estomac que le coeur.

La plume de Hoarau est magnifique à travers toutes les horreurs, elle arrive à nous faire vibrer d'émotions et parfois même, oui, de compassion pour cet homme.

Terriblement cruel, un puissant mal-être, un thème tabou et délicat... Comment peut-on oser lire de telles choses? Mais sommes-nous pas tous, en tant que lecteurs de roman noir, à la quête de sentiments nouveaux, vibrants, choquants?
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Une réelle claque.Histoire poignante glauque,noire . Une de mes plus belle lecture. Merci Loana.
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Dans ce roman très dur , glauque , horrible , Loana Hoarau qui pourtant évite les pires détails , nous plonge dans l'esprit d'un pédophile , drogué et alcoolique , qui devient amoureux de sa victime ...
Bien sûr ce roman dérangeant ne pourra pas être lu par tous , âmes sensibles s'abstenir...
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Un livre très intense, qui ne peut que nous toucher, tant le sujet abordé est délicat, mais il n'y a aucun voyeurisme dans ce livre pourtant très dur. Je savais ce qu'il se passait, j'ai imaginé les pires horreurs. L'écriture est incisive, tranchante, les phrases sont courtes, et nous tombent dessus comme des coups de poignard. Je me suis retrouvée dans la tête de cet homme, un être totalement abject. Un livre très dur, intense, qui nous prend aux tripes, superbement bien écrit, merci Loana pour ce moment de lecture dérangeant mais tellement addictif.
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