L'assassin royal prélude : Le prince bâtard

Et oui voilà, je me lance dans cette oeuvre magistral et colossal qu'est l'assassin royal. Ce petit livre est un préquel qui contient deux parties dont une portant bien sur le titre du livre et une autre s'intitulant " la princesse qui n'en faisait qu'à sa tête ".
La première partie est la vie de la princesse Prudence, contée par Félicité sa servante, soeur, amie depuis sa naissance. Nous savons tout de cette vie intrépide et mouvementée. La naissance, la jeunesse haute en couleur jusqu'à sa vie d'adulte qui sera marqué par les événements dus à son statut de reine. Nous vivront tous ça à leurs côtés comme-ci nous y étions.
la deuxième partie nous est toujours contée par Félicité, qui nous narre la vie de son fils et du prince Pie. Nous seront tous de leur naissance, leur enfance jusqu'à l' adolescence ou leur différence du à leur caste se mettra en place tout simplement. Nous vivrons leurs déboires à leurs côtés en compatissant pour ce que nous apprenons au fil de la lecture.
Ce préquel nous raconte une partie de l'histoire sur deux générations des rois et reines Loinvoyant de Castelcerf.
Que ce soit amour ou trahison, nous seront à leurs côtés.
Très bien écrit et très belle leçon de vie.

Ayant lu toute la saga (quatre volets), l'existence de ce prélude m'a interpellée. D'autant plus qu'il avait échappé à ma vigilence à propos des parutions de R. H. La fan que je suis n'a pas été déçue. Bien que j'aurais aimé un lien plus direct avec la suite. le premier cycle (l'assassin royal) était vraiment le meilleur et Fitz (le héros) était très attachant.
Je ne vois par contre pas trop l'intérêt de lire ce prélude avant la saga, comme je l'ai vu dans certaines critiques.
Si l'on veut tester du R. H. il y a plein de possibilités, y compris sous son vrai nom Megan Lindholm.

Court roman de Robin Hobb, prélude au cycle de l'Assassin royal. Les longues intrigues font place ici à un récit assez linéaire, agréable mais moins ambitieux.

On se retrouve avec le prélude à l'assassin royal. En tout cas c'est comme ça que c'est promis.

En fait, on est beaucoup, beaucoup plus tôt dans l'histoire. Au temps du roi Viril, de Chargeur, de Habile...

C'est un récit essentiel pour comprendre le pourquoi du renoncement à la magie des vifiers. Pourquoi le Vif a-t-il été exclu de la compréhension du royaume des six-duchés ?

Cela répond aux questions que l'on se pose lorsque Robin HOBB aborde le thème du Prince Pie dans l'assassin royal, et cela éclaire particulièrement bien toute la filiation royale également.

Encore une oeuvre intéressante et rapide à lire de Robin Hobb.

Voulant me plonger dans l'univers littéraire fantasy, j'ai demandée conseils à plusieurs libraires et presque tous m'ont conseillée les romans de Robin Hobb, et je me suis donc intéressée à la saga de "L'Assassin Royal". Ce prélude n'a pas étant une simple claque mais un chamboulement.

Un chamboulement stylistique tout d'abord, car la plume de Robin Hobb est parfaite. Simplement parfaite. Elle est puissante, belle, éprouvante, toujours avec le ton juste et le mot bien choisi. Elle nous fait tout ressentir et même ce que l'on ne comprend pas. C'est une très grande écrivaine.

Et cette plume créée aussi des personnages magnifiques et toujours très profonds. Tellement beaux et attachants d'ailleurs que j'avais l'impression de n'avoir jamais était touchée par des personnages comme eux, à quelques exceptions près, la force de ces sentiments qui grondent en nous lorsque l'on est plongé dans un texte de Robin Hobb sont certes très prééminent mais toujours subtile et riche.

En plus de cette richesse des protagonistes, il y a tout le reste. Les lieux, les odeurs, les sensations nous submergent et nous émeuvent tout au long de l'intrigue. À chaque page les arômes et fragrances, les émerveillements et les chocs, ou les bruits et la musicalité des mots transpirent et nourrissent les péripéties de cet univers incroyablement bien pensé.

Mais surtout c'est l'intrigue qui nous laisse sans voix, toute la beauté des péripéties qui s'emboîtent parfaitement les unes dans les autres et les retournements de situations préparées mais toujours surprenants que je trouve superbes contribue à donner une aura magistrale à ce roman.

D'autant qu'un thème très important pour moi y est développé, le lien entre l'Homme et la nature. Ce lien est représenté de manière concrète par la magie du Vif, qui est une excellente idée de la part de l'auteur pour matérialisé le respect et l'attachement de Losleur à la nature, et donc en l'occurrence à son étalon.

L'amour, le respect, la passion, les mensonges, la vie, la mort. Robin Hobb nous lance dans un océan de pensées et de possibilités et on se laisse porter par ces fulgurances littéraires. Félicité, la Reine-servante et Losleur on prit mon coeur et ne me l'ont toujours pas rendu.

Et puis par dessus tout l'aspect philosophique distillé au fil de l'histoire qui est très intelligent et très bien mis en place dans le récit. J'ai adorée me plonger dans la pensée de l'auteur et dans les intentions qu'elle offre dans son intrigue mais aussi dans les caractères des personnages et de leur relation. Elle offre un roman beaucoup plus riche et complexe que la plupart des romans fantastico-médievaux.

Enfin bref...Quelle beauté, quelle claque, que dis-je quelle claque, quelle chamboulement ! Ce livre fait partie des rares qui me marquent et dont l'ambiance et les sensations me hantent encore très longtemps après avoir tourné la dernière page.
Lien : http://bookymary.blogspot.co..

Du pur Robin Hobb, s'inspirant de son monde complet de ses trois grandes sagas, comme dans beaucoup de nouvelles déjà publiées pour raconter autre chose mais apportant en même temps des éléments aux histoires connues.
On retrouve les Six Duchés, et le vif qui fait alors son entrée dans la lignée des LoinVoyant, par le biais d'une reine-servante de caractère... une histoire évidement trop courte mais qui fera patienter en attendant la prochaine saga en écriture actuellement qui nous ramènera le Fou et Fitz!

Une histoire courte mais intense dans laquelle on peine à reprendre le souffle. L'ambiance de la cour, la trahison, les personnages, tout est parfait pour nous plonger dans ce prélude à L'assassin royal. On comprend notamment pourquoi le Vif est proscrit dans les Six Duchés. Une merveilleuse manière de me replonger dans cette saga que j'ai lu plus jeune et que je reprends aujourd'hui.

Félicité est une nourrice bien placée pour connaitre l'histoire du roi Pie puisqu'elle a non seulement servie sa mère, la reine servante Prudence, mais l'a en plus vu naître et élevé. Loin des rumeurs, des légendes et autres histoires rapportées traditionnellement par les ménestrel(le)s, Félicitée dévoile sa vérité à propos de ce roi si mal réputé.

J'ai longtemps hésité entre lire ce prequel avant de me lancer dans la saga proprement dite ou patienter. Bien m'en a pris d'attendre de finir la première trilogie tant l'histoire racontée ici aurait eu à mon avis moins de sens. En effet, la trilogie initiale introduit, explique et détaille bon nombre de caractéristiques propres au "Royaume des Anciens" que l'on retrouve ici de manière presque coulant de source. C'est une nouvelle destinée aux lecteurs qui ont participé au succès de sa saga et il est normal que Robin Hobb ne s'appesantisse pas plus que nécessaire sur des détails.

Quant à la nouvelle en tant que telle, on retrouve l'un des principes de Robin Hobb consistant à faire évoluer ses personnages dans l'adversité. "Le prince bâtard" revient sur cette époque charnière qui a précipité le Vif et ses utilisateurs dans l'ombre. Une manière d'expliquer également le statut particulier de FitzChevalerie, détenteur à la fois du Vif et de l'Art, par les révélations sur ses ancêtres. Enfin, ce texte nous rappelle aussi que l'histoire officielle n'a que pendant trop longtemps était racontée uniquement que par les vainqueurs.

Quel plaisir de retrouver les Six Duchés et l'histoire des Loinvoyant dans ce petit prequel. Toute personne ayant lu La citadelle des ombres a entendu parler du Prince Pie, le Loinvoyant fou qui possédait le Vif ( ce qui explique ensuite que les vifiers soient traqués sans pitié). Ce prequel a l'objectif de rétablir la vérité. On rencontre donc Prudence Loinvoyant (la mal nommée) à travers le récit de celle qui fut sa compagne depuis l'enfance : Félicité. La première partie pose le contexte et nous raconte l'histoire de Prudence et du père du prince Pie, sans fard et sans concession de la part de Félicité qui a juré de dire la vérité, quand bien même cette dernière ne la présente pas sous un jour favorable... Dans la partie deux, on côtoie le fameux prince fou et l'on découvre que l'histoire n'est pas exactement telle que Fitz et ses contemporains la connaissent... le prince Pie en devient un héros attachant, victime de son cousin, Habile (le bien nommé) et surtout d'une femme, tête de linotte et girouette avérée... La fin m'a fait sourire, dans le sens où elle explique comment la magie du Vif peut encore être présente dans la dynastie Loinvoyant...


Ce que j'aime : avoir une autre version de l'histoire du prince Pie


Ce que j'aime moins : j'aurais aimé un autre destin pour le prince et savoir la fin de l'histoire de Félicité


En bref : Un très bon prequel qui bouscule complétement tout ce qu'on pense savoir sur le Vif dans la lignée Loinvoyant et qui rend ses lettres de noblesse au Prince Pie


Ma note


8,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..

Grande fan de Robin Hobb, et tout particulièrement de l'Assassin Royal, j'ai sauté sur le livre dès que je l'ai vu à la bibliothèque -vu la longueur de l'histoire, 15 euros, c'était trop ; ça reste une nouvelle (mais plus longue que la moyenne, je l'admets).
Je tiens à préciser pour ceux qui seraient tombé sur ce livre par hasard et qui ne connaitraient pas l'histoire de l'Assassin Royal, de ne pas s'enfuir en pensant que comme ils ne la connaissent pas, ils ne peuvent pas lire cette nouvelle. Ils peuvent, elle est parfaitement compréhensible à ceux qui n'ont jamais lu les déboires de Fitz (gare, par contre, à l'intoxication aux livres de Hobb, qui frappe très vite).
On se retrouve ici dans l'univers familier des Six-Duchés et de Castelcerf. Hobb semble avoir un certain goût pour les histoires racontés rétrospectivement, et à la première personne (en tout, cas, concernant la première partie, celle de l'histoire de Félicité). Ici, elle offre un nouvel éclairage sur l'origine d'une coutume des Six-Duchés : celle de pourchasser et tuer les Vifier. Pour cela, elle nous conte l'histoire la Reine-Servante Prudence et celle du Prince Pie, par le biais de la servante de Prudence, Félicité. On a aussi droit à l'histoire de Prince Pie (la vrai, pas celle qui est racontée à l'époque de Fitz, celle-là, on se doutait qu'elle n'était pas entièrement exacte). Ici, on découvre, la vérité, et des secrets oubliés sur les Loinvoyants.
Je m'étais toujours demandé ce qui s'était réellement passé à l'époque du Roi Chargeur, le fameux Prince Pie, pour que les Vifiers soient hais à ce point. Eh bien, j'ai eu m'a réponse. Et quelle réponse ! Elle me fait me poser à peu près autant de question que celles auxquelles elle a répondu... Si les gens savaient quelle est l'origine de la haine qu'ils vouent aux Vifiers, s'ils savaient ce qui s'était vraiment passé, ne trouveraient-ils pas cela...dérisoire ? Moi si, c'est tellement idiot...
En plus, cela a ouvert de nouvelles possibilités : si, à l'époque de Fitz, quelqu'un venait à découvrir le Parchemin de Félicité, à savoir, cette histoire, que se passerait-il ? J'ai très envie de savoir. D'autant que la nouvelle de l'écriture d'une nouvelle saga avec Fitz et le Fou me pousse à me demander si quelques-unes des choses que l'on a apprises ici ne pourraient pas avoir une importance ou un impact sur cette histoire…

En tout cas, une excellente nouvelle, du pur Hobb, avec ses personnages toujours aussi attachants, même pour une histoire aussi courte. Ils sont, par leurs actes et les conséquences qu'ils entrainent, tellement humains…