Les Cités des Anciens, Tome 1 : Dragons et serpents

Après l'épopée des Aventuriers de la mer que j'avais dévoré assez rapidement, je m'attendais à mieux dans cette nouvelle saga dans le même univers. Ce premier tome est assez décevant. Très peu d'actions, une mise en place laborieuse. Pour une livre sur le thème des Dragons, cela manque de souffre.
J'hésite beaucoup à lire le tome 2.

Au travers du destin de plusieurs personnages aussi différents les uns des autres et leur entourage, nous sommes entraînés dans une aventure sombre, trouble, mais néanmoins fantastique.

Sisarqua débute le récit du premier tome qui pose les bases de cette saga, en tant que serpent géant. Avec une centaine de ses congénères, elle doit rejoindre la cité de Cassaric et le terrain d'encoconnage qu'y les attend, afin de pouvoir effectuer sa transformation en dragonne. Seulement, parvenus au terme de leurs mutations, les serpents devenus dragons se révèlent non-viables. Trop vieux et épuisés à l'instant de bâtir leurs cocons, ils renaissent dragons mutilés: des pattes plus courtes, des ailes rabougries, certains avec une intelligence déficiente; la moitié d'entre eux décèdent dès le premier jour d'éclosion. Sisarqua, devenue Sintara, regrette amèrement que Tintaglia, reine dragonne qui semble être la dernière de son espèce et les a nourris durant les premiers jours, ait soudainement abandonné les dragonneaux au sort des humains qui ne veulent pas d'eux.
De son côté, Thymara, jeune fille du Désert des Pluies marquée de stigmates repoussants, tente de se faire une place au milieu d'un peuple qui n'a jamais voulu de personnes comme elle, hormis son père qui l'aime démesurément.
L'on partage également la vie d'Alisa, célibataire passionnée des dragons qui va follement accepter d'effectuer un mariage de raison avec Hest, un homme à l'allure charmante et à la fortune considérable qui va la mépriser et l'ignorer la plupart du temps.

Entre les péripéties de ces personnages, celles d'un marin voguant sur une bien étrange vive-nef, une correspondance épistolaire par pigeons voyageurs entre deux gardiens d'oiseaux reliant les principales provinces de ce roman, et de somptueux décors, Robin Hobb créée une saga fantasy captivante et très intriguante. La mise en place est fastueuse durant les premières pages de ce récit tant la complexité de l'oeuvre requiert de nombreuses informations, mais il faut s'accrocher car on est ensuite happé par cette aventure, et on a du mal à poser le livre sans en connaître certains dénouements.
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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'univers de Robin Hobb, et notamment dans ce cas là, la région de Terrilville et du Désert des Pluies (j'adore l'étrangeté de ce nom!). L'histoire commence au moment où les serpents font leurs cocons et renaissent sous forme de dragons. de nouveau personnages sont introduits, dont la naïve et touchante Alise et l'intrépide et farouche Thymara. de plus, on retrouve des personnages bien connus des lecteurs, les très attachants Althéa et Brashen, sur leur Vivenef ! Que de souvenirs et de moments passés en leurs compagnie ! Sinon, l'écriture est toujours aussi belle et agréable. J'aime toujours la façon dont Robin Hobb insert les aspects magiques et fantastiques dans un monde qui semble réel et tangible. Cependant, je trouve certains dialogues un peu trop simplistes et certaines situations attendues. de plus, d'un point de vue global, la majorité des personnages me sont apparus proches de la caricature et trop vite décrits, sans réelle profondeur. Mais bon, je suis peux-être trop exigeante, et j'attends de lire la suite.

Un premier tome plaisant à lire, facile d'accès mais une platitude difficile a surmonter, j'espère que le second tome sera mieux.

Une nouvelle saga qui commence bien. Des personnages étonnants, un nouvel univers, quoique l'on retrouve des détails de ces autres sagas. le décor et les personnages sont posés pour cette nouvelle saga.

Robin Hobb c'est un peu ma révélation de l'année dernière, comme le fut Orson Scott Card en 2010. Il y a des auteurs comme ça, qui ont le pouvoir de vous faire tomber dans un genre que vous craignez, davantage par méconnaissance que par réelle aversion. La découverte et d'autant plus géniale alors, et vous réconcilie immédiatement avec votre ancien ennemi (chez moi, les littératures de l'imaginaire, en particulier la science-fiction). L'Assassin Royal et moi, c'est une histoire d'amour qui va durer... Aussi n'ai-je pas hésité à investir dans une nouvelle saga de l'auteure, prévue en 4 tomes. Disponible chez France Loisirs, elle me permet en plus de valider mes achats et de cumuler des points pour les opérations commerciales (je présente cependant ici la version de J'ai lu pour le côté pratique). Elle est pas belle la vie ?

Les Cités des Anciens se déroule dans l'univers désormais coutumier de l'Assassin Royal et des Aventuriers de la Mer ; les évènements qui nous sont contés sont postérieurs à ces sagas. J'avais peur, moi qui ne connaît pas encore bien l'univers créé par Robin Hobb (je n'ai lu que les 6 premiers tomes de l''Assassin Royal), d'être perdue dans cette histoire, imaginant qu'elle ferait allègrement référence aux aventures précédentes. Heureusement, ce n'est pas le cas : mon ignorance ne m'a pas du tout empêché de comprendre le récit et de l'apprécier, et j'ai à présent encore plus envie de me replonger dans les autres cycles pour combler mes lacunes.

En attaquant cette lecture, j'ai immédiatement retrouvé la patte de Robin Hobb, qui m'avait tant séduite dans l'Assassin Royal : des descriptions soignées, une présentation simultanées de plusieurs personnages aux caractères fouillés, un début d'intrigue prenant et un cadre minutieusement installé. Peut-être même un peu trop minutieusement... je n'ai pas eu de mal à rentrer dans l'histoire mais je déplore en revanche un rythme assez lent, et une conclusion plus que frustrante. La faute sans aucun doute au découpage français du texte (honnissons les directeurs commerciaux qui n'ont aucun respect pour le rythme du récit! Bouuuuuh !) qui crée une conclusion qui ressemble à un soufflé au fromage raté. On ne peut cependant reprocher cette fin à l'auteure puisqu'elle n'en est pas une ! J'avoue également avoir été assez perplexe face à l'échange de lettres entre les deux gardiens des oiseaux, qui pour l'instant n'apporte pas grand chose à l'histoire.


Toutefois, malgré l'aspect un peu lent des évènements, on sent que toute cette mise en place est nécessaire et que la suite n'en sera que plus délectable. Rien n'est laissé au hasard dans les romans de Robin Hobb, et je meure d'impatience de lire le tome suivant pour voir enfin les personnages se rencontrer, les péripéties s'enchaîner, les amitiés se nouer et se défaire au rythme des alliances et des trahisons. J'ai vraiment beaucoup aimé les idées de l'auteure à propos des dragons, et les concepts originaux qu'elle parvient à trouver bien que ce mythe ait été vu et revu. Je songe ici particulièrement aux Vivenefs, des bateaux construits avec un bois qui est en fait le cocon du dragon. Celui-ci, ne pouvant jamais éclore, se "réincarne" sous la forme d'un vaisseau doué d'une conscience et d'une intelligence qui lui sont propres (ça claque, non ? ^^). En conclusion, je dirais que ce premier tome est une très belle mise en bouche, qui laisse espérer une suite de qualité. Rendez-vous pour le tome 2 ?
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Quel plaisir de retrouver la plume de Robin Hobb, et sous celle-ci un monde fabuleux, à part complètement de la réalité mais si bien décrit !

On a d'une part le peuple des Marchands de Terrilville. Située au bord de la mer, sur les Rivages Maudits, à l'embouchure du grand fleuve. C'est là que vit Alise qui partage sa vie entre un mari méprisant et sa passion dévorante pour les dragons et le peuple des Anciens.

En remontant ce fleuve aux eaux acides, on traverse le Désert des Pluies ( déjà rien que le nom me plait !) . le sol est marécageux, dangereux car soumis aux caprices du fleuve et de ses crues meurtrières. le peuple du Désert des pluies vit dans les arbres. La cité de Trehaug est installée dans ces arbres gigantesques, un peu comme des immeubles, il y a des passerelles, des lianes ou simplement des branches pour circuler de l'un à l'autre. Et plus tu es pauvre et plus ton habitation est élevée, donc moins stable, beaucoup plus sujette aux vents et aux intempéries. C'est là-haut que vit Thymara avec ses parents, enfin survit devrais-je dire. Une ado qui aurait du être abandonnée à la naissance : elle a des griffes à la place des ongles, une crête d'écailles recouvre sa colonne vertébrale.
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Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu du "Robin Hobb", depuis que j'avais enchainé les six premiers tomes de l'apprenti assassin lors de leur parution.
du coup, je me suis plongée avec curiosité dans ce premier tome de Les cités des anciens, dont je n'avais pas entendu parler jusqu'à présent.
Le prologue m'a un peu surprise, voire même déçue. C'est long, très long et je me suis vue "mal partie" avec ce roman. Des serpents de mer vont voyager pendant des mois à travers les océans et un fleuve pour finalement s'échouer sur une côte. Là, ils vont devoir se faire un cocon qui leur permettre de devenir dragon. Une dragonne, Tintaglia, veille sur eux. C'est la toute dernière dragonne et elle s'épuise à les suivre, les nourrir et les aider. Comme elle ne peut pas faire cela toute seule, elle a demandé l'aide des humains. Les pauvres serpents à bout de force auront une peine infinie à construire leur cocon, beaucoup n'y parviendront pas...Ces cocons, en plus de protéger leur contenu sont imprégnés des souvenirs de tous les dragons du passés, ils vont devoir rester sur la rive, surveillés et protégés, par les humains jusqu'à ce que les dragons soient viables...

La suite sur mon blog:
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Cette nouvelle série se situe à la suite et à la confluence de l'Assassin royal et des Aventuriers de la mer : la dragonne Tintaglia, qui avait pris en charge les serpents de mer à la fin des Aventuriers de la mer, les accompagne dans leur métamorphose en dragon. On y retrouve toute la magie des épisodes précédents : un univers désormais familier, mais toujours plein de surprises, des personnages attachants et complexes prisonniers de leur passé ou de leurs faiblesses. Il ne se passe presque rien dans ce livre : l'auteur prend visiblement le temps d'installer son intrigue et ses personnages. Et pourtant, impossible de lâcher ce volume, malgré son rythme très lent. A conseiller à tous les fans de Robin Hobbes.

Alors que sort ces jours-ci la VF de la première moitié du "Dragon Keeper" de l'impressionnante Robin Hobb, je m'en vais en chroniquer l'intégralité.
Que les amateurs de la dame sachent que "Dragon Keeper" se passe dans les Rain Wilds, c'est à dire dans le même monde que ses cycles de "l'Assassin Royal" et des "Aventuriers de la Mer". Les Rain Wilds sont la zone hostile située au nord de Bingtown et baignée par la Rain River, un pays d'Elderlings et de dragons.
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