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3,12

sur 105 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lu dans le cadre du Prix Grandes Tartines 2013 organisé par les bibliothèques locales.
Un titre intrigant et au final bon. le cadre sympa : le golfe du Morbihan, le sujet ne me déplaisait pas : Pierre et Hélène forme un couple...distant . Pierre manage sa société depuis Paris, Hélène vit dans une superbe maison en Bretagne. Mais lorsque Pierre décide de passer la main, ils vont devoir se réinventer une nouvelle vie et ce n'est pas du tout du goût d'Hélène.
Une fois n'est pas coutume, j'ai lu les autres critiques avant de rédiger la mienne parce que j'aurais bien aimé sauver ce livre, mais hélas la lecture de ses avis n'a fait que confirmer mon ressenti. Stéphane Hoffmann aligne les poncifs, les phrases définitives, j'ai lu certains passages avec des soupirs d'agacement même lorsqu'il parle de nourriture et de vin (sujet primordial pour les retraités et bien dans l'air du temps )il m'a profondément irrité, Les personnages sont antipathiques pas un pour rattraper l'autre. La chute rocambolesque... N'en jetez plus, désolé, ça ne sera pas mon lauréat.
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Pierre Bailly, un grand patron qui n'a cessé de privilégier son entreprise au détriment de sa vie de famille, décide du jour au lendemain de prendre sa retraite pour s'installer avec sa femme dans leur maison du Golfe du Morbihan. Pour son épouse, l'intrusion dans sa vie quotidienne d'un mari jusqu'alors très peu présent est impensable. Selon elle, les hommes qui ne travaillent pas se relâchent. « Jamais ils ne devraient rentrer à la maison, jamais. Ils doivent mourir à la tâche, au combat, la main sur le métier. C'est leur devoir, leur gloire. Les hommes, on les aime absents. Celui qui rentre saccage tout. La place d'un homme, c'est dehors. » de son coté, Pierre se demande ce qu'il va faire de ces jours tranquilles qui s'annoncent. Il prend du bon temps en visitant un copain restaurateur ou tente sans grande conviction de courtiser une amie de sa femme. Il essaie aussi de trouver sa place dans la bourgeoisie locale mais il se révèle bien trop individualiste et misanthrope pour supporter « ces cons ». Finalement, il se rend compte qu'il n'est pas si facile, la retraite venue, de se réinventer une vie…

Stéphane Hoffmann possède un joli sens de la formule et une écriture aussi acerbe qu'aiguisée. Ses descriptions vachardes font sourire (« il était gai comme le formol, joyeux comme une ampoule basse consommation. ») mais sous le vernis du cynisme et de la désinvolture, son style apparaît aussi prétentieusement boursouflé que le caractère des personnages qu'il met en scène. Il ne cesse d'enfiler les aphorismes comme des perles mais, à mon sens, ce n'est pas en accumulant les bons mots et les traits d'esprit que l'on donne du corps à un roman. Quelques exemples en vrac : sur le mariage : « le code civil laisse entrer la foule dans le lit des gens qui s'aiment, fait de chaque famille une troupe au service de la société et donne à la vie conjugale, si secrète, une impudique publicité. » ; sur le bonheur : « le bonheur, ce n'est pas de ne pas avoir de problèmes ; le bonheur est de pouvoir résoudre les problèmes qu'on a ! » ; sur les enfants : « Un enfant, c'est un idéal qu'on n'invente pas, mais qu'on reçoit. Malgré soi. Et il faut être à la hauteur de cet idéal que l'on n'a pas voulu et qui décevra. » A la longue ces sentences balancés à l'emporte pièce deviennent plus qu'indigestes.

Du coté des dialogues, même constat d'échec. Les tirades de tous ces insupportables bourgeois sonnent tellement faux que l'on a parfois l'impression de lire le texte d'une mauvaise pièce de théâtre. Et que dire de la fin ! Une ultime pirouette où les masques tombent ridiculement et où l'épouse à la froideur inhumaine se révèle finalement être une mère et une grand-mère aimante. Quitte à jouer sur la corde du cynisme, il aurait été préférable de pousser à son paroxysme la décrépitude de cette imbuvable « bonne société » provinciale.

Une lecture pénible. Avec 100 pages de plus, je crois que je ne serais pas allé au bout. Second titre des éditions Albin Michel que je lis en cette rentrée littéraire (après La petite) et seconde très grosse déception. Rassurez-moi, il doit bien y avoir un roman de qualité publié par cet éditeur cet automne (le premier qui me cite Amélie Nothomb prend la porte immédiatement !).


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Déçue...

Pas trop aimé le cynisme de l'auteur, les poncifs, les phrases assassines, les critiques gratuites... C'en était même dérangeant à certains moments pour moi.

Pourtant le sujet est intéressant, certaines situations, bien décrites mais...trop c'est trop!

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… ou « les contes cyniques d'Hoffmann » ! Pierre a décidé de se retirer des affaires et de venir s'installer définitivement à Vannes dans la maison d'Hélène, son épouse, au grand dam de celle-ci. Elle ne l'entend pas de cette oreille, ne veut pas un mari dans ses pieds et va tenter de le caser hors de la casa. Pierre qui ne s'est jamais occupé d'autre chose que de faire prospérer les affaires familiales va découvrir la petite vie provinciale. En narrateur, il a un regard féroce et le propos acerbe vis-à-vis de la faune vannetaise : la bourgeoisie locale, le gratin vieille France et snob à la fois, ces espèces de hobereaux bien-pensants et conformistes. La langue ciselée et le style affuté sont un réel plaisir et j'ai deux fiches pleines de réflexions tellement vraies, de comparaisons et de métaphores savoureuses. Et puis cette chute qui tombe à pic de façon magistrale ! Un vrai bonheur !
Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Un livre vite lu et qui m'a fait sourire.

Un homme qui, toute sa vie, a mené des affaires très importantes et qui n'a fait fait que ça, décide à la retraite de retrouver son épouse dans leur maison du golfe du Morbihan.

C'est l'occasion pour cet auteur de croquer la vie des retraités dans les stations balnéaires, j'y ai retrouvé certains traits de caractère de personnalités que je croise à Dinard.

Stéphane Hoffmann raconte aussi le monde des affaires et épingle pas mal de travers de notre époque.

Beaucoup d'humour et un grand sens de l'observation.


La trame romanesque est aussi peu vraisemblable que le caractère des principaux personnages mais tout cela est bien sympathique puisque finalement, grâce à l'amour, les vilains requins financiers seront vaincus (peu réaliste mais bien agréable à lire).
Bref, un roman pour l'été le temps d'une lecture de plage avant d'aller au marché!
Lien : http://luocine.over-blog.com..
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Où l'on suit un couple marié depuis 40 ans. Pierre, le narrateur prend sa retraite, ce qui n'est pas du tout du goût de son épouse, Hélène, habituée a son train train quotidien de femme tranquille.
Dès le début, on se laisse emporter par les petites anecdotes traitant du quotidien de ce couple avec une pointe d'humour (je retiens d'ailleurs quelques citations). Mais au fil des pages, on s'ennuie, pas de rebondissement, c'est plat
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Lu dans le cadre de mon partenariat avec les Éditions le Livre de Poche.
Pierre et Hélène forment un couple plutôt étrange. La distance entre eux est plus grande qu'un gouffre. Alors que Pierre décide de prendre sa retraite et de quitter le confort de sa vie parisienne pour retourner auprès d'Hélène, celle-ci, habituée à ses absences, va tout faire pour l'éloigner du domicile conjugal. Les personnages, en général, sont plutôt...
○ La suite sur WeLovesLit○
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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J'ai eu bien du mal à m'intéresser à l'intrigue et aux personnages qui, trop peu fouillés, sonnent faux.
Dommage pour un auteur dont les chroniques et les articles de presse sont beaucoup percutantes et piquantes.
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Bof dirais-je, je me suis ennuyée tout au long du roman, ce qui se passe donc de commentaire
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'Bien que bordelais, Jean-Charles Lawton ne répugne pas aux concours de prouts. A cinquante ans bientôt, c'est même encore l'idée qu'il se fait des bons moments entre amis.
Aussi, lorsqu'on lui transmit une invitation pour le quarantième anniversaire de notre mariage: régate, suivie d'une soirée habillée, il crut d'abord avoir mal compris.'

Ne vous fiez pas à ces premières phrases. Les autos tamponneuses de Stéphane Hoffmann ne tiennent aucunes de leurs promesses.

Les personnages sont tous antipathiques, incompréhensibles et caricaturaux. Tout le monde en prend pour son grade pour au final pas grand-chose, une bien maigre histoire de couples mal assortis.
Lien : http://logresse.blogspot.com..
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