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3,12

sur 105 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La Rochefoucaul meets Michel Audiard ?
Voilà quatre étoiles attribuées de manière bien particulière. J'ai beaucoup aimé ce roman non pas pour ce qu'il raconte ( pas plus que l'auteur je crois, je ne suis arrivé à m'y intéresser), ni pour les idées exprimées ( qui m'ont l'air on ne peut peut plus réacs, et très loin de moi, du moins je l'espère !), mais par une qualité incroyablement présente ici : un vrai style littéraire. Vous voyez par exemple Douglas Kennedy ou Joel Dickens ? Eh bien c'est différent ! L'idée, disons, c'est que Stéphane Hoffmann est un vrai moraliste, et que son style exprime de manière vraiment brillante des sortes de maximes rétrogrades et tellement brillantes. Souvent très drôles par ailleurs (mais aussi second degré...). Des dizaines, non des centaines de phrases presque qu'il faudrait toutes noter.
Un auteur que je ne connaissais pas, je trouve cela très injuste, car il y a là vraiment un brillant que l'on ne lit pas tous les jours...
En somme je ne passerais pas mes soirées avec S. Hoffmann, mais je veux bien, et avec quel plaisir, collectionner ses ouvrages dans ma bibliothèque. Si vous avez des recommandations n'hésitez pas !
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Je n'avais pas franchement envie de lire un roman sur un soixantenaire qui prend sa retraite : ça va être plombant, ça va être gris, ça va me démoraliser.

Et bien, pas du tout ! Quel humour, ce Pierre, quelle décontraction, quel recul sur sa vie et celle des personnes qui l'entourent.

Un peu trop parfois, car j'ai senti Pierre loin de ses enfants, certes grands, mais il ne sait même pas si il a des petits enfants.

Ceci dit, malgré son manque de préparation à la retraite, Pierre sait prendre la vie du bon côté (ah, ces pique-nique Champagne-pâté Hénaf !) et se remet au vélo et à la voile.

Les soirées organisées par sa femme sont des grands moments de bonheur où l'auteur se plait à croquer la bourgeoisie de province ; et le reste du temps, c'est notre société de consommation qui est raillée.

Toutefois, un langage familier utilisé par les personnages alors que j'en attendais un langage châtié m'a dérouté.

Au final, un roman intéressant par sa façon de fustiger notre société contemporaine avec un brin d'humour. Mais pas sûr qu'il m'en reste quelque chose l'année prochaine.

L'image que je retiendrai :

Le nom des nobles bretons voisins de Pierre : René et Françoise de Pen Hoël - ou encore celui du beau-père de Pierre "Robert (call me Bébert) Maudet".
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Pierre Bailly, PDG du groupe Maudet, décide de se retirer des affaires, il prend sa retraite comme ça, presque sur un coup de tête. L'époque ne lui correspond plus, les pratiques ont changé.
Hélène, sa femme depuis quarante ans, ne s'accorde pas du tout avec cette retraite. Actif, son mari vivait pour ainsi dire à Paris et elle à Vannes, le fait de le voir venir s'installer avec elle modifier son mode de vie inconnu de lui, elle ne peut l'accepter.

Ce court roman est absolument truculent et le dénouement aussi émouvant qu'imprévisible. Une réelle belle surprise.
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Marié depuis plus de quarante à Hélène, Pierre Bailly décide du jour au lendemain de se retirer des affaires. Lui qui a réussi s'ennuie désormais et veut profiter de la retraite. Il quitte définitivement Paris où il séjournait la semaine pour s'installer dans leur maison de Vannes. Sauf que son épouse Hélène ne voit pas ce retour d'un bon oeil.


Stéphane Hoffmann n'a pas froid aux yeux et use d'une plume vraiment féroce! Son personnage Pierre, a prospéré dans le monde des affaires en épousant Hélène, fille d'un autodidacte ayant construit un petit empire. Sauf que Pierre ne s'amuse plus, il est temps pour lui et selon lui de passer du temps auprès d'Hélène dans leur belle maison du golfe du Morbihan. Mais Hélène n'est pas de cet avis.

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/10/stephane-hoffmann-les-autos.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Les autos tamponneuses, dernier roman de Stéphane Hoffmann, a tout des montagnes russes.
Même, si l'on voulait pousser la métaphore filée de la fête foraine plus avant, je dirais qu'il a également un peu du train fantôme...
Lien : http://www.denecessitevertu...
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Un roman qui traite de la difficulté de partir à la retraite et de retrouver son conjoint, que l'on n'a fait que croiser pendant 40 ans. C'est ce qui arrive au personnage central de ce récit, homme hyperactif pendant toute sa carrière et qui fut très influent, occupant une place prépondérante dans une grosse société. Sa femme menait sa vie de son côté et les "retrouvailles" se passent très mal, chacun s'enfermant dans l'amertume du temps écoulé.

Le style est excellent, vif, précis, élégant. Une écriture "classique" qui donne beaucoup d'intérêt à l'histoire. Beaucoup de profondeur dans l'analyse, des moments d'intense émotion aussi, sous une apparente indifférence. Une réflexion sur les moeurs d'un certain milieu aisé et provincial, aristocratique et bourgeois. Aucune caricature, cependant, le ton est empreint de réalisme et même d'une certaine dureté qui peut aller jusqu'à l'implacable mais on s'aperçoit que l'on est dans le second degré et l'humaine tendresse finit par refaire surface. Un très beau livre!
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Une très belle histoire sur les relations humaines, sur la vie à deux au moment de la retraite. Comment gérer ce que l'on pourrait appeler les "retrouvailles", comment vivre ensemble, H24 après tant d'années d'une routine bien ancrée où l'un et l'autre avait ses habitudes... qui se trouvent pas mal ébranlées à l'arrivée de la retraite. L'auteur nous offre là un texte court, plutôt caustique, qui pourra parfois déranger, avec des répliques pas piquées des vers et des personnages pas franchement attachants. Et pourtant on passe un bon moment.
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Avec Stéphane Hoffmann, tout le monde en prend pour son grade : du bon peuple aux aristos, en passant par les grands bourgeois et les petits, personne n'est épargné. Humour vache, certes, mais humour anglais : on rit parfois pour ne pas pleurer, et l'ironie cache souvent la tendresse - distillée avec parcimonie…

Lien : http://www.vivelaroseetlelil..
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