Direction le Japon, quartier de Shinjuku. "Il ne vaut pas la peine que vous vous salissiez les mains !! C'est pour ça que les hommes comme moi existent...!!"
Ryo Saeba, un justicier nettoyeur et un flic Hideyuki Makimura forment le duo City Hunter qui expurge la société des criminels. Pour les contacter, il suffit d'inscrire sur un tableau noir le code : XYZ. Après trois histoires solutionnées de rivalité sportive, de serial killer de jeunes filles et de réseaux d'enlèvements, on entre dans le vif du sujet : l'Union Teope. Ce cartel d'Amérique centrale, qui entend devenir n°1 au Japon, fournit de l'Angel dust, drogue capable de prolonger la vie humaine "même après 20 balles". Hideyuki se faisant tuer, Ryo va alors prendre sous son aile la petite soeur de son ami : Kaori Makimura... À moins que ce ne soit plutôt cette dernière qui entende le faire ?!
C'est parti pour une lecture des 32 tomes de City Hunter en édition de luxe Panini Manga France.
N'ayant jamais regardé l'animé Nicky Larson, je compte me rattraper avec le manga (à lire au second degré) !
Ce premier tome de neuf chapitres m'a beaucoup intriguée autant par l'action que les propos de la société (patriarcale avec les femmes tournées en ridicule) et du héros. En le lisant, je me suis dit que la grande misogynie (poussée à son paroxysme par le mangaka
Tsukasa Hojo) de Ryo aurait pu lui valoir d'être cité son nom dans la liste des pervers du mouvement #metoo .
Le scénario captive autant que les dessins riches en détails, en noir et blanc avec à certains moments clefs une colorisation en orange. Les plans figent les scènes de combat et les expressions du visages (peur, mépris, etc), ce qui permet de bien adhérer à l'action.
Un peu déçue que les personnages féminins, à l'exception de Kaori, se ressemblent toutes.
Bon à savoir :
*En 1981,
Hojo écrit Cats' eyes adapté en animé en 1983.
* En 1985, il lance #CityHunter qui remporte un succès fou.
*Pour rappel en France, l'édition initiale J'ai lu comprenait 36 tomes.