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Lorsque le coupable est tout désigné, pourquoi se prendre la tête à trouver le vrai coupable ?

En sachant que c'est le premier tome de la trilogie, je me demande franchement où vas nous embarquer l'auteur. Ce premier tome est déjà tellement prenant, il est sombre et en même temps on a envie d'avancer dans l'histoire, nous sommes, nous aussi, dans les tourments de Kvist, on plonge en même temps que lui dans les bas-fonds de son passé.

En tant que lecteur, nous savons qu'il n'est pas coupable, et pourtant au fil des pages, tout le désigne, l'étau à l'air de vouloir se resserrer autour de lui, comme s'il fallait absolument que le coupable ce soit lui et pas une autre personne.

Malgré cette noirceur véhiculée par l'auteur, il y a aussi quelques moments où nous ne pouvons nous empêcher d'avoir le sourire face à certaines situations rocambolesques.

Kvist, c'est le genre de personnages que l'on aime détester et en même temps on voudrait l'aider. C'est le genre de personne qui nous fait tourner en bourrique mais que l'on aime malgré tout. C'est une personne blessée par la vie qui ne lui a pas fait de cadeau, qui ne tente pas de prévoir l'avenir, il voit demain et c'est déjà bien.

Kvist, c'est le mauvais garçon sur lequel la vie a tendance à continuer de s'acharner dessus alors que lui ne demande rien.

Vite vite la suite, cette fin me frustre à un point que j'ai eu comme une envie de crier en tournant la dernière page…
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Martin Holmén joue avec les nerfs. OUI. Sérieusement, l'auteur m'a mis les nerfs en pelote. J'ai suivi Harry avec plaisir, avec intérêt et passion dans une trame sans temps morts, sans répétitions qui noient l'attention, sans un seul répit pour les neurones. L'esprit cherche, part dans tous les sens, étudie chaque détail lâché l'air de rien... Et souhaite trouver la vérité derrière toute cette affaire. le style employé est prenant, captivant, il pousse à enchaîner les chapitres les uns après les autres. PAR CONTRE, NON, cette fin... NON.... ce petit goût étrange de terminer ainsi... JE VEUX LA SUITE!!! Voilà, je suis fâchée un peu, car j'étais complètement dans Corps-à-corps et là, ce dernier point, rhaaaa je suis frustration!!! Lisez-le vous comprendrez pourquoi. Je veux en veux un peu Monsieur Holmén.

L'auteur exploite, pose, avec talent un univers passionnant, assez noir. Il installe tous ses protagonistes avec brio, la trame offre un merveilleux voyage dans un Stockholm des années 30 saisissant, renversant, brillant. Corps-à-corps est un coup de coeur. Laissez-vous tenter par ce thriller noir, intense.


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Harry Kvist continue sa vie comme il l'a commencée, en prenant et donnant des coups. D'abord sur un ring en tant que boxeur, puis au quotidien en tant que recouvreur de dettes. Seul et désabusé, il gère sa vie au jour le jour, pour lui l'avenir c'est demain. Après c'est trop loin.

Quand il va sonner chez Zetterberg pour récupérer une grosse somme d'argent, il est loin de se douter que la vie lui joue un mauvais tour de plus. Bien sûr qu'il l'a un peu bousculé pour l'intimider, mais de là à le retrouver mort le lendemain, non !

Pourtant la police va tout de suite le considérer comme le suspect numéro un, il a déjà un lourd passé judiciaire à son actif, que ce soit pour coup et blessures, extorsion de fonds, chantage, homosexualité, la liste est longue. On ne rigole pas avec ça dans le Stockholm des années 30.

Il va devoir une fois de plus, côtoyer les bas-fonds, pour tenter de prouver son innocence et retrouver la seule personne qui pourrait l'innocenter, mais plus il approche de la vérité et plus le piège se referme inexorablement sur lui.

Kvist semble tout droit sorti d'un bon vieux polar en noir et blanc qui sent le vieux cuir, l'odeur du cigare froid et la sueur. On retrouve dans ce roman tous les ingrédients incontournables, un homme cassé par la vie, désabusé, un peu séducteur, revêtu d'une redingote et d'un chapeau mou.

Très agréable à lire, on se surprend à sourire en coin devant des situations ou des dialogues truculents.

Un premier roman tout à fait réussi, et le premier tome d'une trilogie qui promet de belles heures de lecture.

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Corps-à-corps est le premier volet de la trilogie Métropol, une série policière originale et sombre. Mais c'est avant tout son personnage rude, ombrageux, qui mène une vie de solitaire qui marque et donne vie à l'intrigue. Kvist reste, tout au long du récit, un personnage assez énigmatique dont on ne parvient pas à prévoir le comportement qu'il aura : parfois, il agit comme ...
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Le premier volet de la trilogie Harry Kvist.

"Mais quand le paiement tarde, j'interviens pour récupérer le vélo. Wernersson me verse un acompte de l'ordre de dix à trente pour cent par objet. Je reprends le cigare, tire quelques bouffées. Je ne manque pas de travail. Les gens sont démunis et désespérés, c'est là que je montre ma sale gueule et frappe du poing." Il y a du Jim Thompson, du David Goodis chez le suédois Martin Holmén, une noirceur épouvantable que ne vient éclairer aucune lueur d'espoir. Mais il faut dire que vivre, ou plutôt survivre dans le Stockolm de l'entre-deux-guerres n'est pas chose aisée. La Grande Dépression frappe de plein fouet la Suède, et sa capitale, gangrenée par le chômage, la misère, et la délinquance.

Un contexte terrifiant au sein duquel évolue Harry Kvist, l'anti-héros de cette histoire noire comme le cauchemar. Ancien boxeur célèbre dans son pays, ce trentenaire usé par la vie utilise désormais ses poings pour recouvrer des dettes ou récupérer des biens qui n'ont pas été rendus. Alors que Noël approche, et que le froid et la neige s'installent dans la capitale, l'un des débiteurs de Kvist est brutalement assassiné. Et qui représente aux yeux de la police le coupable idéal ? Kvist, bien sûr, qui n'a pas d'autres solutions que de prouver lui-même son innocence en retrouvant le témoin principal du meurtre. Une plongée à risque dans les bas-fonds et les hauts-fonds d'une ville froide, glauque, sous tension, violente.

Martin Holmén s'inscrit dans le souci d'une narration réaliste et dévoile les coulisses d'une ville mortifère, piégée dans le froid, la misère et l'intolérance. Et l'immersion est totale, on a vraiment l'impression que le narrateur de cette histoire a une caméra embarquée sur lui, permettant de visualiser le moindre détail. Et permettant ainsi la reconstitution précise de toute une époque : la topographie de Stockolm, le quotidien des gens, l'architecture extérieure des habitations mais aussi leurs décors intérieurs, la montée du nazisme, les inégalités sociales, le grand banditisme. le style d'écriture est donc très descriptif, très détaillé, obligeant à une vigilance constante de la part des lecteurs. Mais quelle puissance d'évocation, quelle atmosphère, on s'y croirait !

Martin Holmén n'oublie pas les fans d'intrigues policières bien ficelées, il y a bien une enquête et un coupable à découvir, mais pour moi Corps-à-corps est avant tout un roman noir historique, qui restitue avec précision cette époque trouble de l'entre-deux-guerres. Il flotte autour de cette histoire une aura sombre. Une noirceur, une violence, une férocité incarnées par son personnage principal, un homme ambivalent dans son attitude, qui a déjà vécu plusieurs vies, et subi de nombreux échecs. Un homme à l'image de son époque, qui tente de survivre tant bien que mal avec le peu d'humanité qui lui reste. Car il lui en reste de l'humanité, et une certaine combativité, bref une petite lueur d'espoir dans un océan de noirceur. Au final, le premier volet réussi d'une trilogie historique prometteuse.

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Polar Noir suédois au début des années noires.
Nous suivons un ancien boxeur devenu détective privé. Entre recherche de jeunes filles fraîchement venues à Stockholm devenues prostituées et de vélos volés, sa vie n'est pas reluisante. Mais tant qu'il trouve de quoi boire et de jeunes hommes à baiser dans les parcs, il ne se plaint pas.
En vrai roman Noir, ce personnage en prendra plein la tronche en enquêtant sur un meurtre, mais comme on essaye de le lui mettre sur le dos, on ne va pas lui jeter la pierre. le Stockholm des années 30 avec la joyeuse montée du nazisme en arrière plan donne une ambiance originale à ce polar assez classique dans son fond, qui n'hésite pas à donner dans la violence graphique. le détective oscille entre la réelle pourriture (toutes les scènes de sexe se terminent dans la violence, d'où la note relativement faible) et le mec qui en a bavé toute sa vie.
L'écriture (enfin, la traduction au moins) est très correcte et à la première personne du singulier, genre oblige.
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Un ex-champion de boxe se voit accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis dans le Stockholm des années 1930, où la Grande Dépression est aussi rigoureuse que l'hiver. Premier opus de la trilogie "Harry Kvist", écrite par un professeur d'Histoire et de Suédois à Stockholm, né en 1974. Bon polar venu du froid !
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