AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,28

sur 34 notes
5
3 avis
4
0 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un homme est retrouvé mort la veille de Noël dans le port d'Oslo. Un artiste, Niclas Winter est retrouvé mort chez lui. Une femme semble ne jamais être arrivée à destination et est finalement retrouvée morte dans la cave l'hôtel Continental. Au premier abord, la plupart de ces décès ressemblent à des suicides. Mais lorsque l'évêque de Bergen, Eva Karin Lysgaard est retrouvée poignardée en pleine rue le matin de Noël, l'émotion est grande et le doute s'installe. Cette femme était très appréciée. Yngvar Stubo est chargé de l'enquête et il se rend immédiatement chez le mari de celle-ci. Sa femme, criminologue, juriste et thésarde en psychologie, retrouve une amie d'enfance, Karen, spécialisée dans les crimes haineux aux Etats-Unis. Elle apprend également par son biais que l'évêque était progressiste, sauf en ce qui concerne l'avortement, qu'elle ne tolérait sous aucun prétexte, ce qui était à l'encontre des idées sur ce sujet en Norvège. L'une des fille d'Inger Yohanne, Kristiane, 14 ans, souffrant d'une maladie assimilable à de l'autisme, est abordée par un inconnu qui connaît son prénom. Inger Yohanne voit rouge et pense que sa fille est en danger car, par certains de ses propos, elle semble avoir assisté au meurtre de la femme retrouvée dans la cave de l'hôtel Continental, le jour même où la soeur de Inger Yohanne s'y mariait et le jour même où elle a été sauvé par un inconnu qui a surgi tel Bateman et lui a évité un accident mortel avec un tramway. le fils d'Eva Karin s'aperçoit qu'une photo d'une personne qu'il ne connaît pas mais qui ressemble a disparu de la maison de son père. Il se demande si cette personne n'est pas sa demi-soeur. Grâce à Karen, Inger Yohanne est informée des activités des différents groupes haineux qui sévissent en s'en prenant aux immigrés, aux juifs, aux homosexuels, avec comme seul mobile la haine. L'un d'entre eux, "The 25'ers" sévit en Norvège où les couples homosexuels ont la possibilité de se marier et d'avoir des enfants. Peu à peu, il s'avère que les différents meurtres ont touché cette communauté, hommes ou femmes. Mais cela n'explique pas le meurtre d'Eva Karine. Tout d'abord on pense que le mobile du crime aurait pu être son opposition farouche au droit à l'avortement. Jusqu'au jour où le mari de la défunte de décide à sortir de son mutisme et à livrer le journal intime...

Anne Holt livre un roman complexe en multipliant les intrigues et les détails, les pistes et les personnages à l'envi. le fil conducteur entre les différentes histoires arrive tard dans le récit, après plus d'une centaine de pages. Trop tard pour que j'arrive à vraiment à m'y intéresser et à y trouver du suspense. Je me suis ennuyée et j'ai terminé le livre avec l'impression qu'il était "brouillon", mal agencé, malgré une étude documentée sur la société norvégienne contemporaine. En fin de compte, la thématique des groupes haineux et leurs activités semble noyée sous la masse et par conséquent simplement survolée. C'est le premier roman policier nordique qui me déçoit, alors que je les affectionne particulièrement !

Commenter  J’apprécie          60
HAINE / Anne Holt
J'avoue humblement, sans vouloir faire avilance à l'auteur, que j'ai eu du mal à parvenir au bout des 570 pages de ce roman peu passionnant et touffu. Je me devais toutefois d'aller jusqu'au dernier mot.
Une kyrielle de descriptions souvent inutiles pour l'intrigue et de situations et de digressions allant tous azimut finit par fatiguer le lecteur au bout de 30 pages et il lui faut alors se reposer un peu avant de poursuivre. On baigne dans une confusion générale avec une intrigue mal cousue.
de surcroît la multitude de personnages qui entrent en scène au fur et à mesure que l'intrigue se noue nécessite de rédiger une petite fiche pour se repérer.
Longueurs et ennui font de ce roman une oeuvre que je ne qualifierai pas d'impérissable. Une manifeste absence d'unité empêche le lecteur de se sentir bien dans cette histoire et je reconnais que je n'ai jamais vraiment adhéré.
Les procrastinations de Stubö et les manoeuvres dilatoires de l'auteur pour retarder le dénouement ont vite usé mon enthousiasme initial de découvrir un polar norvégien.
le style est laborieux, le suspens absent ou presque, sans souffle épique et l'on en vient à trouver même que l'auteur n'est pas très à l'aise dans son histoire : en un mot, j'ai trouvé personnellement un manque de technique. La traduction est-elle à la hauteur ? Je ne saurais le dire.
La seule originalité : la reprise des mots de fin de chapitre dans la première phrase du chapitre suivant. C'est insuffisant pour classer ce roman dans les bons livres.
Commenter  J’apprécie          40
Une intrigue policière, sur fond d'homo phobie, plutôt agréable à lire avec des personnages attachants. Un récit qu'il me tardait de reprendre dès que je devais poser le livre.
Mais il manque de consistance, malgré une étude un peu détaillée des cercles haineux qui peuvent exister. J'ai trouvé que la fin, trop simpliste, n'était pas à la hauteur de l'histoire. Histoire, qui, de plus, perd beaucoup de sa profondeur avec les 3 dernières pages du livre, qui n'amènent pas grand-chose à l'énigme, à part, peut-être, un léger éclairage sur un comportement d'un des personnages centraux, mais dont, non seulement on se passe volontiers dans la compréhension du récit, mais qui dessert, à mon avis, le fond de cette enquête.
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (122) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature LGBT Young Adult

Comment s'appelle le premier roman de Benjamin Alire Saenz !?

Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers
L'insaisissable logique de ma vie
Autoboyographie
Sous le même ciel

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeune adulte , lgbt , lgbtq+Créer un quiz sur ce livre

{* *}