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Partons un cran plus loin dans la folie, voulez-vous ?
Dans ce tome, nous suivons la ravissante Tristabelle, qui saura vous faire perdre la raison (au sens propre), et qui est bien décidée à bénéficier d'une ascension sociale méritée ! Une héroïne que rien n'arrête, surtout pas les perspectives de meurtres !

J'aime beaucoup l'univers créé par Ariel Holzl. D'ailleurs attention, malgré la couverture colorée, il ne s'agit pas d'un livre jeunesse : derrière le ton délirant, on fait tout de même référence à tout un tas de comportements adultes, et il faut donc pouvoir saisir les références, sinon c'est beaucoup moins drôle !
Les livres sont truffés de jeux de mots tous plus truculents les uns que les autres, le sérieux avec lequel certains personnages énoncent des horreurs est à mourir de rire (un type de mort qui ne détonnerait pas à Grisaille d'ailleurs), et pourtant on sent bien qu'on rit de travers... Qui ne sont pas si inconnus à notre société !
L'ambiance est victorienne, steampunk, et décalée à souhait, les descriptions réussissent à nous transporter dans la ville sans effort, et les relations entre les personnages sont géniales.
Que dire de plus ? C'est un pur bonheur de lecture, avec un univers qui s'étoffe de plus en plus au fil des tomes et qui ne boude pas quelques révélations choc et quelques rebondissements inattendus !
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Après avoir découvert Merry avec le complot des corbeaux l'année dernière, j'ai dévoré ce deuxième tome et aimé retrouver Tristabelle, la plus mystérieuse des soeurs Carmines.
En effet, l'élément dominant du roman est le personnage odieux de Tristabelle au dépend d'une intrigue somme toute assez simple.
Bien que Tristabelle soit antipathique, égocentrique et manipulatrice, on s'attache à elle car elle utilise l'humour noir et le cynisme tout au long du récit. Au fil des pages, on apprend à la connaître et nous fait des révélations sur sa famille et ses gênes.
Le procédé narratif est intéressant et Tristabelle le manie comme personne pour être le centre de toute notre attention et ça fonctionne : on découvre toutes ses pensées et on la suit dans toutes ses interactions avec les autres. Elle est d'une franchise à toute épreuve, c'est cocasse!!!
Le rythme est dynamique et le style efficace est truffé de jeu de mots,
L'intrigue est basique et au milieu du roman j'ai parfois perdu le fil directeur (beaucoup de personnages annexes).
Pourtant, l'auteur a su créer une fin inattendue et machiavélique à la hauteur de la perfidie de Tristabelle.
Je souhaite retourner très rapidement à 'Grisaille' suivre l'ultime épisode des soeurs Carmines avec Dolorine, la cadette.
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De retour à Grisaille, mais cette fois aux côtés Tristabelle, l'aînée des soeurs Carmines. Si j'avais hâte de connaître son histoire et de découvrir davantage sa personnalité, j'avoue avoir été, au début, un peu refroidie par ce personnage avec lequel je n'arrivais pas à accrocher. Sa personnalité, très différente de la mienne et, surtout, différente de celle de Merryvère (soeur à l'honneur dans le tome 1) m'a passablement énervée. Mais la plume d'A. Holzl a su me séduire là où le charme de Tristabelle se cassait les dents et je me suis finalement laissée entraîner entre Haute et Basse villes avec délices. Son univers est toujours aussi hilarant et le découvrir avec les yeux de Tristabelle le rend encore plus macabre. le Journal de Dolorine m'a également beaucoup manqué, mais, sachant que la fillette sera à l'honneur dans le troisième et dernier opus, cela n'a fait qu'accroître mon envie de poursuivre ma lecture.
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Une très belle suite j'ai surtout aimé la fin pour etre honnete ! Je l'ai trouvé belle à souhait !
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Deuxième tome des Soeurs Carmines, deuxième soeur à prendre les manettes. J'avoue que j'avais une petite appréhension, en sachant que Tristabelle était la narratrice cette fois-ci. C'est la membre de la fratrie avec laquelle j'ai le moins d'affinité, et qui est, disons-le clairement, assez antipathique. Cependant, elle a aussi un côté étrange et mystérieux qui pique la curiosité. Sans compter que, sa façon de parler sans aucune retenue, fait sourire.

Les événements se déroulent quelques temps après le "fâcheux" incident qui a conduit Merry en prison. Autant vous dire que l'aînée des Carmines ne se soucie absolument pas de sa cadette et que nous entrons directement dans ce qui va l'accaparer durant tout Belle de gris, à savoir : le bal donné par la reine pour dénicher sa nouvelle dame de compagnie, la dernière ayant perdu la tête dans tous les sens du terme. le ton est tout de suite donné. Piquant, vif, sans retenue, avec sarcasme et élégance, bien entendu. Tristabelle se dévoile un peu plus, nous livrant sa façon de voir le monde et de le ressentir. Elle devient alors moins mystérieuse, sans que cela soit un défaut pour autant, bien au contraire. Tout s'éclaircit, et même si ses actes sans très borderline, il n'en reste pas moins qu'ils prennent enfin sens. Et puis, Trista est quand même tout à fait raccord avec Grisaille, que cela en déplaise à certains.

Si la jeune femme a un but unique dans Belle de gris, elle cherche aussi à comprendre qui elle est. Cette recherche d'identité et aussi les prises de conscience que nous prenons pour elle, sont vraiment intéressante. Encore une fois, nombres de ses actes sont répréhensibles, sans morale aucune, mais en même temps, il est difficile de la détester. Ariel Holzl arrive avec brio a nous faire aimer Tristabelle. L'humour noir qui l'entoure y fait beaucoup, sans compter l'aide de certains autres personnages secondaires. C'est frais et touchant à plus d'un égards. Et plus l'histoire évolue, plus on voit dans la jeune femme quelqu'un de brisé. Pas de manière grandiloquente mais avec cette fissure qui lui donne une toute autre dimension.

En ce qui concerne les deux autres soeurs Carmines : pas assez de Dolorine !!! C'est un scandale ! Bon, en même temps avec une aînée comme Tristabelle, difficile d'être mise en avant. J'ai été heureuse de revoir Merry par contre, ainsi que d'autres personnages du premier tome. J'accroche vraiment avec elle, et bien que Trista ait été une narratrice sympathique au final, le fait de couper son récit avec celui de sa cadette était agréable. J'ai à l'opposé eu beaucoup de mal avec ce que Kat est devenue...

L'intrigue principale suit donc petit à petit son chemin, nous amenant à prendre quelques détours, pour finir en apothéose. Originale par certains côtés, la fin de Belle de gris a aussi réussi à me fendre le coeur, ce à quoi je ne me serai jamais attendu. Mais encore une fois, Ariel Holzl joue sur le côté pétillant de ses personnages pour nous éviter une trop grosse déprime.
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Entre deux titres de littérature contemporaine (américaine), j'ai eu envie de changer un peu d'horizon. Si Ariel Holzl met lui aussi en avant une héroïne forte dans ce deuxième volume des Soeurs Carmines, il n'aura malheureusement pas réussi à me convaincre autant qu'il avait pu le faire avec son premier opus. Peut-être est-ce en partie dû à ma mauvaise concentration au moment de ma lecture – le quotidien était alors un peu malmené par de gros changements – mais la magie n'a pas tellement opéré. Dommage.

Je crois que le principal écueil que je peux faire à ce deuxième tome est justement celle qui offre le sous-titre à celui-ci. Tristabelle est un personnage certes fort et charismatique mais qui n'a pas su me rallier à son camp alors qu'au contraire, elle apparaît comme le point le plus positif pour bien d'autres lecteur.ice.s. La lecture est affaire de sensibilité, on ne le répétera jamais assez.
De mon côté, j'ai trouvé la demoiselle trop… trop. Oui sa personnalité est marquante, oui je me souviendrai un petit moment de cette jeune femme au franc-parler que certain.e.s ont adoré détester. Mais pour moi c'était trop exagéré. Sa froideur, son mépris et son côté sociopathe, passe encore ; mais les dialogues avec les voix dans sa tête c'était définitivement too much pour moi. Une explication plus « rationnelle » apparaît au fil des pages ce qui atténue un peu mon propos mais ne m'a pas complètement enlevé la sensation de gêne ressentie au cours de ma lecture.

Vous allez dire que je ne suis jamais contente. Je regrettais un peu la fadeur de Merry, la première soeur que l'on suivait dans le volume précédent et là, je trouve l'excès inverse à Tristabelle, la soeur aînée de la fratrie. Disons que Ariel Holzl ne fait pas dans la demi-mesure alors j'imagine que ça passe ou ça casse.
Malgré tout et encore une fois pour atténuer un peu mon propos, je n'ai pas passé un mauvais moment avec cette Belle de Gris. Je dirais même qu'au bout de quasi 300 pages en tête à tête avec la soeur sociopathe, j'aurais même eu tendance à la trouver un poil plus attachante. Les révélations sur son ascendance (qui explique en partie sa personnalité) y sont sans doute pour quelque chose. Alors je ne dirai jamais que Tristabelle est un personnage que j'ai adoré (détester) mais je lui reconnais effectivement charisme et relief. Je suis tout de même soulagée de la quitter à la fin de ce volume et de passer plus de temps avec la troisième soeur – Dolorine, la plus jeune – dans le troisième et dernier tome de cette série.

Je n'ajouterai pas grand chose au sujet de l'intrigue qui ne m'a malheureusement pas laissé un souvenir immuable. Les événements font quasi directement suite au volume précédent puisqu'il me semble que seulement trois mois séparent les deux histoires. Tristabelle veut absolument aller au grand Bal organisé par la Reine et elle est capable de tout pour arriver à ses fins. Point.
Je regrette un peu que l'univers ne soit pas plus développé ici. La plongée dans la ville de Grisaille en compagnie de Merry était prometteuse mais Tristabelle est tellement centrée sur elle-même que le lecteur ne voit pas grand chose de ce qui se passe autour. Pour la visite touristique et historique, on repassera. Ici c'est plutôt robe, chaussures de bal et meurtres inexplicablement liés à l'héroïne.

Finalement, ce qui m'a peut-être davantage désappointée, c'est la plume d'Ariel Holzl à laquelle j'ai été beaucoup moins réceptive ici. Je saluais l'ironie, le cynisme, l'originalité et les références apportées par l'auteur dans son premier tome ; j'ai davantage eu la sensation d'un trait trop poussé voire forcé, cette fois-ci. Encore une fois, je n'étais certainement pas dans le meilleur état émotionnel au moment de ma découverte, ce qui a très certainement joué en sa défaveur.

Ma rencontre avec Tristabelle – l'héroïne de ce deuxième volume – n'aura pas été une parfaite réussite. Trop froide et méprisante à mon goût, je n'ai pas réussi à adorer la détester comme ont pu le faire la majorité des lecteur.ice.s. Je n'ai donc pas été passionnée par ses aventures qui effacent beaucoup trop l'univers – pourtant prometteur – mis en place par Ariel Holzl.
Je pense que le troisième tome équilibrera mon avis définitif sur cette trilogie qui oscille entre une franche originalité savoureuse et un ensemble un peu poussif qui me laisse sur le bas-côté.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Un deuxième tome tout aussi surprenant!

Le premier tome avait été un énorme coup de coeur ce qui n'est pas tout à fait le cas de ce deuxième tome même si il ne manque pas grand chose.

Cette fois-ci nous suivons l'aînée des Carmines et plus précisément dans sa tête. Elle va tout enter pour devenir la suivante de la reine.

Nous avions compris dans le premier tome qu'elle n'était pas très émotionnelle mais à ce point je ne m'y attendais pas et c'est peut être ce qui m'a empêcher d'avoir un coup de coeur... On a vraiment l'impression d'être dans la tête d'une sociopathe. Elle ne ressent absolument rien ni physiquement ni émotionnellement. La mort des gens autour d'elle lui parait normal pire elle lui parait évidente. Cet aspect m'a beaucoup dérangé et en même temps m'a passionné, j'attendais avec impatiente la fin du roman pour savoir si elle allait changer...Et je dois dire que la fin m'a surprise, j'ai beaucoup aimé même si j'attend de lire le dernier tome pour voir si nous avons des nouvelles de notre Tristabelle.

Ariel Holzl réussit encore une fois à nous plonger dans le quotidien des habitants de Grisaille avec une facilité déconcertante, sa plume immersive et prolixe est impressionnante.

En bref, même si ce tome n'a pas été un coup de coeur comme le premier, il en est très proche!!
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Dans trois semaines, c'est le Grand Bal de la Reine durant lequel la souveraine choisira sa nouvelle Dame de compagnie. Et ils n'ont même pas eu la décence d'inviter Tristabelle. La jeune fille entend bien réparer cet oubli elle-même et prouver au passage à son Altesse Royale qu'il faut la choisir elle est personne d'autre. Après tout, elle est le meilleur choix sur le marché, n'est-ce pas ?! Les voix dans sa tête, cet inspecteur qui la suit comme un petit chien et les morts qui s'accumulent sur son passage ne sont que des broutilles.

La suite sur le blog :)
Lien : https://antredeslivres.blogs..
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Second tome de la série des Soeurs Carmines.
Chaque tome se concentre sur la vie de l'une des trois soeurs en particulier, dans celui-ci nous allons nous intéresser à Tristabella.
J'ai beaucoup apprécié le fait que Tristabella s'adresse souvent au lecteur tout au long du roman, ça lui donne une certaine dynamique.
Sinon, que dire sans dévoiler toute l'intrigue ?
Tout au long de ce roman j'ai adoré détester Tristabella ;) Mais je ne vous en dit pas plus et vous laisse découvrir par vous-même le caractère bien trempé de cette soeur Carmine !
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Tristabelle est une peste, orgueilleuse, sûre d'elle, elle n'a pas froid aux yeux et sait manipuler les autres jusqu'à obtenir ce qu'elle désire. Elle ne laisse personne se mettre sur son chemin, s'amuse de voir des hommes se battre pour elle, elle est impitoyable et mortellement drôle.

Ce tome se centre donc sur Tristabelle qui veut aller au bal de la Reine pour devenir sa femme de Chambre, et elle est prête à tout pour ça. Tristabelle n'est pas attachante, mais en fait on l'aime quand même. Parce qu'elle nous fait rire, parce que ses réactions sont complètement décalées. Elle est si sûre d'elle, c'est vraiment trop marrant et forcément on passe un bon moment à ses côtés, malgré son extraordinaire égoïsme.

L'intrigue est pas mal, mais c'est surtout le ton de Tristabelle qui fait le livre. J'ai aussi aimé retrouver Merry et son histoire avec Blaise toute choupinoute. On voit assez peu Dolorine dans ce tome-ci mais comme le troisième tome lui est dédié, c'est pas si grave.

J'ai donc bien aimé cette lecture que j'ai trouvé plutôt amusante, malgré une fin peut-être un peu plus amer. J'ai été surprise par certains rebondissements, mais je me suis surtout beaucoup attachée au personnage de Tristabelle, qui cache bien plus de choses qu'elle veut bien l'admettre. Et rend le personnage bien plus profond qu'on peut le croire. En bref, c'était vraiment agréable à lire.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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