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Dans le premier tome des Soeurs Carmines, j'avais détesté Tristabelle, l'aînée des trois enfants, je la trouvais mauvaise sans raisons valables, juste un être cruel et dépourvu de sentiments. Il s'avère que nous avions l'histoire du point de vue de la cadette, qui déteste au plus haut point sa soeur et inversement. Dans celui-ci, j'ai adoré la découvrir et tenter de la comprendre. C'est un personnage très psychologique avec une certaine absence de conscience et d'émotions (donc je n'avais pas tout à fait tort au début 😅) et pourtant une énorme intelligence. Les manigances de cette nana sont excellentes et ses ambitions encore plus, plus on la déteste plus elle devient forte. Son histoire m'a déchiré le coeur a un moment et ça c'est pas cool !
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Un deuxième tome passionnant !
Dans cette suite, c'est l'ainée de la famille Carmine qui nous raconte l'histoire. Et ce avec sa voix très particulière. La voix de quelqu'un de particulièrement sûre d'elle et qui est prête à tout pour atteindre ses objectifs (même si ils sont parfois superficiel), et ça, même si du sang doit être versé.

L'ambiance reste toujours truculente avec cet humour noir et ce côté morbide que j'affectionne tant !
Et les personnages toujours aussi décalés et leur côté irréalistes.
Je ne pensais pas tant apprécier ce tome car, dans le premier tome, j'avais du mal avec Tristabelle, mais finalement, son côté sociopathe m'a accrochées.
Par contre, je suis un peu déçue de ne pas avoir plus lu Dolorine qui est tellement choupi mimi !
L'histoire est prenante même si je ne voit pas trop en quoi elle fait avancer l'intrigue, j'aimerais en savoir plus sur l'origine des soeurs et sur ce qui va se passer à Grisaille.

Le dernier tome est une lecture que j'attends avec impatience car Dolorine en sera le personnage principal. Je me le suis donc vite procuré !
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Un plaisir de retrouver la plume d'Ariel Holzl et notamment ce personnage qui m'avait autant agacée qu'intriguée dans le premier volume. Parce que Tristabelle a un coeur de pierre, beaucoup de mépris pour sa petite soeur et une affection particulière pour sa toilette. Mais elle est surtout très consciente de sa propre valeur ou plutôt son narcissisme et son égocentrisme en sont parfaitement conscients. Bref c'est un personnage haut en couleur qu'il me tardait de connaître davantage et ça tombe bien, parce qu'après un début à la troisième personne du singulier, Tristabelle prend les choses en main, enfin plutôt la narration, et nous entraîne dans ses pensées plus aiguisées que des lames et son mordant si délicieux.

Lors de son passage au salon de thé de Védastine Lamproie (où se côtoient des amis arrivant à date de péremption), Tristabelle entend parler du Bal de la Reine. Les bals elle s'en moque plus ou moins, de toute façon tout bal qui se passe de sa présence ne sera qu'un ennui mortel…par contre le bal où la Reine est censée choisir sa confidente, là c'est autre chose ! Retroussant ses manches, côtoyant même le Grisaille des bas-fonds pour arriver à ses fins, la jeune femme se lance à corps perdu dans sa quête. Au programme ? Trouver quelques montes en l'air pour voler des invitations, se procurer une robe de bal hors de prix -et donc travailler (erk) pour l'obtenir- et bien entendu éliminer – en tout bien tout honneur – ses rivales.

En fait, tout aurait dû se dérouler à merveille s'il n'y avait pas eu cette série de meurtres lui collant aux basques, et le délicieux mais non moins encombrant Inspecteur Eldrich Creusombre (mais n'hésitez pas à m'appeler Eddie) pour la suivre à la trace et la soupçonner de meurtres. Comme si elle ne savait pas qu'il fallait éliminer tous les témoins lors d'un dérapage de ce genre. Non décidément ça ne lui plaît pas du tout mais quand en plus ça en vient à ruiner sa robe de bal, la déchéance commence à devenir embarrassante.

Les quelques centaines de pages qui composent le récit passent à une vitesse folle en compagnie des pensées de Tristabelle. On en apprend à la fois sur les Carmines, mais aussi sur le père de l'aînée de la famille. de quoi plonger un peu plus dans les mystères de Grisaille et les créatures oups personnes qui la peuplent. Bien moins en proie aux dilemmes de sa soeur, Merryvères, chaque mot sortant de la bouche de Tristabelle est une invitation à 1) sourire de façon machiavélique, 2) la trouver franchement désopilante, 3) lui donner une petite tape sur la tête, Franchement Tristabelle. Bref c'est très drôle, bourré d'humour noir et d'images gores et j'ai adoré.

Belle de Gris est le second volume des Soeurs Carmines et nous y suivons la narcissique, égocentrique et cynique Tristabelle Carmine. Autant vous dire que c'est un roman qui se lit d'une traite avec un sourire diabolique aux lèvres tant les piques méchantes mais clairvoyantes de la jeune demoiselle sont parfaitement ajustées. A travers ses yeux et sa langue de vipère, c'est toute la société de Grisaille qui y passe, des bas fonds à la haute société. Un récit de haute volée alors qu'elle ne demande qu'à briller aux côtés de la Reine mais que des désagréments semblent la suivre : serpent, fantômes, meurtres en série et un inspecteur délici…désespérant. Hâte de lire le dernier volume sur cette famille qui baigne dans les ennuis jusqu'au cou, de mère en fille.
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Ce 2e tome est toujours autant bourré de personnages loufoques, d'humour noir et d'une légère touche de romance.
Cette fois-ci, nous suivons Tristabella qui est pour ainsi dire, la soeur que je préférais le moins. Disons qu'elle n'a pas un caractère facile à comprendre et à apprécier. Mais contre toutes attentes, j'ai réussi à m'attacher à elle alors qu'au début, c'était tellement mal parti!
Maintenant, go finir cette saga avec le 3e tome!
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De retour à Grisaille, mais cette fois aux côtés Tristabelle, l'aînée des soeurs Carmines. Si j'avais hâte de connaître son histoire et de découvrir davantage sa personnalité, j'avoue avoir été, au début, un peu refroidie par ce personnage avec lequel je n'arrivais pas à accrocher. Sa personnalité, très différente de la mienne et, surtout, différente de celle de Merryvère (soeur à l'honneur dans le tome 1) m'a passablement énervée. Mais la plume d'A. Holzl a su me séduire là où le charme de Tristabelle se cassait les dents et je me suis finalement laissée entraîner entre Haute et Basse villes avec délices. Son univers est toujours aussi hilarant et le découvrir avec les yeux de Tristabelle le rend encore plus macabre. le Journal de Dolorine m'a également beaucoup manqué, mais, sachant que la fillette sera à l'honneur dans le troisième et dernier opus, cela n'a fait qu'accroître mon envie de poursuivre ma lecture.
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orsque l'on a goûté à la plume d'Ariel Holzl, on ne résiste pas longtemps à l'envie de la retrouver. Il faut dire qu'avec Les Soeurs Carmines, il a mis la barre haut. Difficile de ne pas se laisser envoûter par ce trio de soeurs très rafraîchissant !

Dans Belle de gris, on retrouve l'aînée des Carmines, la narcissique Tristabelle. On m'avait loués la qualité de ce tome, et c'est en effet, un vrai plaisir que de suivre les tribulations de cette héroïne à l'ego surdimensionné. Elle prend une telle place dans le récit qu'on reste sans voix devant son assurance et son effronterie. Ah ça, la Tristabelle, ce n'est pas la modestie qui l'étouffe ! La voici qui s'est mise en tête de participer au bal de la Reine, quitte à voler une invitation. Enfin, quand je dis "voler", je devrais plutôt dire "la faire voler". Tristabelle n'est pas de celle qui se salit les mains. D'autant que pour l'occasion, il va lui falloir tout son temps pour se trouver une robe et des chaussures assorties. Et, croyez-moi, cela demande de l'expérience, du bon goût et de l'argent. Ce n'est pas à la portée de tout le monde. Mais, Tristabelle a plus d'un tour dans son sac et, surtout, elle est prête à tout pour arriver à ses fins. Après tout, n'est-elle pas la plus éblouissante et la plus rusée des soeurs Carmines ? En tout cas, elle, elle y croit.

Dans une ambiance très "Arsenic et Vieilles Dentelles", on retrouve le charme froufroutant et désuet propre à l'effervescence des grands bals. L'excitation des jeunes filles est à son comble, car elles s'apprêtent à faire leurs premiers pas dans le monde et à être présentées aux plus beaux partis. L'occasion unique de s'assurer une place dans la bonne société. Mais l'héroïne d'Ariel Holzl voit plus grand et intrigue pour se placer auprès de la Reine en devenant sa nouvelle dame de compagnie. Après tout, l'ancienne n'est plus et ce n'est pas parce qu'elle n'est pas une descendante des plus puissantes familles de Grisaille, qu'elle ne peut pas prétendre au poste. Ne vous inquiétez pas, elle a de la suite dans les idées, notre Tristabelle, et elle a un plan.

Elle porte l'aventure à elle seule. Machiavélique et irrésistible, Tristabelle n'est pas une simple fille futile. C'est une intrigante hors-pair au flegme inébranlable. On pourrait croire que l'auteur a seulement forcé le trait de la caricature de la femme superficielle avec ce personnage. Mais au fur et à mesure de la lecture, vous allez vite vous rendre compte de la complexité de sa personnalité, et vous ne pourrez pas vous empêcher de la trouver attachante.

Le succès de Belle de gris repose sur une intrigue bien huilée qui nous captive autant qu'elle nous fait rire. .. plus d'infos... sur...Fantasy à la carte
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Ce tome est encore une réussite. Tristabelle est une mondaine opportuniste insupportable pourtant je l'adore. le cynisme de l'auteur est parfait. L'univers est toujours aussi sombre et morbide. Excellent!
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C'est bientôt la fin de l'année et je réalise que j'ai pas mal de chroniques en retard, la preuve, je vous fais la chronique du tome 2 des soeurs Carmines alors que j'ai déjà fini le tome 3... Alors on se retrousse les manches et au boulot !


Pour Tristabelle, son grand jour va bientôt arriver, la reine organise un grand bal pour désigner sa future dame de compagnie. Pour la jeune fille, c'est clair, il n'y a qu'elle pour remplir dignement ce rôle. Alors il faut absolument qu'elle assiste à ce bal coûte que coûte quitte à évincer quelques prétendantes...

Tristabelle a déjà tout prévu de A à Z, mais il semble qu'après son passage, on retrouve des personnes assassinées sauvagement...



Comme j'ai déjà lu le tome 3 de la saga, je peux vous dire que ce tome 2 centré sur Tristabelle est mon préféré et de loin. On avait déjà fait la connaissance de la jeune femme dans le tome 1 brièvement, mais déjà, je sentais que c'était un personnage haut en couleur. Et que dire de plus à part que Tristabelle est géniale ! Elle est très (trop) imbue d'elle-même, elle a une très basse opinion des autres et n'hésite pas à leur dire (parce qu'après tout, c'est juste pour les aider), elle a la réplique cinglante et une intelligence folle.
Dis comme ça, on pourrait croire que cette personne est affreuse, oui, elle l'est en effet, mais c'est tellement drôle qu'elle en devient attachante.
On en apprend pas mal sur le passé de la jeune femme et sur ses origines et ça, c'est bien cool.

J'ai beaucoup apprécié le fait que la jeune femme s'adresse à nous, pour nous expliquer ses plans ou bien juste nous donner une leçon de vie. Cela intègre totalement le lecteur qui devient un peu le complice des agissements de Tristabelle puisque celle-ci n'hésite pas à nous questionner sur une potentielle fuite de notre part sur son plan ou sur nos agissements quand nous ne sommes pas dans sa tête.


Comme je l'avais dit pour le tome 1, on retrouve cette ambiance glauque à la Tim Burton où les cadavres se trouvent à chaque coin de rue et cela ne semble choquer personne. A Grisaille c'est le lot quotidien voyons et s'il n'y a pas au moins un mort à une fête c'est qu'elle n'est pas réussie.

Et aussi beaucoup d'humour noir que j'aime tant. Je trouve qu'on en trouve encore plus dans ce second tome, car là, où Merryvère avait encore les pieds sur terre face à ce qui se passait et nous laisser donc des moments un peu plus sérieux, Tristabelle, elle, est complètement dans un autre monde, son monde, elle plane complètement et on n'arrête pas de rire.

Pour ceux qui ont lu le tome 1, rassurez-vous, Tristabelle daigne devant notre curiosité nous apprendre le fin mot des aventures de Merry et sur ce qu'il est advenu d'elle. On retrouve aussi quelques fois, la petite Dolorine et sa peluche M. Nyx à travers les pages de son journal (pas si) top secret et c'est un régal de les retrouver.

Au niveau intrigue, en plus de cette course à la robe parfaite, nous avons cette série de meurtres assez intrigante pour le coup, est ce Tristabelle qui tue sans s'en rendre compte ? Parfois, on ne comprend pas très bien ce que manigance Tristabelle, il est parfois difficile de déchiffrer la logique d'un esprit dérangé. Mais au final une fois expliqué, tout s'imbrique facilement.



En bref, un énorme coup de coeur pour ce second tome. J'ai adoré le personnage de Tristabelle, ainsi que son histoire personnelle. Tome 2 toujours aussi drôle et attachant, si vous ne l'avez pas lu, mais qu'attendez-vous ?
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Malgré les multiples avertissements de l'auteur, j'avais hâte de me lancer dans le tome 2 des Soeurs Carmines et de m'enfoncer à nouveau dans les rues de dans la funeste et brumeuse ville de Grisaille ! Sans plus de suspens, je peux d'ors et déjà vous dire que j'ai autant apprécié ce second opus que le premier !
Petite anecdote avant de rentrer dans le vif du sujet : quand j'étais adolescente j'ai tenu durant quelques années un journal intime que j'avais prénommé…Grisaille ! Tout simplement parce que j'aimais bien la sonorité de ce mot… Bon et peut-être aussi un peu parce que généralement, quand j'écrivais dedans, c'était pour me soulager d'un poids (quand j'étais triste ou en colère ou…) donc, le choix du nom s'explique sans doute inconsciemment. Bref, il n'empêche que l'histoire de sonorité est vraie aussi et que, grâce à elle, je suis d'emblée tombée sous le charme de cette ville !
Surtout que Grisaille est, pour moi, un personnage à part entière dans ce roman. Si je n'irais pas jusqu'à dire que j'aimerais m'y balader (je tiens à ma vie), l'ambiance qu'elle dégage me plait ! Je suis une vraie froussarde (je ne me remets toujours pas des quelques minutes de Scream et de l'exorciste que j'ai vues) mais, par contre, je suis adepte des atmosphères sombres et gothiques, exactement comme celle qui sévit à Grisaille. Les descriptions de l'auteur concernant cette ville sont très parlantes et visuelles. J'imagine parfaitement bien ses obscures ruelles où il vaut mieux ne pas s'éterniser, ses longues maisons accolées sur le toit desquelles se déplacent les montes-en-l'air et ses grands manoirs peuplés d'ombres et de secrets enfouis. C'est une ville où toutes les nuances de gris, du gris perlé au gris anthracite, se côtoient. Et au milieu de tous ces tons maussades se détache un petit point haut en couleur (du moins quand la mode et le bon sens l'exigent), Tristabelle, l'ainée des soeurs Carmines.
Ce récit est en grande partie consacré à cette charmante jeune fille qui m'avait profondément rebutée au début du tome 1. Au fil des pages, j'avais toutefois commencé à prendre goût à ses répliques cinglantes et cyniques. Tristabelle est hautaine, égocentrique, arrogante et arriviste. Autant de qualités qui donnent envie de faire sa connaissance, non ? Et pourtant, aussi peste soit-elle, je m'y suis attachée. L'auteur a tellement bien construit ce personnage qu'il réussit le tour de force de nous faire apprécier quelqu'un que la raison nous pousse pourtant à détester ! L'auteur pousse tellement loin ses défauts qu'ils en deviennent drôles ! Dans cet opus, nous sommes littéralement plongés dans sa tête ! Tristabelle s'adresse à nous, nous invective, nous prend à parti…C'est un peu déstabilisant au départ, parce qu'inhabituel, mais ensuite, une fois le premier moment de surprise passé, c'est fascinant et captivant ! Être dans sa tête est complètement fou, parce que oui, j'ai oublié de vous dire qu'en plus de ses autres qualités, Tristabelle est une grosse psychopathe ! Une psychopathe égocentrique….je vous laisse imaginer les dégâts. Ce tome nous en apprend plus sur cette héroïne, ses origines et ses préoccupations. Son objectif ultime étant de participer au bal de la reine et elle est prête à tout (« tout » dans le sens vraiment tout) pour y parvenir. Les découvertes qu'elle fait sur son passé et les nouvelles sensations qu'elle expérimente vont la faire évoluer tout au long du roman. Pour autant, sa nature profonde demeurera inchangée, ce qui m'a beaucoup plu !
L'humour d'Ariel Holzl est toujours aussi corrosif et mordant ! Un vrai régal ! Je n'ai pas franchement rigolé mais j'avais constamment le sourire aux lèvres au cours de ma lecture (j'ai même lu un extrait à mon mari qui n'a pas trouvé ça spécialement drôle…bon sorti de son contexte, ce n'est pas la même chose…). Ma seule petite déception concerne Dolorine (et Monsieur Nyx par la même occasion) qui était moins présente… mais comme elle reviendra en force dans le dernier tome, je n'en tiens pas rigueur à l'auteur ! Merryvère, quant à elle, prenait de temps en temps la « place » de Tristabelle (où plutôt celle-ci lui cédait sa place par moments). Les passages qui lui sont consacrés sont rédigés, comme dans le premier opus, à la troisième personne. J'ai adoré passer à nouveau du temps avec elle tout comme j'ai beaucoup aimé suivre sa relation naissante avec un autre personnage ! Un petit brin de romance toute mignonne que j'ai beaucoup apprécié !
En bref, un deuxième tome largement à la hauteur du premier. Je ne saurais absolument pas dire lequel j'ai préféré. Je pense avoir davantage accroché à l'intrigue du tome 1, avec la fameuse petite cuillère, mais être complètement tombée sous le charme de Tristabelle (oui, oui, c'est possible !). Et si, par hasard, vous n'avez pas encore fait la connaissance de Grisaille et des soeurs Carmines, je ne saurais que vous conseiller de vous armer de couteaux, antipoison, ails et tous autres colifichets que vous jugerez utiles à votre protection et d'y pénétrer sans plus attendre ! de toute façon, le détour par cette ville est obligatoire pour tous les amoureux de Fantasy, quel que soit votre âge (ou presque).

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Qui dit nouveau tome des soeurs Carmines dit changement de point de vue et cette histoire centrée sur Tristabelle, l'aînée des Carmines, promettait d'être gratinée !

Si on avait déjà eu un bon aperçu du très fort caractère de Tristabelle, ce n'était rien comparé à la tempête qu'elle nous fait vivre dans ce nouveau tome. Car, ici Ariel Holzl s'est essayé à un tout nouveau type de narration qui nous emmène directement dans la tête de la jeune fille. Ainsi Tristabelle s'adresse à nous, comme si on était un personnage à part entière de cette histoire (mais attention sans lui voler la vedette !) et je dois dire qu'on se délecte de ses pensées toutes plus que discutables !

On retrouve donc l'atmosphère toujours aussi bien travaillée et entêtante qu'est Grisaille pour suivre Tristabelle au gré de ses soirées mondaines et de ses tournées de shopping. Un schéma un peu classique et ennuyeux me direz-vous ? C'est bien mal connaître notre héroïne qui a le don pour semer la zizanie partout où elle va. Non ce roman nous fait ressentir beaucoup de choses : on rit des réflexions acerbes de Tristabelle, on est parfois choqué par son comportement assez extrême, on passe même par quelques moments d'émotion, mais de l'ennui ça jamais !

Car c'est une nouvelle facette de l'aînée des soeurs Carmines que l'on découvre dans ce tome. On apprend à mieux connaître son histoire, à lire ce qu'elle cache sous son masque. La jeune fille évolue tout au long du roman et finalement comment peut-on ne pas l'adorer ?! C'est également agréable d'apercevoir Merryvère et Dolorine au détour de quelques pages même si elles ne sont pas au centre du récit. Je n'arrive toujours pas à déterminer quelle soeur je préfère tant je les adore toutes les trois ! Peut-être que le troisième tome sur Dolorine m'aidera à me décider…

En bref, Ariel Holzl a donc réussi à faire un second tome encore meilleur que le premier. Tristabelle est incroyable et on quitte ce livre avec un gros pincement au coeur. Finalement on se prend au jeu de la ville de Grisaille et, malgré tous ses dangers, on a hâte d'y retourner !
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