J'ai passé une très belle semaine avec Eleanor. Je suis passé du rire aux larmes. Honnêtement j'ai clairement préféré la première partie où elle ne va pas bien du tout, c'est la période où elle m'a fait le plus rire avec son humour décapant, sans filtre, totalement irrésistible et teinté de cynisme. Je m'y suis souvent retrouvée. Ensuite, elle se normalise, c'est très bien pour elle bien sûr -on est pas des monstres....- mais du coup le personnage en devenant plus lisse perd de sa saveur.
Belle rencontre que cette Eleanor Oliphant. J'ai eu l'impression de mettre dans le train une super copine à la fin des vacances. Je te revois quand Eleanor ?
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Gros coup de coeur ici !
Ne vous fiez pas au résumé, il ne rend pas justice à l'histoire. le récit de la vie d'Eleanor vous mettra K.O tellement il est fort. Eleanor paraît froide, hautaine, à coté de la plaque, et très vite, on se rend compte que son comportement n'a rien d'anodin. Assez rapidement, Eleanor nous apparaît comme une personne terriblement attachante, tantôt burlesque sans le vouloir, tantôt distante par nécessité. Elle est bouleversante tout comme son histoire. Ce qui est certain, c'est que comme l'affirme le bandeau qui accompagne la couverture, la lecture est addictive !
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Dernière lecture de l'année 2018 pour moi, et véritable coup de coeur !
Eleanor va très bien. En tout cas c'est ce qu'elle croit. Elle a son travail, son appartement à Glasgow, sa routine et ses conversations hebdomadaires avec Maman.
Elle ne s'embarrasse pas des conventions sociales, et dit les choses comme elle les pense, à tel point qu'on se dit parfois qu'on aimerait bien lui ressembler.
Et puis, très vite, on comprend que Eleanor ne va pas si bien que ça, et nous allons suivre sa métamorphose, et son ouverture aux autres.
Pour un premier roman, je l'ai trouvé extrêmement bien compris, nous faisant passer sans transition du rire aux larmes et des bons aux mauvais jours.
Eleanor est un personnage complexe, bien plus complexe que l'étiquette de "barge" que ses collègues lui ont collée. Son collègue Raymond est lui aussi bien écrit (quel plaisir ces petits mails et les commentaires qui vont avec !), et avec plusieurs couches, contrairement à ce que sa première apparition pourrait laisser penser.
J'ai dévoré ce livre en quelques jours, et je crois que je ne pourrai plus jamais passer devant un stand Bobbie Brown sans un sourire.
Je recommande vraiment cette lecture !
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Eleanor a trente ans, elle est comptable dans une petite entreprise et sa vie est réglée comme du papier à musique. On découvre sa (drôle de) routine en même temps que ce curieux personnage, à la fois lucide et naïf : Eleanor pose en effet sur ce qui l'entoure un regard souvent décalé, comme si on ne lui avait jamais appris certaines choses de la vie en société, ce qui ne l'aide pas à y trouver sa place. Sa solitude de tous les instants ne semble pourtant pas lui peser, elle « va très bien ». C'est du moins ce dont elle veut se convaincre, jusqu'à ce qu'une rencontre lui fasse prendre conscience qu'il est temps d'apporter certains changements à son existence …
Tout au début du roman, j’avoue avoir été décontenancée par l'attitude d'Eleanor : elle se lance dans une espèce de projet un peu insensé, portée par ce qu’on pense être au mieux une grande naïveté, au pire une certaine bêtise. Mais sa démarche est, par la suite, remise en perspective … et on finit par comprendre ce qui se passait alors dans sa tête, sans qu’elle en ait conscience. Bref, je n'ai pas tardé à m'attacher à cette jeune femme, dont on devine rapidement que le passé l'a tragiquement marquée et j'ai beaucoup aimé l'accompagner sur ce petit bout de chemin décisif, en quête d'elle-même et de ce qu'elle veut maintenant devenir.
Un chouette roman, surprenant, sensible et plein d'humour, qui m'a accrochée du début à la fin !
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Beaucoup plus subtil qu'il n'y parait !
Je m'attendais à lire un livre facile, drôle, une version Bridget Jones intello-moche. Et bien pas du tout. C'est bien l'histoire d'une jeune femme décalée tendance Asperger. Mais plus on avance et plus on se dit que les apparences sont parfois trompeuses et bien simplistes.
Eleanor Oliphant est une personne que j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir !
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Une histoire qui paraît être légère à la lecture de la 4e de couverture, mais qui en fait est bien plus profonde et révèle des souvenirs d'enfance douloureux subis par Eleanor. Un personnage très attachant qui va se libérer de la culpabilité qui l'étouffe depuis des années après une prise de conscience qui la guidera pour sortir de sa solitude ! Une très belle découverte !
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Ce roman aux débuts et aux allures légères se lit fort bien, mais on s'aperçoit rapidement qu'il est bien plus profond et délicat qu'il n'y paraît.
Eleanor, solitaire avec son franc-parler, en décalage avec les conventions sociales, vit son quotidien selon des routines immuables, avec sa bouteille de vodka, ses mots croisés du midi, et la conversation hebdomadaire avec "Maman". Puis elle rencontre Raymond, l'informaticien. Elle s'éprend d'un musicien, et décide qu'elle va le conquérir. En alternant entre les situations rocambolesques et sensibles, entre sourires et pincements de coeur, on plonge plus avant dans l'histoire d'Eleanor Oliphant, et peut-être qu'elle ne va pas si bien...
Un roman amusant souvent mais surtout profondément sensible, et attachant.
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C'est le meilleur roman que j'ai lu depuis longtemps. Je n'ai pas envie de dévoiler l'intrigue, elle est excellente.
Sachez toutefois que l'héroïne, Eleanor, va mal et parfois même très mal.
Le livre commence comme de la chicklit améliorée : pas de caricatures; les personnages sont ambivalents, rien ni personne n'est tout blanc ou tout noir. Et surtout, c'est drôle, férocement drôle et là, il n'y a que les auteurs anglo saxons qui savent faire ça avec autant de maestria.
Eleanor est un peu autiste : elle ne maîtrise aucun des codes sociaux qui font que nous ne passons pas nos journées à nous engueuler avec notre famille, nos amis, nos voisins, nos collègues. Elle est désarmante de sincérité et de lucidité sur sa vie.
Eleanor n'a pas eu de chance : elle a eu une enfance atroce et en porte les stigmates sur son visage.
Mais elle va faire quelques rencontres qui vont l'aider à accepter son reflet et à aller mieux tout court. Sauf qu'au milieu du roman, elle ne va plus bien du tout et que l'on s'inquiète sérieusement pour elle.
C'est un livre très bien écrit et plutôt très bien traduit et surtout plein de cet esprit ironique et désabusé que je ne trouve pas chez les auteurs français.
J'ai terminé ma lecture ce matin et je me sens à la fois saisie de l'urgence de faire partager mon enthousiasme à mes proches. Attention ! la version numérique est chère et je viens d'acheter le dernier exemplaire broché (d'occasion) qui restait sur amazon. Reste la version poche alors foncez !
Je suis désolée de lire que l'auteur n'a rien écrit depuis le succès retentissant que ce livre a eu à sa sortie (en 2007). Un succès mérité, ça vaut le coup d'être signalé. J'espère qu'elle nous en prépare un autre et que ce roman ne restera pas son seul ouvrage.
Maintenant j'ai une requête. Si vous avez lu ce roman et partagez mon opinion, ce serait gentil de m'indiquer en commentaire les autres auteurs qui ont su vous transporter avec autant de talent. Ne me parlez pas de feelgood, j'y suis hermétique, pire ! ça me hérisse, et de plus en plus en prenant de l'âge. J'ai lu En attendant Bojangles et même si ce sont des histoires très différentes, l'émotion que j'ai ressentie est à peu près la même.
A vous de jouer et d'avance merci.
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