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4,27

sur 561 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lu en anglais.

J'ai aimé lire ce roman, toujours heureuse de le reprendre le lendemain pour découvrir ce que Eleanor Oliphant avait de nouveau à dire sur ce qui s'était passé dans sa vie. L'histoire de Mlle Oliphant est fascinante, bien racontée en petites bouchées savoureuses entrecoupées de morceaux d'humour et de tristesse. Les deux personnages principaux, Eleanor et Raymond, sont très attachants, Eleanor surtout, parce qu'elle ressemble beaucoup à notre vrai soi. Ce livre a su garder mon intérêt, m'a fait sourire souvent et m'a même fait rire aux éclats. Vivement recommandé.
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Il est temps que je vous parle du choix du bookclub pour Septembre, "Eleanor Oliphant va très bien" de Gail Honeyman.

Je n'ai jamais entendu parler de ce roman avant qu'il devienne le livre du bookclub, et j'avoue que le résumé m'avait déjà attiré.

Le roman a été un véritable ascenseur émotionnel : j'ai beaucoup souri, et j'ai même éclaté de rire plus d'une fois sur la première partie, surtout au début. Et au plus on avance, au plus on s'attache à Eleanor, on se met dans ses baskets et on a envie de la prendre sous notre aile. D'où le personnage de Raymond, qui malgré la description peu flatteuse qu'en fait notre héroïne à chaque fois qu'elle le croise, incarne une bienveillance un peu gauche bienvenue.

Au fil de ma lecture, j'ai traversé les hauts et les bas au côté d'Eleanor: j'ai été déçue avec elle lors des événements de la fin de la première partie. J'ai été à la fois déprimée et attendrie par la deuxième partie, et parfois déboussolée par la troisième partie, qui lève le voile sur Maman.
D'ailleurs, à ce sujet, on a beau (nous, lecteur) comprendre rapidement que quelque chose cloche avec Maman, on sort ému aux larmes du dénouement de l'histoire.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman, et je ne peux que vous le recommander. Attention cependant, on aborde pas mal le sujet des traumatismes et de l'alcoolisme (sans vouloir vous spoiler)
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Eleanor Oliphant a trente ans, travaille toujours dans ce qui a été son tout premier job (service comptabilité), mène un quotidien très balisé – voire ritualisé – et endure les week-ends grâce à la vodka. Puis recommence. En neuf ans, elle a pris trois jours de congé (tous pour raisons pratiques). Auto-suffisante, dit-elle. Complètement dingue, pensent ses collègues. Sauf qu'Eleanor Oliphant n'est pas son nom et que son passé est insoupçonnable… Pour son premier roman Gail Honeyman frappe fort. Je n'ai cessé d'alterner gloussements et larmes aux yeux. On s'attache très fort et très vite à Eleanor et l'atmosphère est douillette au possible. Tous les effets fonctionnent et on a l'impression de recevoir directement au coeur les petites et grandes émotions qui traversent les pages, sur un rythme qui ne faiblit jamais (divisé en bons jours, mauvais jours et jours meilleurs). Empli de surprises et pourtant joyeusement familier, c'est pour des romans comme ça qu'on lit ☺
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Ce roman est dur : il est question d'une mère toxique, des traumatismes de l'enfance, et de leurs conséquences sur la vie d'adulte. Ses thématiques centrales sont des sujets forts : la maltraitance et la dépression.

Pourtant, cette lecture n'est pas totalement triste. Nous suivons Eleanor, trentenaire dont la personnalité est clairement à contre-courant des normes et des codes que nous impose la société.

Il s'agit finalement d'un roman plein d'espoir et de bienveillance. Car les bonnes personnes existent, et la lumière finit toujours par briller.

J'ai particulièrement apprécié le fait que

Je conseille ce roman, qui fait mal autant qu'il fait du bien.
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L'enfer se cache dans les détails, et le lecteur peu curieux manque des rendez-vous uniques. Ce roman est un écrin, qui pourrait sembler banal en apparence, mais qui renferme un bijou patiné auquel nul ne prend garde. Ce bijou a un nom, Eleanor Oliphant. Un nom qui résonne comme une farce. Un titre de roman qui vous aide à repérer les feel good. Une couverture discrète, loin des affiches clinquantes, sur laquelle je ne me serais probablement pas arrêtée sans les conseils avisés d'un très cher ami ! Enfin, les premières pages m'ont donné l'illusion de revenir au personnage de Bridget Jones. L'humour est distillé dans le caractère d'Eleanor et les situations qu'elle vit au quotidien.

"Je suis employée à la comptabilité. Je peux vous établir des factures pour tout en n'importe quoi : armement, Rohypnol, noix de coco."

Mais cet humour que le personnage solitaire assume comme elle revêt ce vieux pourpoint et ses chaussures confortables est une peau d'âne. Eleanor porte un corset intérieur, ajusté par les serres puissantes de sa mère, humiliante, et dont elle ne peut se passer pour autant. Cette jeune femme porte une cicatrice sur la joue, comme le point d'ancrage d'un passé qui voudrait hurler au monde l'appel à l'amour d'une petite fille. Une cicatrice qui va se révéler peu à peu comme la porte de la cage laissée entrouverte. Comme une brisure sur la coquille, laissant entrer la lumière, grâce à un homme qui tel le pinceau de l'artiste, donne vie au pantin invisible dans le fond de l'atelier.

"Elle a couvé son fils d'un regard si adorateur que je me suis sentie obligée de détourner les yeux. Au moins, je sais à quoi ressemble l'amour, me suis-je dit en guise de consolation. C'est déjà pas mal. Personne ne m'avait jamais regardée de cette façon là, mais j'aurais su reconnaître l'amour si on m'en avait témoigné."

Je ressors bouleversée de cette lecture, sans m'être attendue à une histoire d'une telle intensité. Ce roman est l'histoire d'un Phoenix majestueux et mes larmes m'ont plusieurs fois invitée à poser mon livre pour aspirer un air vital et frais qui fuyait le corps d'Eleanor. J'en ressors avec une reconnaissance sans faille pour Robin Verhote, mon ami, le cadeau que tu m'as fait est magistral !!
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Ce volume se trouvait au rayon "feel good" de la médiathèque et cela m'a d'abord laissée perplexe. En effet, dès les premiers chapitre, la vie d'Eleanor est triste au possible, et lorsqu'on s'en amuse, c'est toujours à ses dépens tellement elle est inadaptée au monde extérieur. Son comportement étrange et décalé ne donne pas du tout envie de s'en faire une copine ni de la consoler. Certes, on sent bien qu'elle porte des failles, mais elle est tellement insupportable qu'on a envie de la laisser là où elle est. Et puis, petit à petit, la magie opère. En appelant le service informatique de l'entreprise où elle travaille, elle fait la connaissance de Raymond, lui aussi un peu décalé (mais c'est normal, il est informaticien !) Peu à peu, l'univers d'Eleanor se peuple et on lui trouve des circonstances atténuantes, elle devient même attendrissante et on a aussi envie de la réconforter, de lui donner des clés pour s'ouvrir à la vie.
Comme nous n'avons dans le récit que le point de vue d'Eleanor, nous devons nous faire notre propre image extérieure d'elle-même et c'est dans ce décalage entre ce qu'elle nous dit et ce que nous en comprenons que réside un des aspects plaisants de cette lecture.
Finalement, un ami, une bonne psy, et Eleanor Oliphant va très bien !
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Vous voulez connaître pire qu'un partenariat que l'on n'a pas apprécié ? Un roman que l'on vous a offert et que vous avez du mal à apprécier. J'ai lu les 170 premières pages, soit plus du tiers, sans vraiment apprécier le personnage principal, qui est aussi la narratrice de l'histoire. Elle mène une vie réglée comme du papier à musique, et je me dis « pourquoi pas ? » Elle évite à peu près tout le monde. C'est une chose d'éviter les autres, s'en est une autre d'être franchement désagréable et peu attachante. Je me demandais simplement « pourquoi ? » il y avait forcément une raison parce que la personne qui m'a recommandée ce livre me connait bien, et ne me l'aurait pas offert pour rien. J'ai apprécié en revanche le personnage de Raymond, qui fait tout pour se rapprocher d'elle, sans pour autant se montrer intrusif. Non, il s'agit juste de créer des rapports humains ordinaires avec elle, et cela prend beaucoup de temps – même si les circonstances jouent parfois en faveur de Raymond.
Par petites touches, l'on se doute qu'Eleanor a vécu, ce que l'on appelle pudiquement, des « événements douloureux », qui ont sans doute amené son placement dans une famille d'accueil où elle ne fut pas bien traitée – euphémisme, encore, à la lecture du rapport de la protection de l'enfance et des propos que la famille d'accueil tient sur elle. Vu de l'extérieur, j'ai surtout eu l'impression qu'ils étaient incapables de répondre à ses besoins les plus élémentaires. Non, je ne parle pas d'avoir un toit sur la tête, d'être nourri et vêtu correctement. Je parle des besoins affectifs élémentaires, ceux sans lesquels un enfant ne peut pas correctement se développer.
Puis survient… de grands bouleversements, qui m'amèneront (après cette fameuse page 170, justement) à voir Eleanor, ses maladresses sociales autrement. Après tout, ne jette-t-elle pas un regard différent sur certains faits qui nous semblent tout ce qu'il y a de plus banal – voir Eleanor au fast-food, par exemple. Ce qui change, c'est aussi qu'elle rencontre pour la première fois des personnes qui, au lieu de la fuir, se préoccupent d'elle. J'ai déjà cité Raymond, mais je pense aussi à Laura, ou à Sammy, qui aura une place particulière dans le cheminement de vie d'Eleanor. Je pense aussi au cheminement de la jeune femme pour exprimer enfin ce qu'elle ressent, pour s'autoriser à parler de son passé, pour être enfin en paix avec lui. J'aime aussi ce que certaines personnes lui ont dit. le mot « bienveillance » n'était pas encore aussi fréquemment utilisé à l'époque, et pourtant, il est des personnes qui font preuve d'une grande bienveillance envers Eleanor. Même autour de nous, aujourd'hui, il est des personnes qui ne se comporteraient pas ainsi envers elle – la bêtise est intemporelle. J'ai vraiment préféré la seconde partie du roman, qui est une véritable montée en puissance, jusqu'à ce qu'enfin, Eleanor puisse dire qu'elle va très bien.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Ce roman est un diamant qui brille de toutes ses facettes. Un grand coup de co♥eur

Je l'ai lu il y a un petit moment déjà et il est encore dans mon esprit comme un des meilleurs romans sur le thème de la résilience que j'ai eu le plaisir d'avoir entre les mains.

C'est le titre qui m'a interpellé Eléanor Oliphant "ELE - PHANT" pas d'éléphant mais un vocabulaire riche avec lequel l'auteur s'amuse beaucoup. Un titre qui sonne bien et qui m'a plu avec une couverture adéquate.
Dans ce genre de roman, le twist final est souvent prévisible, la happy end se dessine et s'épanouit dans les dernières pages. Mais ici rien de tout cela, une fin magistrale, une éclosion de la vérité improbable, déconcertante, donnant une dimension encore plus incroyable et belle à l'histoire de Eléanor Oliphant. C'est juste magnifique, je ne m'y attendais pas du tout, les émotions submergent.
J'ai adopté Eléanor, un personnage entier, d'une grande intelligence et conscient de ses difficultés. Peu à peu je l'ai vu évoluer. J'ai cherché à la comprendre, j'aurais voulu lui montrer le chemin. Quand, à la toute fin, j'ai appris la vérité, j'ai été ébranlée. J'ai pris la mesure de tous les petits détails que l'auteur avait distillé. le chemin été encore plus difficile et beau que je ne l'aurais pensé.

Soyez assuré que c'est bien Eléanor le sujet central de ce roman et non la romance.

Gail Honeyman a "fabriqué" un personnage merveilleux et fabuleux que je suis sure vous allez aimé à votre tour. Un premier roman sans aucune faute. Elle alterne le rire et les larmes avec une facilité déconcertante, la lecture est si facile et si émouvante dans nos coeurs.
Lien : https://laliseuseheureuse.bl..
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Eleanor Oliphant est une personne hors du commun, unique et terriblement attachante.
Dès les premières pages j'ai su qu'elle est moi nous étions faites pour nous entendre. Son humour inconscient m'a fait rire aux éclats. A contrario, j'ai eu le coeur parfois serré de découvrir la violence des gens envers elle où ce qu'elle nous dévoile au fil de l'ouvrage.
J'ai eu peur de m'être emballée et de finalement me retrouver face à un énième début de romance mal amenée et complètement improbable. Fort heureusement l'autrice ne va pas du tout dans ce registre. Elle prend du temps à tenter de nous faire saisir la complexité du personnage d'Eleanor mais aussi de nous faire découvrir ceux et celles qui vont graviter autour d'elle comme Raymond.
Ce personnage aussi m'a fait un peu froncer le sourcil au départ. J'avais peur de me retrouver avec un cliché ambulant. Finalement, Gail Honeyman s'en sort aussi très bien de ce côté là en nous proposant un Raymond peu débrouillard mais profondément empathique.

Ce n'est ni un livre humoristique ni un livre totalement dramatique. C'est un roman qui nous raconte une partie de la vie d'Eleanor Oliphant.
Il faut adhérer à l'humour et aux personnages pour apprécier ce livre. Sans ça, il est impossible de prendre du plaisir à sa lecture et de passer un bon moment.
J'en garde pour ma part un excellent souvenir 2 mois encore après l'avoir terminé. La fin était parfaitement à la hauteur du reste et je suis contente de m'être enfin lancée dedans.

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Eleanor Oliphant va très bien. Parfaitement bien. En apparence.
La jeune femme de trente ans vit seule à Glasgow dans son appartement. Elle travaille en tant que comptable dans une société spécialisée dans le design. Elle achète tous les vendredis soirs une bouteille de vodka et elle reçoit l'appel de « maman » tous les mercredis soir. le reste du temps, Eleanor vit en autosuffisance, pour elle-même et surtout sans les autres. Elle gratifie son entourage – ses collègues de bureau surtout, car elle n'a pas d'amis – de ses avis sur toute chose. Elle fait fi des bonnes manières et des convenances sociales et Eleanor vit comme bon lui semble, peu importe ce que l'on pense d'elle. Quand elle assiste au concert d'un groupe de rock local, elle s'amourache du chanteur et son envie de le séduire va la faire sortir de sa catharsis. Dès lors, elle va amorcer un changement, physique principalement, qui va ensuite se coupler d'une révolution sociale dans son quotidien parfaitement ordonné. Par là-dessus, elle va se lier d'amitié – à son corps défendant – avec un collègue de travail qui deviendra progressivement un ami.
Sous des aspects loufoques et décalés – de l'humour anglais en somme – se cache une femme pas si facile d'accès. Son mode de fonctionnement n'est pas celui d'une personne qui se coupe du monde, car Eleanor ne refuse jamais une occasion de sortir ou de tester de nouvelles choses. Non. Elle se considère simplement mieux seule. Ou plus en sécurité. « L'enfer, c'est les autres » de Sartre aurait pu être sa marotte. Pour notre héroïne, le fait de s'ouvrir aux autres va l'aider à apprivoiser un passé traumatique.
C'est une lecture agréable que cette vie d'Eleanor Oliphant. Je suis allée de surprises en surprises. J'ai pensé un temps que c'était là un livre humoristique alors qu'il n'en est rien. Il recèle une part plus sombre que l'on découvrir petit à petit et la psychologie d'Eleanor se dessine au fur et à mesure.
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