Je pense que ce roman aurait pu me plaire dans d'autres circonstances.
Mais aujourd'hui, le cynisme qui s'en dégage m'a tenue éloignée pendant les trois quarts du livre. J'ai souri à certains passages, acquiescé à d'autres, mais l'impression générale reste assez négative. C'est un univers noir, fermé à toute ébauche d'espoir, tout est à jeter d'après
Houellebecq, d'ailleurs on ne souhaite qu'une chose, après une telle lecture, quitter ce monde abject…
Tous ces lieux communs qu'il livre au lecteur sur la société, le libéralisme, le système de valeurs basé sur l'apparence et la performance… m'ont ennuyée, fatiguée… On sait tout ça. Pas besoin de
Houellebecq pour en remettre une couche bien grasse et bien épaisse.
Et puis le style ! Enfin, plutôt l'absence de style ! Moi qui aime tant la belle littérature, je me suis sentie agressée à chaque paragraphe. C'est peut-être un peu excessif, mais je n'arrive pas à le dire autrement.
Mais, la troisième et dernière partie du livre m'a davantage touchée. Allez savoir pourquoi. Il y avait plus de narration, le style était meilleur (ou je m'y étais faite) et la fin est bonne (si, si !), même si elle n'offre aucun espoir, là encore…
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