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Citations sur Conan - Intégrale, tome 2 : L'heure du dragon (39)

Je suis peut être un roi sans royaume, mais je ne suis pas un homme sans honneur.
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La légende d'Akivasha était très ancienne et dans tous les noirs récits qui tournaient autour d'elle, on parlait régulièrement de beauté, de l'idéal de la jeunesse éternelle. Pour nombre de rêveurs, de poètes et d'amants, elle n'était pas que la princesse perverse des légendes stygiennes, elle était aussi le symbole de la jeunesse éternelle et de la beauté, illuminant à jamais quelque lointain domaine des dieux. Mais la réalité était hideusement autre. Cette perversion impie était la réalité de ce qu'était la vie éternelle. A ce dégoût physique s'ajoutait la sensation d'avoir perdu une des illusions humaines ; ce qui paraissait être de l'or étincelant n'était que fange et souillures cosmiques. Une vague de futilité le submergea, cette crainte que tous les rêves et les aspirations des hommes ne soient qu'autant de duperies.
(Dans "l'Heure du Dragon")
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Les jours des duchés et des cités franches sont révolus. Nous sommes à l'heure des empires. Les rois rêvent d'empires, et il n'y a de force que dans l'union. (Conan à Trocero)
(Dans "L'Heure du Dragon")
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A choisir, nous préférons servir la mémoire d'un roi mort que le sceptre d'un chien toujours en vie.
(Un garde du Poitain).
(Dans "l'Heure du Dragon")
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Il n'y avait rien d'étrange à ce que cette jeune beauté risque sa vie pour lui venir en aide ; ce n'était pas la première fois qu'un épisode de ce genre se produisait. De nombreuses femmes l'avaient regardé d'un oeil bienveillant, tant à l'époque de sa vie errante que durant son règne.
(dans "l'heure du dragon")
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L'armée aquilonienne était en ordre de bataille, disposée en lignes compactes de piquiers et de cavaliers aux armures étincelantes, lorsqu'une silhouette géante en armure noire émergea du pavillon royal. Au moment où celle-ci se hissa sur la selle de son étalon noir maintenu immobile par quatre écuyers, un rugissement à faire trembler les montagnes jaillit de l'armée tout entière. Tous les soldats entrechoquèrent leurs lames et acclamèrent avec force leur roi guerrier.
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La bannière au Lion vacille,
S'enfonce dans l'horreur des ténèbres ;
Un dragon écarlate frémit et s'anime,
Porté par les vents du destin.
Dans leurs armures étincelantes
Les chevaliers gisent ensemble,
Transpercés par les lances meurtrières.
Au plus profond des montagnes hantées
Des dieux noirs et oubliés s'éveillent.
Des mains mortes tâtonnent dans l'obscurité,
Les étoiles pâlissent de peur,
Car c'est là l'Heure du Dragon,
Le triomphe de la Peur et de la Nuit.
(Dans "L'Heure du Dragon")
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- Tous sur lui ! marmonna l’Aquilonien, sortant son épée. C’est Conan, et nous devons le tuer ou être tués !
Et comme des hommes sortant d’une transe, les Némédiens sortirent leurs épées et se ruèrent sur le roi. La hache du bourreau n’était pas faite pour un tel travail, mais le roi maniait cette arme lourde et inadaptée aussi facilement qu’une hachette, et la rapidité de ses mouvements, tandis qu’il changeait constamment de position, les empêcha de l’attaquer tous en même temps comme ils l’avaient imaginé.
Il emprisonna l’épée du premier homme avec la tête de sa hache, et lui brisa la poitrine d’une terrible contre-attaque, avant qu’il puisse reculer ou parer. Le Némédien restant porta un coup puissant mais le manqua, et avant qu’il ait pu reprendre l’équilibre, il eut le crâne fracassé. Un instant plus tard, l’Aquilonien était acculé dans un coin, tentant désespérément de parer le déluge de coups qui s’abattait sur lui, sans même avoir l’opportunité d’appeler à l’aide.
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L’homme blond haussa les épaules et se retourna, et alors il s’immobilisa, les yeux écarquillés. Dans le sarcophage de jade, était étendu un homme vivant : un homme grand, robuste, nu, à la peau blanche, la barbe et les cheveux noirs. Il était immobile, les yeux grand ouverts, aussi vides que ceux d’un nouveau-né. Sur sa poitrine, le grand joyau brûlait et étincelait.
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Son seul péché était d'aimer la vie, tous les aspects de la vie. Pour se concilier la vie, elle courtisa la mort. Elle ne pouvait supporter l'idée de devenir vieille, flétrie, usée, et enfin de mourir comme le font les vieilles femmes. Elle fit la cour aux ténèbres comme à un amant et elle reçut la vie en cadeau... Une vie différente de celle des mortels, une vie qui ne peut ni vieillir ni disparaître. Elle s'enfonça dans l'ombre pour duper la vieillesse et la mort...
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