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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Aucune Confusion pour moi, ce tome 3 de la Saga des Cazalet a été un régal !

Régal de voir grandir les 3 cousines et de voir naître leurs personnalités au fil des difficultés qu'elles rencontrent : Clary qui n'arrive pas à oublier son père, Polly qui pleure sa mère et Louise qui le devient dans un contexte compliqué...

Régal de retrouver la génération d'avant, qui s'enfonce encore plus dans ses problèmes : Rachel qui ne trouve pas de temps pour Syd, Edward qui en trouve parfois trop pour d'autres jolies femmes, Zoe qu'on ne voit pas beaucoup dans ce tome (et a priori sa famille ne la voit pas plus...)

Régal d'observer la gentillesse d'Archie, son écoute, sa bienveillance et ses grandes qualités de médiateur qui le font aimer de toute la famille Cazalet, et probablement de tous les lecteurs.

C'est assez troublant de voir tant de similitudes entre le jardin secret de ces grands bourgeois anglais pendant la seconde guerre mondiale, et le nôtre aujourd'hui. Voilà bien ma seule Confusion en refermant ce livre !
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La saga des Cazalet se poursuit avec ce troisième opus qui s'inscrit dans la continuité stylistique des précédents. Pas de surprise au menu, si ce n'est que l'intrigue se resserre, que les caractères se peaufinent et que le temps passe. Sybil, la mère de Polly, vient de succomber à un cancer. Rupert, le père de Clary, est toujours abonné aux numéros absents. Les deux jeunes femmes se morfondent dans un chagrin sans fin. Une douleur décuplée par le silence du clan Cazalet, qui feint ignorer qu'elles ont grandi. Néanmoins, chacune d'elles cherche un modèle à qui s'identifier. Tâche ardue dans un monde compliqué et en proie à la guerre, avec retentissement de sirènes et bombardements fréquents. Elizabeth Jane Howard signe une saga populaire et feuilletonesque, avec des rebondissements qui ne cessent jamais de rebondir (pardon pour le pléonasme !) et des personnages entiers.
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Une suite de la saga des Cazalet toujours à la hauteur avec notamment des portraits féminins intéressants et qui montrent bien la condition des femmes à cette époque. On y voit aussi l'angoisse liée à la guerre: le départ des hommes et l'approche du débarquement ou les difficultés pour se ravitailler. de nouveaux personnages intègrent également l'histoire et créent ainsi de nouveaux enjeux.
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Amoureux des sagas, réjouissez-vous ! Une Merveille en cinq volumes vous attend.
Voici déjà le troisième tome.
Dés le premier tome nous sommes captivés de façon inattendue car l'histoire est racontée du point de vue des enfants avec cette naïveté qui peut quelquefois être cruelle, mais chaque tome apporte son lot de vie, de joie, de petits et de grands bonheurs, de grands malheurs aussi, de vie, quoi
Cette fois nous sommes en mars 1942. Polly et Clary ont dix-sept ans et n'aspirent qu'à une chose : échapper à l'étau familial. Depuis la disparition de leurs parents, elles se heurtent au silence borné du clan Cazalet qui refuse d'évoquer les sujets graves. À quel modèle les deux jeunes filles peuvent-elles bien s'identifier désormais ? Leur cousine Louise abandonne sa carrière d'actrice pour devenir mère. Leur tante Rachel est si dévouée à ses parents qu'elle en oublie sa propre vie. Et pendant que Zoë s'éprend d'un Américain, les infidélités d'Oncle Edward menacent de tout faire voler en éclats. Malgré les sirènes et les bombardements, Londres semble toujours plus attirante que Home Place, où règnent un froid glacial et une atmosphère de plomb…
Un peu Downtown Abbey en version bourgeoisie industrielle donc moins compassée, collant à l'Histoire dans sa réalité mais aussi dans ce qu'elle entraîne au quotidien.
Chaque tome est totalement addictif. Un pur régal.

Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Ce tome porte particulièrement bien son nom. J'ai achevé ce roman avec cette étrange sensation que tout avait volé en éclats malgré une apparence de statu quo. La famille Cazalet, depuis le début, tient à sauver les apparences mais toutes les fondations ont été sapées. Les frères semblent plus éloignés que jamais, les couples sont remis en question, les enfants sont livrés à eux-mêmes et semblent reproduire les erreurs de la génération précédente en refusant de se livrer aux autres, de montrer la vérité. Cela laisse présager encore un certain nombre de tensions et de disputes.

A l'instar de ce qui se passe en Europe, les dangers et les menaces rôdent, de l'extérieur et de l'intérieur. L'étranger devient plus présent que les familiers, absents ou sur le front ; les alliés politiques deviennent des menaces pour l'équilibre familial, la mort rôde, l'incertitude pèse…

Quel bonheur de voir évoluer ces jeunes filles dont la guerre a volé l'insouciance ! Pourtant, à la fin du roman, toutes les cartes semblent encore une fois redistribuées et chaque nouvelle fait l'effet d'une bombe, qu'elle soit bonne ou mauvaise. On le sait, le destin de nombreux personnages va basculer. Vivement la suite donc…
Lien : https://livresque78.com/2023..
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Je poursuis ma lecture de la saga Cazalet avec un plaisir intact et un grand attachement à cette famille .
La série reste d aussi bonne qualité. Je souhaitais faire durer la lecture pour ne pas quitter trop tôt ces personnages mais les pages se succèdent sans que je puisse me résoudre à les quitter. Il leur arrive tellement de choses.
Printemps 1942 au printemps 1945. Il va s en passer des choses pour la famille Cazalet et le monde. C est un tome super émouvant, triste, mélancolique.
Sybil s en est allée et ça a été un déchirement pour moi tant ce couple qu elle formait avec Hugh m avait séduite et émue.
Les grandes filles de la famille ont grandi et rêvent d émancipation, de quitter la grande demeure familiale où on continue de les traiter en petites filles. J ai d ailleurs été accablée qu on ne laisse pas Polly faire ses adieux à sa maman. Louise est la cousine qui m'a le p'us touchée tellement son parcours est dramatique. Elle épouse Michael et très vite accouché d un petit garçon mais aussi de grandes désillusions. Polly essaie de se remettre du décès de sa maman. Clary s accroche à l espoir de revoir son père en vie. Angela aussi est émouvante. J ai aimé découvrir la condition de la femme anglaise à cette époque et franchement ça ne m a pas donné envie d être à leur place. Archie un ami du papa de Clary s installé dans la famille et prend le rôle de conseiller et j ai presque envie de dire de parent car les enfants cazalet ne sont pas vraiment aidés ni accompagnés. On les envoie dans des pensions sordides sans se soucier de leur ressentis. On ne les soutient pas en cas de deuil ou comme Clary en cas de disparition.
Les adultes ont aussi beaucoup à faire. Hugh est accablé de chagrin mais aussi de colère contre Édouard qu il sait infidèle alors que Villy est juste quelqu'un un de génial. Rachel se sacrifie pour soigner les personnes âgées de la famille. Quelle tristesse.
Tout ça sur fond de guerre, de black out, de privation, de bombardements, de tickets de rationnement et la découverte avec la fin de la guerre de l existence de camps de concentration.
Un tome très riche avec un auteur qui jongle habilement entre les différents personnages qui sont parfaits de consistance.
Une magnifique saga que je n'ai pas la patience de faire durer.
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Troisième tome de la saga consacré principalement aux enfants dans lequel les parents sont présents mais s'éclipsent au profit de leurs progénitures.
Les enfants ont donc grandis et ce n'est que plus appréciable de les suivre dans leurs choix de vie, ce début de vie d'adulte au sein de la seconde guerre mondiale.
Les cousines sont très proches les unes des autres et même si elles aspirent à l'indépendance elles le font ensemble, partent pour Londres pour quitter le cocon de leur enfance qu'est Home Place.
Les membres de la famille sont peu touchés par la guerre, seul un membre proche de la famille part pour celle ci, il est d'ailleurs porté disparu, aucune nouvelle de lui n'est donné et les espoirs sont minces.
Malgré tout Clary garde espoir que son père tant aimé revienne.

Un troisième tome qui ne s'essouffle pas et qui garde la même ligne et le même intérêt tout du long.
Cette saga reste toujours aussi addictive.
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J'ai tout autant adoré ce tome 3 que les précédents ! C'est d'ailleurs assez incroyable à quel point cette série est excellente à chaque tome, il n'y en a pas un en dessous des autres, ils sont tous vraiment bien écrits et passionnant, c'est un régal à chaque fois !
C'est aussi amusant comme à chaque fois on a l'impression de retrouver des personnages qui nous sont familiers, on éprouve beaucoup de plaisir à les retrouver, comme si nous aussi on faisait partie de la famille Cazalet.

J'ai trouvé Confusion beaucoup plus sombre et mélancolique que les deux premiers : beaucoup de personnages vivent des moments difficiles, sont malheureux dans leur vie, font des choix qu'ils regrettent... C'est notamment assez curieux de voir comment la jeune génération reproduit involontairement certaines erreurs faites par les anciens (par exemple, Louise et Angela
J'ai en particulier eu beaucoup d'empathie pour Louise, que je n'aimais pas plus que ça que dans le tome précédent et qui ici m'a beaucoup touché :

Polly et Clary (certainement mes personnages préférés) ont une très belle évolution et sont vraiment très intéressantes à suivre, j'ai hâte de voir comment elles vont évoluer par la suite.

Le ton crépusculaire du roman est sans doute dû à la présence constante et pesante de la guerre : on n'y est pas fondamentalement confronté (les Cazalet gardent tout de même un niveau de vie bien au-dessus du commun des mortels) mais on sent qu'ils y sont quand même soumis par petites touches insidieuses, en particulier du point de vue psychologique.
Le roman s'achève quand même sur une note d'espoir.
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La chronique de cette famille se passe maintenant sur la seconde partie de la guerre. Et ces événements là ne semblent plus être un problème pour les différents protagonistes. Tous sont entrés dans une sorte de routine.
Les ados ont grandis.
On assiste aux mariages, aux naissances, aux enterrements.... et aussi aux relations extraconjugales. la vie normale !
J'aime beaucoup ce personnage Archie, débarqué dans le tome précédent et qui est un jolie moyen narratif pour avoir des informations sur tous le monde.
Et quel dernier chapitre !! il me tarde de lire le T4
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* Tristesse. Nous ne refermons pas tous les livres de la même façon. C'est avec une relative tristesse que j'ai refermé ce livre-ci car j'étais vraiment plongé dans l'histoire avec un vrai plaisir. Ce n'est pas tous les jours ( la dernière fois que j'ai fini un Harlan Coben, sachant que c'était le dernier j'ai passé la soirée au champagne...).
* Puissance. Je dois dire que j'ai été saisi d'office par la puissance du début du livre. La mort d'un parent vue par une ado. Un passage remarquable. Mais cela m'est arrivé à plusieurs reprises durant le roman de me dire que j'étais en train de lire un moment vraiment fort, non pas par le thème, mais par la façon de raconter, la façon d'écrire.
* Style. le style de l'autrice ne m'est pas apparu particulier. J'aurais bien du mal à l'identifier au bout d'une page et encore moins au bout de quelques lignes. Et pourtant dans ce cas précis cela ne m'est pas apparu comme un handicap. le style, ou tout du moins son originalité, serait-il parfois surévalué comme critère de jugement littéraire ?
* Modèles. Il m'a semblé que l'un des modèles du livre, ce pouvait être la célèbre Saga des Forsythe, d'un écrivain lu puis oublié, puis remis à la mode ( à la suite de la saga des Cazalet ?). Galsworthy avait pourtant obtenu un prix Nobel de littérature, mais il m'avait également semblé que si cette saga avait une qualité essentielle ce n'était pas non plus son originalité stylistique.
* La vie mode d'emploi. On pourrait reprendre ce titre de George Perec pour caractériser ce qui fait la force du livre : saisir la vie, l''existence, les destins. Et le livre y parvient admirablement. de manière très vive.
* Roman historique. Pour moi pas vraiment, on ne retrouve pas certains défauts liés au genre, volonté de caser sa science sur certains sujets...Un roman tout court donc !
*Femmes. Si les personnages masculins sont parfois très riches, une grande part du livre est consacrée aux femmes et à leurs destins à un moment de bascule de l'histoire. le destin de Louise m'a particulièrement frappé. Certes j'avais déjà lu des histoires de ce genre, mais, sans savoir pourquoi, j'ai vraiment été frappé par ces passages qui m'ont amené à m'interroger.
* Univers. Avec E. J. Howard on est face à un univers vraiment très riche ( il faut parfois revoir à l'arbre généalogique pour ne pas se mélanger les pinceaux, de toute façon il est fait pour cela). Belles sensibilité face aux enfants, mais aussi aux personnages âgées, aux domestiques et aux soldats...Finalement c'est peut-être cette grande humanité (et si subtile) qui frappe le plus, cette capacité à s'intéresser à tous et toutes.
*Angleterre. Justement le livre n'est pas dans la couleur locale à tout prix, on n'est pas dans un produit d'exportation (pas trop donc dans l'esprit Dowtown Abbey quelles que soient ses qualités par ailleurs). Et pourtant les fans de littérature anglaise ne seront pas volés !
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