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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mais quel plaisir de retrouver la famille Cazalet, leurs joies, leurs peines, et quelle satisfaction de voir que dans ce tome 3, la série ne faiblit pas !

L'histoire s'étale du printemps 1942 au printemps 1945,et l'on y suit essentiellement les trois cousines .
Polly et Clary aspirent à plus de liberté et d'indépendance et souhaitent vivre à Londres malgré les V2, Clary espère toujours que son père, réfugié en France, soit vivant malgré les mois qui s'accumulent sans nouvelles.., tandis que Polly essaie tant bien que mal de faire le deuil de sa mère.
Louise, en jeune mariée, va de désillusions en désillusions.
Certains membres de la famille trompent leurs conjoints. Archie s' avère être le meilleur ami et confident de plus d'un membre de la famille. Fiable, de bon conseil, c'est le plus psychologue d'entre tous, car il faut dire que les enfants Cazalet grandissent sans beaucoup d'attentions . Un proverbe africain dit qu'il faut tout un village pour élever un enfant, à Home Palace, c'est tout une maisonnée pour combler les vides
La famille est relativement "épargnée "et seules trois personnes sont au contact de la "vraie " guerre, les autres se contentent de subir, aider comme ils le peuvent. Privations, inconscience, désir de vie, ignorance, mise à l'écart , et la vie qui continue, fulgurante, inexorablement, vaille que vaille, courageusement, tristement, égoïstement parfois... C'est tellement finement observé et dosé...
Encore une fois, la magie opère. Encore une fois, Elizabeth Jane Howard m'épate par son talent, sa virtuosité à mener tous les personnages de front, sans jamais en laisser un sur le carreau : tous les membres de cette famille (au sens large : amis et domestiques compris) sont traités avec le même soin. Rien de manichéen dans les caractères, mais toute une gamme de couleurs qui font qu'aucun n'est totalement sympathique ou antipathique (enfin, si ! Certains un chouïa plus que d'autres); mais l'autrice montre l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus noble et de plus égoïste.
C'est riche, foisonnant ,en plus d'être une magnifique reconstitution historique.
On s'attache à tous, on est triste quand il y a une mort, ravis pour les bonnes nouvelles, comme si ces personnages étaient de chair et d'os. La fin laisse présager une future histoire épatante, un parcours de vie compliqué, car la vie est loin d'être un long fleuve tranquille en ces temps troublés..
Une série addictive, impeccable, ultra documentée, so british, intéressante, amusante, émouvante.
A la fin de ce tome, quelques pages du prochain " Nouveau départ ", ainsi qu' un aperçu de la couverture : une merveille !

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L'infidélité : vaste programme ! J'ai adoré le revisiter à travers cette famille Cazalet dont je ne me lasse pas et dont voici le 3e tome.

C'est qu'ils sont infidèles, ces gens-là, mais on les aime quand même, car ils sont humains, malheureux…et pourtant riches.
Home Place était la maison (le manoir, plutôt) de campagne de la famille, il est devenu carrément leur résidence principale pendant la guerre. Grands-parents, grande-tante, parents, oncles et tantes, enfants, domestiques : tout ce petit monde se côtoie, parle ou essaie de se parler. Et mon préféré (le préféré de la famille également) : Archie, le meilleur ami de Rupert, disparu au début de la guerre, qui tente de relier, de faire du bien, en écoutant de manière attentive et nonchalante.

Je parlais de l'infidélité : celle de Zoé, femme de Rupert, justement, se sentant infiniment coupable d'essayer de vivre malgré tout ; celle de la jeune Louise, mariée trop tôt avec un homme trop absent affublé d'une mère trop présente ; celle d'Edward, infidèle par vocation depuis des temps immémoriaux, obligé malgré lui d'être fidèle à sa maîtresse ; celle de Sid, la « meilleure amie » de Rachel, pleine de culpabilité et de rancoeur, lassée d'attendre que Rachel laisse tomber sa famille pour vivre à ses côtés.

Je veux parler aussi de la fidélité, touchante, émouvante, de Clary envers son père disparu (est-il mort ? ), qui se raccroche à l'écriture d'un journal, qui s'épanche dans ses conversations avec Archie.

J'ai parcouru avec délectation ces pages profondément psychologiques, tout en nuances, en empathie. L'auteure décrit avec délicatesse l'arc-en-ciel des sentiments, sans fausse pudeur, sans fard, avec vérité. Oui, vérité, même dans l'infidélité.

La guerre se termine, le 4e tome verra se profiler de grands changements, parait-il. Je les attends avec fidélité.
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Quel plaisir de retrouver les héros de cette saga familiale qui s'étend de mars 1942 à avril- mai 1945!

L'auteure dépeint une galerie de personnages avec minutie , dévoile les détails d'une vie à l'anglaise avec ses travers, ses secrets , ses faiblesses, se met dans la peau de chaque membre de cette famille avec aisance et élégance :
Grands - parents , la Duche et le Brig, les parents , Hugh, Édouard , Rupert , les épouses , les adolescents , les enfants et les domestiques : cuisinières chauffeurs , femmes de chambre, jardiniers ……

En mars 1942, les deux cousines Polly : sous le coup du décès de sa mère Sybil, tente de se reconstruire, et Clary qui confie à son journal l'espérance de voir son père revenir vivant de la guerre , n'en peuvent plus: âgées de 17 ans , elles désirent échapper à l'étau familial, en quittant HOME PLACE , où règne une atmosphère de plomb , un froid glacial , un refus de parler de choses graves , le fait de les prendre pour des «  enfants » pour Londres .

Louise abandonne sa carrière d'actrice pour devenir mère de famille.

Les situations dans le contexte de la guerre sont difficiles , j'ai trouvé ce tome mélancolique, triste , sombre, déprimant au fond: deuil , chagrins , non dits , éloignements ,mariage et maternité pétris de désillusions , d'hypocrisies , tromperies , sirènes et bombardements, climat oppressant , entre Hugh , tout à son chagrin, attachant de maladresse , et Édouard , odieux , lâche et veule , d'un égoïsme, d'une fausseté incroyables , les femmes toujours pas bien émancipées ,pas prises au sérieux , elles écopent des boulots les plus assommants , les sacrifices de Rachel, soumise à sa famille, trop dévouée , qui laisse s'éloigner sa précieuse amie Sid , les troubles liés à la guerre .

Un mélange de légèreté et de gravité, de confusion , des rebondissements , des situations émouvantes à travers l'évolution de la société britannique et ses soubresauts .
L'ombre de la guerre sans cesse présente.

Un récit haut en couleur qui décrit avec élégance les accommodements nécessaires , les amitiés , l'amour et les dessous de la bienséance légendaire des grandes familles anglaises en ces temps troublés !

J'apprends qu'un quatrième tome va paraître ….: «  Nouveau départ » .
Et même un cinquième : «  La fin d'une ère » ..

«  Tu vas devenir féministe, Clary ?
——- Ça se pourrait . le but du socialisme est de rendre les choses plus justes.
——-Je suis pour » .
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Le livre se déroule en Angleterre entre mars 1942 et avril-mai 1945. Les bombardements sont incessants sur Londres, il faut se nourrir et se vêtir avec des tickets de rationnement.
Confusion s'intéresse aux enfants, Louise, Clary et Polly en particulier. le lecteur aura des nouvelles d'Angela, de Neville, de Villy, de Zoe et d'autres personnages dans une moindre mesure.

Ce n'est pas un scoop de constater qu'être une femme dans ces années-là n'avait rien d'engageant. Louise, au contraire de Clary et Polly n'est pas très attachante, mais elle est celle qu'on plaint le plus. Pauvre Louise. Il est vrai également que Polly et Clary sont plus jeunes et qu'elles ont encore beaucoup de possibilités devant elles.
Pauvre Zoe aussi qui se trouve dans un entre-deux.

Il m'a fallu du temps, mais après ce tome III, je suis devenue accro à la série.

Lien : https://dequoilire.com/la-sa..
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Ce troisième volume de la saga des Cazalet est placé sous le signe de la confusion des sentiments.
Je l'ai trouvé très triste, mélancolique et un peu déprimant, non pas tant à cause des événements ou décès directement liés à la guerre, mais à cause de ce que vont vivre ou ressentir plusieurs membres de la famille des Cazalet, des pertes, mais surtout des désillusions, des chagrins, des remises en question qui vont les bouleverser pour toujours.
L'histoire se déroule entre 1942 et 1945, un moment assez long pour que de nombreux événements viennent émailler les vies de tous les personnages.
Les femmes sont une fois encore très présentes dans ce roman, elles s'émancipent, elles décident de faire des études ou de trouver un travail, elles choisissent leurs compagnons, maris ou amants, et prennent des décisions qui engagent le reste de leurs vies, mais elles sont aussi soumises aux aléas de l'Histoire, aux drames qui s'abattent sur chacun, aux coups de coeur ou de colère, à la passion, à la jalousie, à la douleur de perdre quelqu'un…
Certaines vont tomber amoureuses, se marier, avoir un bébé, connaître des désillusions amicales ou sentimentales, et rien de ce qui leur arrivera ne sera finalement simple à accepter.
Certains sujets forts seront abordés comme l'existence des camps de concentration et le sort des juifs et cela sera d'autant plus bouleversant que pour l'époque, ces faits semblaient totalement surréalistes.
Ce volume est loin d'être gai, les personnages semblent pour la plupart soit éteints, soit bouillonnants, mais sans que l'on sache si c'est par le besoin de vivre, la colère de subir cette période, le désespoir d'avoir tant perdu ou la volonté de s'extraire de cette guerre, comme on s'extrairait, grièvement blessé d'un amas de décombres mais avec une rage folle de survivre.
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Je poursuis ma lecture de la saga Cazalet avec un plaisir intact et un grand attachement à cette famille .
La série reste d aussi bonne qualité. Je souhaitais faire durer la lecture pour ne pas quitter trop tôt ces personnages mais les pages se succèdent sans que je puisse me résoudre à les quitter. Il leur arrive tellement de choses.
Printemps 1942 au printemps 1945. Il va s en passer des choses pour la famille Cazalet et le monde. C est un tome super émouvant, triste, mélancolique.
Sybil s en est allée et ça a été un déchirement pour moi tant ce couple qu elle formait avec Hugh m avait séduite et émue.
Les grandes filles de la famille ont grandi et rêvent d émancipation, de quitter la grande demeure familiale où on continue de les traiter en petites filles. J ai d ailleurs été accablée qu on ne laisse pas Polly faire ses adieux à sa maman. Louise est la cousine qui m'a le p'us touchée tellement son parcours est dramatique. Elle épouse Michael et très vite accouché d un petit garçon mais aussi de grandes désillusions. Polly essaie de se remettre du décès de sa maman. Clary s accroche à l espoir de revoir son père en vie. Angela aussi est émouvante. J ai aimé découvrir la condition de la femme anglaise à cette époque et franchement ça ne m a pas donné envie d être à leur place. Archie un ami du papa de Clary s installé dans la famille et prend le rôle de conseiller et j ai presque envie de dire de parent car les enfants cazalet ne sont pas vraiment aidés ni accompagnés. On les envoie dans des pensions sordides sans se soucier de leur ressentis. On ne les soutient pas en cas de deuil ou comme Clary en cas de disparition.
Les adultes ont aussi beaucoup à faire. Hugh est accablé de chagrin mais aussi de colère contre Édouard qu il sait infidèle alors que Villy est juste quelqu'un un de génial. Rachel se sacrifie pour soigner les personnes âgées de la famille. Quelle tristesse.
Tout ça sur fond de guerre, de black out, de privation, de bombardements, de tickets de rationnement et la découverte avec la fin de la guerre de l existence de camps de concentration.
Un tome très riche avec un auteur qui jongle habilement entre les différents personnages qui sont parfaits de consistance.
Une magnifique saga que je n'ai pas la patience de faire durer.
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Mars 1942- Mai 1945 ..que d'évènements, que de changements dans la vie des Cazalet. Toujours sans nouvelles de Ruppert, les frères font tourner l'entreprise, les enfants des uns et des autres grandissent, leurs épouses prennent quelques rides, La Duche égale à elle-même supervise Home Place et veille avec l'aide de Rachel et de ses brus à ce que chacun ait ce qu'il lui faut ..
Les jeunes filles se font femmes, les gamins grandissent, et Jane Elizabeth Howard nous raconte la vie en ces temps de guerre, entre deux bombardements, une vie marquée par l'attente, le manque, et l'espoir ..
Peu habituée à lire des Saga en plusieurs volumes, je me délecte avec la Saga des Cazalet et bien sûr le tome IV, Nouveau Départ, est déjà sur ma table de nuit.
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Il y a longtemps que l'hiver ne m'avait pas paru si long, si gris, si maussade et jamais je n'avais attendu le printemps et la fin du mois de mars avec tant d'impatience: les premiers rayons -timides- du soleil, les fleurs de pommier et la renaissances des jonquilles, le tome 3 de la saga des Cazalet -délice de printemps et délice tout court.
J'avais hâte de retrouver la famille et l'Angleterre aux prises avec la 2nde Guerre Mondiale ainsi que l'écriture si raffinée, si clairvoyante d'Elizabeth Jane Howard et le moins que je puisse écrire est que mes attentes furent comblées. Pour moi, "Confusion" est dans la lignée de ses grands frères, à leur hauteur et ce n'est pas peu dire que je craignais d'être déçue tant "Etés anglais" et "A rude épreuve" m'avaient captivée.

Mars 1942. La guerre bat son plein, les Cazalet tentent de s'organiser bon an mal an pour survivre et avancer malgré la situation. Rupert est toujours porté disparu. Si son absence se fait chaque jour moins insupportable -ainsi vont la vie et le temps-, un nouveau drame vient jeter son ombre sur Home Place: Sybil vient de succomber au cancer qu'elle avait tenté de cacher et qui la rongeait inexorablement.
Bien sûr, la situation, le contexte sont difficiles, douloureux même pour chaque membre de la famille mais ce sont les plus jeunes qui semblent souffrir le plus: Polly ne sait pas comment faire face au décès de sa mère, au chagrin de son père et au désarroi de ses frères; Clary est en train de perdre espoir et ne croit plus en rien. Quant à Louise, elle s'st perdue elle-même et ne sait plus comment retrouver son chemin...
Pour couronner le tout et comme si ce n'était déjà pas assez compliqué, toutes trois, ainsi que leurs frères et soeurs plus jeunes, doivent composer avec les silences des adultes de la famille, les non-dits et l'impression de n'être considérés que comme les enfants qu'ils ne sont plus, plus vraiment. Sans doute espèrent-ils les protéger ainsi, leur épargner ce qu'ils ont eux-mêmes tant de mal à accepter et à vivre... Sans doute ont-ils trop à faire avec leurs propres souffrances, leurs déceptions, leurs doutes et leurs secrets... Qui sait?
Tandis que Louise s'essaye sans conviction à son nouveau rôle de femme mariée, Clary et Polly tentent de s'émanciper en allant vivre à Londres. Là, pensent-elles, et malgré les bombes, l'atmosphère sera moins oppressante qu'à Home Place, glacée même en plein été.

Elizabeth Jane Howard n'a décidément pas son pareil pour orchestrer la rencontre de l'Histoire et des destinées individuelles et pour prendre le pouls d'une société dans la tourmente qui n'a d'autre choix que celui de l'évolution pour survivre. Roman historique, roman sociologique "Confusion" n'en reste pas moins un vrai roman où le romanesque tient le haut du pavé, soutenu en cela par une analyse très fine et remarquable de la psychologie des personnages rendus très attachants par leur profondeur, leur vivacité, leur humanité.
Ils se partagent tous la narration et c'est un bonheur de voir à quel point l'auteur parvient à les incarner avec tant de lucidité, à se mettre dans les pas de chacun.

"Confusion" assure la continuité des volumes précédents avec toujours autant d'élégance, d'humour et de panache. Avec son lot de tragédies, de mensonges et de non-dits aussi. Il interroge plus que jamais la condition féminine, la question du mariage et de la famille tout en mettant au jour les ambivalences propres à chaque individu, les notions de sacrifices et de bienséance qui font tant de mal et les dessous de ces familles qui ont l'air si parfaites mais qui ne le sont jamais vraiment. Un peu comme chez Tolstoï.

C'est addictif, c'est exquis et moi je me languis déjà des Cazalet (même de ceux auxquels je ne pensais pas m'attacher!): les premières pages du tome 4 ajoutées en fin de volume ne font que me laisser sur d'ardents charbons...
Vivement la suite!


















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Ce troisième tome est à l'image de la très belle couverture du roman mélancolique quand on ne bascule pas dans une tristesse infinie. L'histoire se déroule entre 1942 et la fin de la guerre et nous suivons toujours le destin de la faille Cazalet et notamment celui des femmes. Louise est mariée mais son mariage n'est pas gai, la faute à son extrême jeunesse, à un mari toujours en mission et à une belle-mère autoritaire et envahissante. Pour fuir ce mariage oppressant, elle s'est installée à Londres dans la maison de sa grand-mère et ses deux cousines Clary et Polly l'ont rejointe. Clary espère toujours le retour improbable de son père tandis que Polly se remet difficilement de la mort de sa mère. Elle s'inquiète pour son père, pour ses frères, Simon harcelé dans son école, William trop petit pour comprendre la disparition de leur mère. Elle se raccroche à Archie un ami du père de Clary en qui elle voit plus qu'un ami d'ailleurs mais celui-ci, bien plus âgé qu'elle, ne la voit que comme une jeune parente en quête d'affection. A Home Place, Viola et Zoé continuent à aider la Duche à s'occuper de la demeure où ne restent plus que les très jeunes et les très vieux. Viola se sent vieiliir et de plus en plus délaissée par son mari, et pour cause, il a installé sa maîtresse dans une maison. Quant à Zoé, elle rencontre un américain avec qui elle va vivre une belle histoire d'amour, une liaison tolérée par la Duche qui ne croit plus dans le retour de son fils Rupert. Mais une liaison hélas tragique !

J'ai beaucoup aimé ce troisième tome, j'ai adoré retrouvé les personnages : on les voit grandir sous nos yeux, changer ou pas (je pense à Edouard, toujours aussi veule), espérer des jours meilleurs, s'effondrer sous le poids du chagrin puis repartir. Comme je le disais au début de cette chronique, il y a beaucoup de tristesse, j'ai eu envie de pleurer plusieurs fois pour Polly et son père ou pour Zoé (un personnage pourtant très superficiel dans le premier tome), une certaine amertume aussi. Des sentiments qui, sans doute, devaient être partagés par de nombreux anglais car la victoire finale n'empêche pas le deuil. Je ne peux que vous conseiller cette saga.

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La saga des Cazalets se poursuit de 1942 à 1945 avec son charme toujours aussi british !
Ce tome 3 est un peu plus sombre que les autres. Les filles ont grandi, Louise s'est mariée, Polly et Clary s'installent à Londres, Zoé ne croit plus au retour de Rupert, Rachel se consacre de plus en plus à ses parents au détriment de Sid...
Des mensonges, des désillusions, des trahisons... Restrictions, bombardements, découverte des camps de concentration, la famille Cazalets va devoir gérer pas mal de drames pendant cette guerre qui touche à sa fin.
Beaucoup de confusion donc, dans les pays en guerre et dans la famille Cazalets.
La psychologie des personnages est toujours aussi finement étudiée et décrite.
Un personnage apparu dans le tome 2, Archie, l'ami de Rupert, prend beaucoup d'importance dans ce livre.
J'ai trouvé quelques longueurs dans cet ouvrage mais la plume de Elisabeth Jane Howard est toujours aussi belle et précise.
Les dernières pages nous promettent des rebondissements dans le prochain tome que j'ai hâte de découvrir.
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