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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une histoire de Héros et de Princesse à délivrer?
"J'ai un mauvais pressentiment. Comme on dit, ce qui arrive à la faveur des ténèbres apporte rarement du bon."


En tant que chevalier errant, pour trouver une princesse, je suis passé moi aussi par des histoires se terminant mal, via "Darling, Meetic ou Elite rencontre".
Derrière leur joli minois, la "princesse à délivrer" cache parfois un ...monstre! ( Voir la ténèbreuse pieuvre Ursula sous les traits d'Ariel, la petite sirène...)


Arzhur est manipulé par 3 sorcières, ( comme dans Macbeth) pour pourfendre les monstres qui retiennent Islen...
« Pourquoi les as-tu tous tué ? Ils ne t'avaient rien fait ! Qu'attends-tu pour me tuer aussi ! » Hurle Islen. C'est toi le monstre!"


Islen est une princesse, mais elle s'est enfuie de chez ses parents. Les rats et les monstres sont ses compagnons et elle possède de mystérieux pouvoirs... Proches de la magie noire.


Arzhur va devoir s'allier à Islen, s'il veut la ramener saine et sauve! Des héros en quête de rédemption et cette question des droits des femmes dans la Fantasy, du droit à la différence, et de l'héritage familial (à cause d'une...Mélusine mi femme, mi-poisson)...


"Il est des réputations qui vous collent aux basques comme une mauvais odeur dont on ne peut se défaire."
Les 3 inquiétantes sorcières n'ont pas révélé tous leurs desseins, ainsi que le père d'Islen et la belle-mère .
Une ambiance sombre et pesante, les décors et les expressions des personnages sont magnifiques... La tragique disparition du scénariste Hubert ne laissera que 2 tomes, sur les 5 prévus?
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« Alors là, je dis bravo. On se retrouve sans or, et avec une princesse sur les bras. »
L'histoire, moyenâgeuse à souhait, est tragique, sanglante, mais le ton, à l'image de cette réplique à un petit côté primesautier plutôt agréable.
Un chevalier déchu, méprisé de toute sa corporation et renié par sa famille, se voit proposer par trois vieilles harpies déguenillées un étrange contrat. D'emblée, il se méfie des trois mégères, mais l'appât du gain et une certaine insouciance font tomber ses dernières réticences.
Dans un sombre château, une princesse de sang royal est retenue prisonnière par quelques monstres sans grande envergure, du moins aux dires des trois pouilleuses. Notre chevalier est engagé pour la délivrer et la ramener à son père éploré.
En cette période sombre, rien de plus banal pour un chevalier, même déchu, que d'aller délivrer une princesse en détresse, n'est-il pas ?
Mais les dés, comme vous pouvez vous en douter, étaient pipés. Les trois infames marâtres, plus malignes que des fouines, avaient en tête bien d'autres projets, car la mère de notre belle et jolie princesse ressemble furieusement à l'inquiétante et troublante fée Mélusine.
Notre chevalier déchu, dont l'imagination ne va pas plus loin que le bout de son épée, n'a rien vu venir. Il se rendra compte, mais un peu tard, que la fragile princesse détient d'étranges et puissants pouvoirs qui ne viennent pas d'ici-bas. Comme quoi, il faut toujours se méfier de ce qui arrive à la faveur des ténèbres.
Des dessins sombres et lumineux à la fois. Des couleurs noires, rouges et d'un beau pastel. Une végétation luxuriante, une forêt profonde avec ses arbres vénérables….
Superbe et grandiose BD. Un vrai plaisir de lecture.
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BD FANTASY.
Ce Livre Premier de "Ténébreuse" fait office de testament du regretté scénariste Hubert. Ici il passe à la moulinette la légende poitevenine de Mélusine et de Raymondin. Pour ne rien gâcher les graphismes de Vincent Mallarmé clairement hérités de Régis Loisel sont de toute beauté, tout en fluidité et en dynamisme. Mais s'il y a suite, avec quel scénariste et quelle direction ?
Lien : https://www.portesdumultiver..
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« Ténébreuse » est un roman graphique comme je les aime, les dessins sont expressifs, le scénario haletant et je remercie Babelio et les éditions Dupuis pour cette lecture.
J'avais beaucoup apprécié « Peau d'homme » dont Hubert avait écrit le scénario et je retrouve également dans « Ténébreuse » une héroïne singulière avec du caractère.
Tout commence comme un conte de fée classique, sauf que le chevalier déchu Arzhur n'est qu'un mercenaire qui va passer un contrat avec trois vieilles femmes du genre harpies. le marché est simple : contre espèces trébuchantes, il lui faut sauver une princesse du château en ruine où elle est prisonnière. Ainsi retrouvera-t-il son honneur perdu. N'écoutant pas son écuyer, plus circonspect, le jeune homme se jette dans l'aventure.
Grâce aux pouvoirs d'une épée magique, Arzhur délivre Islen la jolie princesse de ses geôliers, monstres hideux et féroces. Sauf que notre héros a tout faux et Islen le lui reproche avec véhémence. L'ingénu chevalier s'est fié aux apparences mais la vérité est tout autre, et la jeune fille lui révèle que les monstres la protégeaient. de plus, elle n'a jamais été prisonnière du château.
Commence alors pour les jeunes gens un long périple pour rejoindre le royaume du père de la princesse.
Bien que marquée par sa lourde hérédité – elle porte la couronne de papillons de sa mère magicienne- et par d'étranges pouvoirs, la jeune princesse est déterminée à vivre son propre destin. Islen et Arzhur vont devenir alliés pour franchir les obstacles qui parsèment leur chemin vers la liberté.
La jeune princesse a un caractère bien trempé. Loin de la douce apparence des princesses de conte, c'est elle qui prend les choses en main et guide Arzhur, brave mais ingénu et bien loin du preux chevalier des contes.
L'auteur prend plaisir à revisiter les codes du conte. Nombreuses sont les références culturelles, on retrouve le fantastique des contes du moyen-âge avec des figures comme Mélusine ou Draglon le roi de la ville d'Ys. Cette histoire a deux lectures, à la fois conte fantastique qui abonde en métaphores où le lecteur est emmené vers des contrées mystérieuses, et épopée teintée de féminisme où les femmes tiennent des rôles importants.
L'histoire n'est pas bavarde, c'est le dessin qui prend toute la place et rythme la progression. Outre les personnages, tous très expressifs, on ne se lasse pas d'admirer le détail des décors et des paysages. Les couleurs, souvent assombries, donnent de la densité au récit. C'est tout simplement fascinant.
Un vent funeste et puissant souffle sur cette histoire qui m'a tenue en haleine jusqu'au dernier dessin.



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J'ai été étonné du graphisme très classique pour une bande dessinée de Hubert, qui généralement fait des choix plus radicaux pour ses graphistes (Zanzim, Tanquerelle, Kerascoet, Gatignon…). Et au fil des pages, j'ai pu apprécier l'intérêt du graphisme de Mallié. Dans les moments de tension, de magie, son graphisme évolue vers plus de gestuelle, d'agressivité dans le trait et dans les couleurs, son graphisme rythme parfaitement le récit, et le résultat est vraiment élégant et aussi très dynamique.
Hubert nous entraîne dans l'univers du conte, un conte noir avec des personnages troubles, comme il sait si bien le faire, c'est le spécialiste dans ce domaine.
Un chevalier va sauver une princesse prisonnière dans un château, sauf que l'histoire n'est pas si simple, a-t-il eu raison de se laisser entraîner dans cette aventure, sans doute pas, mais il va falloir s'en sortir. Ce que j'aime avec Hubert, c'est que les personnages ne sont pas ce qu'ils paraissent, c'est assez tordu, on ne sait pas qui est du bon côté, du coup l'aventure nous embarque, presque malgré nous, comme le héros, on est happé dans le tumulte de l'action et on a tout autant de mal à sortir la tête de l'eau. À la fin de ce premier tome, j'ai changé plusieurs fois d'opinion sur chacun des personnages, Hubert brouille les pistes avec talent. J'ai vraiment trop hâte de lire la suite.
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Grâce aux éditions Dupuis, que je remercie, je viens de lire le tome un de la bande dessinée Ténébreuse.
Méprisé par ses anciens compagnons d'armes pour un crime qui entache à jamais sa réputation, Arzhur erre de tavernes en champs de bataille à la recherche du prochain contrat qui remplira sa bourse.
Une nuit, trois mystérieuses vieilles femmes lui proposent le pacte dont rêvent tous les mercenaires : retrouver honneur et fortune en délivrant une fille de roi, retenue captive dans les ruines d'un château abandonné.
Malgré la méfiance de son écuyer, Arzhur accepte le marché et livre un combat sans pitié aux monstres qui gardent la princesse.
Mais Islen n'est pas la frêle jeune fille en détresse qu'il imaginait sauver.
Ténébreuse est une bande dessinée que j'ai souhaité lire juste car j'ai trouvé la couverture jolie et intrigante. J'avais envie de découvrir qui était cette jeune fille avec les monstres derrière elle.
Arzhur est un chevalier déchu qui accepte un contrat, donné par trois vieilles femmes.. des sorcières.. Il doit délivrer une frêle princesse retenue par des monstres et l'emmener vers le château de son père.
Simple au premier abord..
Mais le chevalier n'imagine pas un instant vers où il s'embarque. Car Islen est loin d'être une frêle princesse.. et c'est peu dire lol Elle a de mystérieux pouvoirs, plus proches de la magie noire que de la blanche. Les créatures telles que les rats sont ses alliés.. Cela ne sera pas de tout repos..
Ce premier tome de Ténébreuse m'a captivé.
L'histoire est très bien ficelée, les personnages m'ont beaucoup plu et j'ai passé un très bon moment de lecture.
J'ai beaucoup aimé les illustrations, que je trouve très belles, de même que la colorisation.
Je suis ravie de ma lecture et je vais d'ailleurs lire le deuxième tome dans la foulée.
Ma note : un très joli quatre étoiles et demie.
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Dans Ténébreuse, le regretté Hubert, nous plongeant de nouveau dans un univers médiéval, fantastique pour le coup, revisite ce qui pourrait s'apparenter à un conte de fée où le chevalier va délivrer la princesse enfermée dans la tour du château noir entourée de bêtes monstrueuses. Seulement, avec Hubert, le conte de fée n'est pas à l'eau de rose… Un magnifique album de la prestigieuse collection aire libre et des graphismes qui plairont à tous les amoureux de la BD.
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On se laisse facilement embarquer dans ce premier tome, qui laisse présager une belle série.
Au début, cela commence comme un conte classique, du genre la belle au bois dormant, puis l'intrigue évolue. 
On fait connaissance avec Arzhur, chevalier mis aux bans, aucune explication n'est donnée, mais sa quête de réhabilitation lui fait accepter une mission différente de celles qu'il prend en temps normal. Trois vieilles femmes lui promettent de retrouver son honneur s'il récupère une princesse, prisonnière dans un château…
Accompagné de Youenn, son compagnon, son aventure le conduira vers Islen, qui porte un lourd secret et dont l'héritage familial la conduite à s'isoler…
Un premier tome dense, des personnages, inspiré de la mythologie gauloise, très bien dessinés et dont les caractères sont bien retranscrits, doublé d'une narration énergique. Les planches sont superbes, la noirceur du récit émerge au gré des scènes et des révélations. Une pointe de romance se profil, sans prendre le pas sur l'intrigue pleine de féerie dans un monde de fantasy médiévale. L'aspect gothique, sombre et cruel rend la BD captivante.
Hubert, laisse un bel héritage, assez différent de « Peau d'Homme » mais tout aussi magnifique.
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Après une grosse beuverie, Arzhur, un mercenaire à la dérive, se voit proposer, par trois étranges vieilles femmes, de délivrer une belle princesse, afin de la ramener chez son père, lui permettant ainsi de devenir riche et surtout de racheter son honneur. Malgré les soupçons de son écuyer à l'égard de ces trois "folles", Arzhur accepte et part vers le château noir où est détenue la jeune fille. Mais tout ne se passe pas comme prévu ... Serait-il tombé au coeur d'un terrible complot ?

Un magnifique roman graphique à l'histoire classique, mais envoûtante qui nous plonge dans l'atmosphère des contes et légendes de Bretagne, nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page.

"- Au fait, je m'appelle Arzhur.
- Vraiment ? Chevalier Arzhur ... Cela sonne comme un clair oriflamme qu'on aurait traîner dans la boue."

Les personnages sont particulièrement attachants. Arzhur et Islen, ces deux êtres meurtris par la vie vont s'allier et reprendre leur destinée en mains. L'intrigue est rondement menée, sombre et magique à la fois.

"J'ai un mauvais pressentiment. Comme on dit, ce qui arrive à la faveur des ténèbres apporte rarement du bon. "

Une agréable découverte. Ravie que la princesse ne soit pas "nunuche". J'ai hâte de découvrir la suite.

#Ténébreuse #NetGalleyFrance !
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"Ténébreuse" m'a prise dans ses filets.
"Ténébreuse" m'a happée, mais il est vrai que j'étais une proie facile.
Un biche pistée par des lions affamés, un renard acculé par la chasse à courre.
Facile, quoi.
Mais comment ne pas céder au chant des sirènes quand la couverture est si belle? Quand la quatrième de couverture promet moyen-âge et magie, échos de contes et de légendes? Quand, enfin, le nom D Hubert que j'adore orne la couverture (car oui, je le confesse, avant "Ténébreuse", je ne connaissais pas Mallié, mais c'est une lacune à laquelle je compte bien remédier!)? Quand c'est "Aire Libre", cette collection somptueuse?...
Comment?
Je n'ai pas su, ni pu, résister... et à vrai dire, je me suis rendue sans combat, un peu comme la chèvre de Monsieur Seguin. Sauf que moi, j'ai troqué ma reddition contre une heure de délice absolu. Un échange dont je sors au moins aussi gagnante que mon libraire, si ce n'est davantage.

"Ténébreuse" est un bijou, une merveille de roman graphique et Mallié et Hubert sont des magiciens.

L'histoire commence comme dans un conte, moins Perrault que Grimm: Arzhur, chevalier aussi beau que tourmenté s'abîme dans les tavernes où il boit pour oublier son honneur perdu. Il rencontre au cours d'une nuit trois vieilles femmes -trois harpies, à mi-chemin entre les sorcières de Macbeth et les korrigans- qui lui proposent un marché: délivrer une belle et mystérieuse princesse de sa tour noire en échange de sa dignité retrouvée et d'espèces sonnantes et trébuchantes. Arzhur aurait pu écouter la méfiance de son écuyer, mais il accepte ce pacte étrange et part en quête de la princesse, flanquée des trois créatures et nantie d'une épée magique. Il ne faut guère de temps au jeune homme pour pourfendre les monstres repoussants qui gardent le château et délivrer la brune Islen. le conte aurait pu s'achever là, à la Perrault mâtiné de Grimm. Ce n'est pourtant que le début et l'intrigue prend alors un tournant inattendue.
La princesse s'emporte contre son sauveur dont elle raille la candeur et l'ignorance. Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être et sous les apparences se cachent parfois tant de secrets...
C'est alors que le voyage commence vraiment pour Arzhur et Islen, un voyage jusqu'au royaume du père de la princesse et jusqu'au fond d'eux-mêmes.

Au coeur de l'ouvrage se déploie une histoire hypnotique, que nourrissent et servent autant les dessins magnifiques de Mallié dont j'ai adoré l'esthétique, le trait, les couleurs (tout!) que le scénario, complexe, mystérieux imaginé par Hubert.
J'ai aimé la manière dont tous deux s'emparent des oripeaux du conte pour les détourner, dont ils se servent d'un univers de fantasy sombre pour proposer une réflexion extrêmement forte sur l'identité, la quête de soi, l'héritage familial.
J'ai aimé la complexité des personnages, leurs dualité.
J'ai aimé l'atmosphère très sombre et envoutante qui se dégage du livre: lourde de mystères, de non-dits, de tensions... Ainsi, on ignore tout de ce qui mena Arzhur à sa déchéance ou des motivations des trois vieilles.
J'ai aimé retrouver Mélusine -ou est-ce la vouivre?- dans le personnage de la mère d'Islen et sa légende, les passions troubles qui l'entourent.
Ces accents légendaires, presque celtiques me fascinent toujours et me cueillent à chaque fois, et j'aime voir ces légendes réinventées, éternelles et immuables mais porteuses à chaque fois des préoccupations d'une époque, d'un (ou deux!) artiste...
J'ai aimé les relents d'épopée autour d'un récit beaucoup plus intimiste qu'il en a l'air.
J'ai aimé son infini profondeur et ses questionnements.
Son féminisme aussi.
J'ai aimé qu'il m'embarque très loin, un peu comme "L'âge d'or" par exemple.
J'aime un peu moins la perspective de devoir guetter la suite. Je sais déjà qu'elle me paraîtra interminable, cette attente...mais comme j'ai un faible pour le bel Arzhur, si triste, je suis prête à l'attendre.
Aussi longtemps qu'il faudra.

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