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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après «  le secret du sexe déchu » et «  végan psycho », « le syndrome de Dawn » est le 3e livre de Freeric Huginn que je lis. Et je me suis encore fait avoir ! Cet opus est si prenant que je l'ai dévoré en une matinée. Conçu en deux parties, la première est une ode à l'amour d'un père pour son fils. Différent certes, et alors ? Cette partie m'a prise aux tripes car elle est le reflet de notre société actuelle qui refuse ce qui n'est pas dans la norme. Quant à la seconde partie du livre, elle est tout simplement terrifiante et si réaliste… Je ne peux en dire plus sans en dévoiler la teneur mais je peux vous dire qu'elle est le miroir de notre société qui se tue elle même à petit feu.
Ce livre est tant un rappel à l'amour avec un grand A que les humains oublient bien trop souvent au profit du paraître et de l'idiotie collective, mais également un cri de notre planète qui ne veut pas mourir.
Encore un livre de Freeric Huginn que je ne peux que conseiller.
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Cela faisait un moment que je devais lire cet auteur dont les couvertures originales m'attiraient énormément. J'ai téléchargé ce roman sans même lire le résumé. Et je finis ma lecture avec une mention coup de coeur pour cette histoire.
Ce thriller est en fait décomposé en deux parties.
La première est tout bonnement magistrale mais c'est loin d'être un thriller. C'est une histoire d'amour, une historie de vie et un coup dur qui tombe comme ça sans prévenir.
Un couple puis une famille se compose avec l'arrivée d'un enfant atteint du syndrome de Down que l'on connait tous sous un autre nom.
Galdric, le papa est d'abord surpris, très surpris au point d'avoir une terrible pensée en découvrant son rejeton, avant de devenir un papa comblé par son fils.
L'auteur, sans en faire des tonnes et avec humour, nous fait vraiment vivre le chamboulement de cette famille pas comme les autres mais avec un enfant qui réserve bien des surprises. C'est prenant, émouvant, poignant. L'écriture fait tellement vraie que j'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il y avait quelque chose de d'autobiographique dans ce récit.
Là vous allez me dire ben il est où le thriller là-dedans? Et c'est là que je vous dis bienvenue dans cette seconde partie.
Alors que la vie peut tout offrir, elle peut aussi tout reprendre. Et Galdric va tout perdre. La drame qu'il va vivre va l'entrainer vers une Vengeance avec un grand V. Et quelle vengeance ! Il deviendra le maître des fourmis. La société va le faire passer pour fou. Et si finalement c'est lui qui avait tout compris?
Ce roman aborde des tas de sujets : handicap, regard des autres mais il est aussi un signal d'alarme tiré pour une planète qui souffre. Il n'oublie pas les rebondissements que l'on attend d'un thriller, et des scènes qui font accélérer légèrement votre respiration.
La plume de l'auteur est simple, mais elle parle. Elle est incisive et l'auteur parvient presque à mettre en place un vrai dialogue avec son lecteur. On adhère ou pas à sa vision, peu importe on ne ressort pas idiot de cette lecture.
Bon en un mot comme en cent : Ce roman est une claque pour moi. Je m'attendais à une lecture tranquille comme dans tout bon thriller qui se respecte, j'en ressors secouée et avec l'envie de tout lire de cet auteur qui ne rentre pas dans le moule.
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Dans la confusion des genres, tous les goûts sont dans la nature, quand celle-ci vous attribue des qualités mais aussi des imperfections, la beauté réside dans l'âme, dans l'écoulement des jours et des vies, il ne fait aucun doute que l'histoire qui m'a été généreusement proposé ici, j'ai été littéralement touché par nombre de messages sous-jacents, ne pas juste se contenter de gratter la surface des choses, sortir de ses habitudes de lecture devient presque une évidence, quelque soit le mode d'expression, être prêt à prendre des risques c'est justement se voir proposer des pistes de réflexion inédite, autant le dire haut et fort, la plume de l'auteur du Syndrome de Dawn: le Maître des fourmis m'a séduit dans sa mise en lumière d'une humanité qui s'effrite, plusieurs questions vous accapareront au gré de l'avancée de la lecture, comment arrêter l'hémorragie avant qu'il ne soit trop ... tard ?

En lisant le parcours atypique de Freeric Huginn, entre rêves et désirs de prouver l'importance d'écouter toutes les voix, aussi singulières que différentes les unes que les autres, l'entame du roman instaure un dialogue entre le protagoniste, Galdric et le lecteur, de l'ironie de la vie à vision lucide de ses contemporains, de l'amour à la fatalité, de l'espoir fou à la prise de conscience, il existe toujours cette chaîne de particules qui tend à réserver des surprises, rien n'est jamais garanti, la vie est une succession d'épreuves dont il faut toujours se préserver, suivre une ligne conductrice au risque de prendre la tangente, chaque instant induit une conséquence, on peut évoquer l'effet papillon comme le grain de sable qui peut enrayer la machine promise à écrire la feuille de route, qui dit atypique dit aussi originalité du propos, des bancs de l'école à aujourd'hui, de l'eau a charrié sous les ponts, défendre des valeurs essentielles de l'humanité en l'intégrant dans une histoire à tiroirs, l'auteur m'a conquis par son écriture d'une grande humanité, sans chichis, flirtant souvent avec la folie qui ronge les êtres humains et l'avenir d'une terre en proie à tous les excès possibles, mettre un pied dans l'étrier de la roue du destin, c'est ouvrir les yeux et porter un regard neuf sur la vie.

La construction de l'histoire se scinde en plusieurs parties, comme la couverture du livre nous l'invite, interpréter ces courants d'air dans une forme d'intemporalité et en appréhendant une narration à la première personne, sous les yeux de différents personnages, comme autant de regards face à l'inéluctable, la roue du temps a déjà commencé à tourner, cette dimension nouvelle pourra vous déstabiliser et vous poser des question quant à la cohérence de l'ensemble, il existe une caractéristique fondamentale chez l'être humain, le contrôle et la patience dévolue, la recherche du temps perdu et la vengeance sont parmi les thématiques les plus usitées dans la littérature, force est de constater en gagnant du terrain, le style est là, l'auteur donne dans la pertinence des flashs correspondants aux parcours de chacun, cette métaphore qui prolonge le titre éponyme, le Maître des fourmis, vous comprendrez rapidement qu'il ne s'agit nullement d'une histoire rectiligne, tout est dans la fragilité et l'impermanence des choses, surprenant et déroutant, vous n'aurez de cesse de tourner les pages pour en ressentir la grande profondeur des messages véhiculés, la fuite du temps qui écrase et désoriente la destinée, le deuil, la souffrance exprimée et la peine incommensurable, dans cette quête désespérée presque vouée à l'échec, sans le ressort indispensable et le mince espoir dans les lignes perturbées de l'esprit, il est des histoires, aussi fictives qu'elles soient, qui ne peuvent laisser indifférentes.

Au-delà d'un récit d'anticipation, au bord du gouffre, ce sentiment d'être précipité dans un abîme, dans une chute annoncée d'une planète qui se meurt, cultiver la différence, se démarquer pour oser frapper fort du poing sur la table, renverser des opinions tranchées voire imperméables à tout changement, l'auteur ne juge jamais ni ne verse dans la condescendance, il présente des faits et des constats, la balle est désormais dans notre camp pour agir et surtout réagir, l'amour éternel est une équation complexe, dans la forme comme dans le fond, jusqu'où est-on vraiment prêt à se sacrifier pour les siens ?

"Devise des fourmis : « lentement mais toujours en avant"

Quand le récit mêle plusieurs pistes de réflexion, le handicap, le regard de l'autre et tout ce qui peut débattre dans l'affirmation de soi, du poids du silence et de ces choix de vie, transcender le genre littéraire pour impacter l'esprit, lui entrevoir d'autres portes que le risque de formatage asséné au quotidien peut engendrer, ouvrir les yeux devant l'inévitable et la perte irrémédiable, l'intérêt du récit se bonifie au fil des pages, dans la jonction et le lien filaire qui va se tisser entre deux personnages, toujours avec cette audace et cette légèreté dans les mots, l'auteur surprend et c'est toute l'histoire qui rebondit pour le meilleur dans l'entrelacement des intrigues, des personnages qui devront se remettre en cause, des surprises viendront égrener et insuffler un nouveau souffle, il y a du rythme, pas le temps de s'ennuyer, les chapitres courts se succèdent dans une belle dynamique, tous les ingrédients d'une lecture addictive et tout en contraste sont réunis, le lecteur pourra alors s'approprier le contenant avec sa sensibilité et son approche personnel de la littérature.

Pour l'auteur, l'important réside dans le partage de sa vision, à chacun son opinion, il n'en reste pas moins que si une ou plusieurs idées viendront titiller la conscience et elles ne sont pas avares dans le texte, le pari sera alors gagné avec toujours en ligne de mire, cette envie de véhiculer des messages forts, de tirer la sonnette d'alarme et par-dessus tout apporter cette compassion de l'humain mais également au regard de la nature et des espèces tant animales que végétales, tant que l'espoir perdure, tous les compromis et potentiels de chaque être humain pourront tendre vers un but universel : une aube nouvelle pour un monde meilleur. A méditer.

Une belle découverte auto-éditée, si les fourmis existent depuis la nuit des temps, ce n'est pas un hasard, l'analogie avec la société humaine n'est pas un secret, si l'auteur Bernard Werber en a écrit une trilogie littéraire marquante, si les fourmis symbolisent la capacité d'adaptation dans tous les milieux (climatiques, socio-économiques, politique, croissance de l'espèce humaine ...), si elles sont réputées pour leur abnégation au travail et cette propension à ériger des échelles complexes dans la structure organisationnelle, la vision glaçante du Syndrome de Dawn: le Maître des fourmis de Freeric Huginn s'inscrit dans une veine plus large pour sonder des questionnements existentiels.

Dans l'infiniment petit comme l'insignifiance de l'humain à l'échelle planétaire, "nous ne sommes que des fourmis par rapport à la taille de l'univers", quel est le degré qu'on peut accorder, aujourd'hui, à la disparition d'une personne,
les traces qu'elle aura laissées, quand une personne manque, faut-il être conditionné pour crier, pleurer le sort et le destin cruel qui peut s'acharner, quelle alternative reste-t-il ? Quelle solution restent-ils pour survivre et avancer ?

Se poser des questions n'est pas synonyme d'ignorance ou de naïveté, la curiosité n'est pas un vilain défaut, oser c'est défier, défier c'est peut-être apercevoir le bout du tunnel, des réponses attendues après force de persuasion et d'intérêts, le travail trouvera sa récompense, un jour ...
"Celui qui pose une question est bête cinq minutes ; celui qui n'en pose pas l'est toute sa vie" (proverbe chinois).
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Le commentaire de Lynda :

Galdric a rencontré l'amour avec un grand A, quand Mélodie a croisé sa route, et ce fut le grand amour.
Ils s'aiment, ils sont heureux, et ce, malgré les parents de Mélodie qui n'aime pas Galdric. Et puis s'en suit le déroulement normal, la naissance d'Alexis, mais pas tout à fait comme ils avaient prévu, en effet le petit Alexis est trisomique, un coup du destin qui frappe fort chez Galdric, qui pense même pendant quelques minutes à mettre fin à la vie de son fils, mais il change d'avis, quand son fils ouvre les yeux.
Puis on se retrouve des années plus tard, Alexis fonctionne très bien, il est très doué, et sa passion, et bien, ce sont les fourmis, c'est encore plus qu'une passion, il deviendra très informé et très calé en ce qui concerne ces insectes et tout leur monde.
Puis... le drame survient, la famille éclate, et la vie ne sera plus jamais la même pour Galdric, qui à partir de ce moment n'a qu'une seule idée, un seul mot dans sa tête VENGEANCE.
La cadence change totalement après ce drame, histoire qui jusque-là était l'histoire d'une famille, s'adaptant à un enfant trisomique, et puis ça devient un thriller, une histoire qui va vous essouffler, un scénario des plus original, mais surtout un changement de cadence que vous n'attendiez pas.
Un thriller bien monté, des rebondissements hors de l'ordinaire, une vengeance plus grande que nature, alimentée par l'amour d'un père pour son fils, par l'amour d'un homme pour sa femme.
Une écriture rythmée, déroutante, imprévisible, c'est ce qu'est la plume de Freeric Huginn, je ne peux que vous conseiller cette lecture qui vous amènera à réfléchir, parce que derrière cette histoire, c'est, je crois un message très fort, que nous lance l'auteur !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Bonjour à tous. Impossible d'aller me coucher hier sans avoir fini ce surprenant livre. D'autant plus surprenant pour moi, que je ne lis jamais les 4ème de couverture.
En ouvrant SYNDROME DE DAWN, je pensais trouver un livre sur l'acceptation et la tolérance vis à vis de la différence. Que nenni ! D'une écriture toujours aussi fluide, mordante et assez "cavalière", l'auteur nous entraîne dans la chute et la destruction d'un esprit amoureux et tourmenté. Pas de quoi nous donner envie de nous attacher à quelqu'un. Très terre à terre au début du récit, peu à peu nous nous trouvons entraîné vers des contrées fantastiques, vers la destruction de l'humanité.
Mon sentiment reste le même que pour SPIRALE INTERDITE (du même auteur). L'emploi de la première personne nous donne l'impression que les deux narrateurs principaux s'adressent directement à nous, nous confient leurs histoires, nous enrôlent bien malgré nous dans leurs aventures. Un seul moyen d'y échapper : les écouter jusqu'au bout.
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Ce roman est le deuxième que je lis de cet auteur et je n'ai pas été déçue. La construction m'a beaucoup plu car il comporte 2 parties : dans la première, Galdric s'adresse à un "tu" qui semble être le lecteur et adopte un ton léger, familier, celui d'un jeune homme qui découvre l'amour et l'évoque avec auto-dérision. le voilà désormais en couple à attendre son premier enfant... Mais il est atteint de trisomie, la catastrophe ! Pourtant, il suffit qu'il croise son regard pour l'aimer. Finalement, l'enfant, bien accompagné, grandit et s'en sort plutôt bien : il devient spécialiste des fourmis. Mais lors d'une conférence qu'il donne, tout bascule... La deuxième partie est une belle surprise. C'est alors que nous comprenons que la personne à qui s'adresse Galdric n'est pas le lecteur.
Je tairai la suite qui tourne au thriller et remet les fourmis en scène. C'est aussi là que l'on comprend l'habile jeu sur "Down" et "Dawn" sur la couverture. Un roman que j'ai dévoré. À découvrir absolument !
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Ce livre n'a rien de compliqué à lire et pourtant... Il m'est fort compliqué d'en donner mon avis. Si vous aimez les intrigues, alors n'hésitez pas, lisez le sans hésiter. Jamais vu tant de revirement d'énigme en une seule histoire. Chaque fois que vous avez enfin compris et bien nan... Vous vous êtes fourré le doigt dans l'oeil parce qu'en fait c'est pas ça. J'aime pourtant à regarder les films policiers et suis généralement assez douée pour trouver le coupable que personne ne soupçonnait. Et nous n'avons pas là affaire à un policier, pourtant croyez bien que jamais je n'aurais deviné la fin de l'intrigue pas plus que sa continuité. Vraiment chapeau à Freeric Huginn, le roi du suspens, le plus habile à vous faire tourner en bourrique lol. Ce n'est nullement négatifs, comprenez le bien. J'ai adoré ce livre, même si au final je n'ai rien lu de ce à quoi je m'attendais.
Je conseille fortement ce livre à tous et toutes, d'autant qu'en plus de vous mettre les neurones en tous sens, il saura aussi vous mettre en garde sur un sujet qui fait beaucoup parler de lui, mais peut-être pas assez au final.
Je ne vous en dis pas plus, si vous voulez saisir le fond de mes propos, ne vous reste plus qu'à le découvrir par vous même.
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Retour sur Syndrome de Dawn, le maître des fourmis de Freeric Huginn. 😊

Alors autant vous dire que j'ai dévoré ce livre, les chapitres sont courts et rendent la lecture très fluide. Je peux vous dire que une fois commencé vous ne pourrez plus le refermer avant de l'avoir fini !
Ce thriller est aussi intéressant qu'intelligent, une histoire d'amour et de vengeance sur fond d'écologie.
Et prime ça parle aussi de fourmis et j'adore les fourmis, on en a même deux élevages à la maison (oui c'est bizarre je sais) ! 🙄
Ce roman m'a ému, mise en colère et fait beaucoup réfléchir, pour résumer en deux mots : lisez le !
Bref bravo à Freeric pour ce super roman et merci pour sa confiance 😊
Lien : https://serial-book-addict.b..
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