Les Misérables

J'ai lu Les Misérables pour la première fois dans une version courte pour la jeunesse et j'avais vraiment été fascinée par ce livre au point de le relire à intervalles plus ou moins réguliers dans différentes éditions. Victor Hugo, c'est indéniable, est un très grand de la littérature française. Et il faut du génie pour tenir, que dis-je ? retenir son lecteur pendant 1500 pages.
Pourtant, cette lecture-ci m'a laissée insatisfaite. de mes lectures antérieures, j'avais conservé en mémoire Jean Valjean, le personnage et tous les évènements de sa vie. Par contre, de Cosette, je ne me souvenais que de la petite fille maltraitée, vêtue de guenilles. C'est pourquoi, pensant que ma mémoire me faisait défaut, j'espérais de cette lecture redécouvrir la transformation de Cosette devenue jeune fille. Or, rien, pas un mot. On sait qu'elle passait des heures au jardin du Luxembourg assise sur un banc avec Jean Valjean. de quoi parlaient-ils ? On n'en sait rien. Et Cosette, avait-elle des passions, des centres d'intérêts (chant, broderie, lecture …), comment occupait-elle ses journées ? On ne sait pas. Victor Hugo, par ailleurs si prolixe, ne nous dit rien sur son personnage féminin principal.
Ceci explique sans doute pourquoi Cosette jeune fille m'a semblé fade, inconsistante, insignifiante, naïve, … bref, décevante.
A contrario, j'ai davantage apprécié Eponine, une jeune fille de caractère, pleine d'idées et de ressources et touchante en amoureuse déçue.
Ceci dit, c'était peut-être voulu par l'auteur, parler de la misère, des Misérables et rien d'autre.

Une brique de près de mille pages. L'histoire est longue mais elle se passe sur plusieurs années.
Un roman intemporel car l'humain est lui-même intemporel. Il évolue technologiquement à vitesse grand V mais pas au niveau psychologique ou morale.
De la cruauté, il y en a toujours eu et il y en aura toujours.
Les misérables, ce sont les vies de quelques "misérables" humains qui tentent désespérément de survivre dans un monde dur, fourbe, insensible à la détresse humaine au point de jeter dans un caniveau une personne à moitié morte.
Victor Hugo était un grand observateur de la nature humaine. Un génie de son époque.
J'ai terminé ce roman avec la gorge serrée et la larme à l'oeil.

Je n'ai rien à ajouter à toutes les critiques laudatives qui ont été exprimées par la communauté babélienne, à propos des Misérables.

Je me permets simplement d'affirmer que cette oeuvre n'appartient pas seulement à la littérature française. C'est un monument de la littérature mondiale, et qui appartient à notre présent et à notre futur.

Comme pour tout génie visionnaire, l'oeuvre de Victor Hugo demeure actuelle et le demeurera longtemps...

J'ai été ému par Gavroche, comme tout le monde peut-être, et par bien d'autres personnages dont l'âme et la vie sont si puissamment analysées.

Mais c'est surtout Waterloo, le livre dans le livre, qui m'a fait une impression extraordinaire. Livre absolument inoubliable.

Je ne possède ni les compétences ni les concepts, pour analyser les rapports de l'oeuvre avec l'histoire, avec la philosophie, avec la politique ou la critique sociale, avec la religion, avec les mentalités.., même si l'engagement de l'auteur, ainsi que son parcours sont connus.

Il y a donc, en effet, matière à thèses multiples ; mais je laisse cela aux spécialistes, aux étudiants, et me contente de confirmer mon enthousiasme pour ce monument littéraire.

Les Misérables : c'est tout simplement beau, comme dirait une publicité...

Pat

Nous le présentons plus. Un monument de la littérature française. Une lecture incroyable. Un chef-d'oeuvre. Je passe le résumé de l'histoire. Je dirais simplement que ce fut un réel bonheur de me plonger dans ce pavé. Les mots de Hugo sont merveilleux. L'histoire est incroyable. Les personnages sont vrais, tendres, très bien construits. Que j'ai aimé cette relation entre Cosette et Valjean. Bref, j'ai tout aimé de cette lecture… d'autant plus que je l'ai fait en audio, donc, complétement immersif. Elle m'a habitée pendant une semaine, et j'avais du mal à sortir de ma voiture tellement j'avais juste envie d'y rester. Bref, à lire absolument !!

Que dire des misérables qui n'ai pas encore été dit?
C'est devenu un des très grands classiques de la littérature mondiale, maintes fois repris au cinéma etc.C'est beau, très bien écrit, l'histoire est pleine de rebondissements, les personnages sont travaillés : du grand art!

Difficile de réaliser une critique même positive d'un tel monument de la littérature française, sinon mondiale.
Le XIXème siècle n'a pas été seulement romantique ; il a été avant tout social. Et Hugo, en bon romancier conscient de ces nouveaux impératifs issus de l'"apparition" de l'individu dans L Histoire par la Révolution Française, construit son roman par la présentation de destins individuels, tous représentatifs de la souffrance d'un peuple toujours rural mais sollicité par les premiers effets de la modernité.
Outre ce réalisme social, la description de la psychologie des personnages est magistrale ; on retrouve le souci de l'auteur à montrer comment la société peut rabaisser et rendre mauvais l'individu ; d'un autre côté, l'espoir est toujours là et la fatalité n'est que l'apanage des pessimistes. Il faut donc agir sur le monde.
Un roman total représentatif d'une époque, d'un style littéraire et des questionnements fondamentaux de la littérature entre peindre le monde et analyser l'intérieur des individus.

Ne pas l'avoir lu serait presque un crime. Presque... Pourquoi presque ?

Livre audio : 56h52

Je suis bien contente d'avoir choisi ce format pour “relire” les Misérables ! Si je l'avais lu, je pense que je ne l'aurais pas fini, je n'ai plus la même patience qu'adolescente quand je l'avais découvert avec délectation.

Les parties qui concernent Fantine, Cosette, Marius, Jean Valjean et Gavroche sont les plus connues car souvent racontées sous diverses formes. le reste est plus rarement repris et j'avais totalement oublié que Victor Hugo a détaillé tout ce qui s'est passé pendant la période racontée qui s'étale sur une bonne dizaine d'années.

J'ai eu la surprise d'entendre la relation de la bataille de Waterloo dont j'avais tout oublié ! Un énorme roman historique, social, philosophique mais surtout politique où Hugo tonne sur les injustices et toutes les choses iniques qu'il constate et contre lesquelles il s'insurge.

Quel agitateur mais quel homme de convictions, très avant-gardiste pour son époque, il avait parfois des visions très modernes pour la société !

Le livre audio c'est vraiment très bien pour cette longueur de roman et du coup les longueurs qui parfois apparaissaient le semblaient beaucoup moins !

5 narrateurs pour cette version, de qualités différentes, rendant parfois l'écoute moins plaisante. le pire fut quand même les toussotements et les déglutitions d'un narrateur, heureusement que l'intrigue était prenante car c'est irritant pendant des heures ! J'ai particulièrement apprécié la lecture de Elodie Huber qui n'a eu aucun souci pour faire vivre les personnages quels qu'ils soient !

Un grand moment de littérature par une auteur que j'ai toujours aimé.

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Pavés 20223
Lecture Thématique Juin 2023 : Un auteur

Un grand classique enfin fini c est parti .


Aucun mot ne serait assez juste pour exprimer ce que j ai ressenti en lisant ce livre . Pourtant Hugo n est pas mon écrivain classique favori car je préfère Tolstoi . Mais comment ne pas avoir un coup de coeur pour ce roman extraordinaire ?

Si on me demander de citer le personnage qui m'a le plus plu ou celui qui m a le plus touché je n aurais pas de réponse a lui donner car chacun a laisser une marque en moi . Alors je pense que je vais vous laissez mon ressenti sur chacun d eux pour leur rendre hommage à tous .

Jean Valjean : ce personnage n est pas mon préféré mais le traitement qu il a subi au bagne comme dans la vie d après m a émue . Comment ne pas s enrager en voyant les préjugés qu il subit , au point de changer d identité pour de faire accepter ! Sa fin m a plu car bien qu il finisse tragiquement ( je crois que je vais déroger à ma règle sans spoiler c est trop compliqué) il meurs avec l amour de Cosette et de marius . Grandiose

Cosette : lorsque j ai découvert cosette j ai été tellement révolté que j ai voulu entrer dans le livre pour étrangler les thenardiers ( j en reparlerais plus tard ) la petite fille était si chétive et malheureuse que je n avais qu une envie , la protéger . Alors merci Jean Valjean ( et Hugo ) de l avoir sauvée . le reste de son développement m'a fait plaisir mais il y avait tant d autres personnages que j ai du bien vite l éclipser de mon esprit malheureusement….

Gavroche : je crois que si je fais défiler tout les personnages dans ma tête c est gavroche qui arrive en tête bien que légèrement . Je n ai pu connaître gavroche qu un très court instant mais je me suis si vite attachée à lui , à son insouciance, à sa délicieuse provocation que sa mort m'a boulversé au plus profond de moi . Je ne dit rien de plus car c est tout ce que je peux exprimer à son propos . Une infinie tristesse .

Enjolras : lui aussi on ne l a pas connu très longtemps bien qu un peu plus que gavroche mais c est sa fin qui m'a le plus marquée . Un sacrifice magistral , il garde le contrôle de sa vie jusqu'au bout c est admirable . Un vrai symbole.

M mabeuf :il est très très court le moment où on a connu mabeuf mais son dévouement, son courage , sa force mental est telle qu il reste tout de même graver en nous . le sacrifice du spectre de 93 me hantera toujours .

Javert : Javert n est pas mon personnage préféré mais à l instar de jean Valjean , son passé est si rude que je ne peux être que contente qu il ai réussi à vaincre le déterminisme social qui le menaçait . Fin , intelligent, presque bestial et sauvage , Javert n est pas quelqu'un qu on aimerait avoir comme ennemi .un personnage iconique qui m à toucher

Fantine : la mère de Cosette fait partie des personnages qui me font pleurer des qu on en parle . Cette femme si belle qui a vécu tant de malheurs m'a profondément émue ( je suis un peu à court d adjectif désolé) descendant au plus bas de l échelle social à cause d un homme . Elle est obligé de vendre ses cheveux , ses dents et enfin son corps pour survivre . C est abominable. Elle meurt finalement d une maladie sexuellement transmissible. Atroce . J en ai versé des larmes à son sujet …

L évêque : Simple rencontre sur la route de Jean Valjean, il reste néanmoins une figure de bonté et d absolution stupéfiante dans ce monde cruel . Il m a plu plus que je ne le pensais et c est pour cela que je lui fait une petite place .

Les forçats : encore une fois simple passage dans le livre , le convoi des forcas m a serré violemment le coeur . Je voulais donc en parler un peu tout de même .

Les thenardiers : le pire pour la fin . Deux etres abominable , cruels , inhumains tout ce que vous voudrez . Ces démons m ont donné envie d arracher les pages où je les trouvaient . J ai été écoeurée .

Et voilà je finis cette inhabituelle longue critique . Bravo si vous en êtes arrivé au bout ! Je sais que j ai omis des personnages et je m en excuse auprès de ceux qui voulaient les voirs .

Je recommande ce livre comme vous vous en doutez . Lisez le !

Oeuvre de Victor Hugo que je trouve la plus touchante et la plus réussie, les personnages sont criants de vérité, les descriptions habiles font voir d'une manière très précise la pauvreté, la misère, la douleur et la cruauté du genre humain. Heureusement, on y voit également l'espoir, l'entraide et l'amour. Il s'agit à la fois d'un portrait de société et d'un récit à suspense dont on savoure chaque ligne.