Le bonheur n'a pas de rides

C'est l'histoire de Paulette... enfin la fin de son histoire. Mariée contre son gré avec un homme pingre et sans amour, sans tendresse, elle reportera toute son attention sur son fils, Philippe. Lors de la mort inattendue de son mari, un seul mot lui vient e qu'elle doit cacher devant les gens venus la plaindre, c'est liberté!
Maintenant, elle est au soir de sa vie et désire se retirer dans une maison de retraite plutôt luxueuse sur la Côte d'Azur. Pour ceci, elle use de subterfuges afin de se faire passer pour plus désorientée qu'elle ne l'est en réalité, auprès de son fils. Mais c'est sans compter sur sa belle-fille qui veille au grain.
Finalement, elle arrive à ses fins, enfin croit-elle car en lieu et place de la somptueuse maison, elle est finalement abandonnée dans une modeste auberge en rase campagne.
A partir de là, on a l'impression de s'engluer dans cette campagne sans distraction. le roman piétine, même s'il y a de petites intrigues pas très crédibles. On patine dans la touffeur de l'été, s'ennuie dans le quotidien de cette pension sympathique, certes, mais pas vraiment réaliste. Cela donne une roman gentillet, mais même sur la plage, je ne suis pas sûre qu'il fasse passer le temps.
Un roman qui fait aimer la vie, dit le bandeau... un peu fade tout de même!

Ces dernières années, il y a plusieurs parutions autour des personnages âgées qui me sont passées entre les mains avec plus ou moins de bonheur, souvent sur le thème « il n'est jamais trop tard pour profiter de la vie » celui-ci ne fait pas partie des meilleurs pour moi, il m'a même, je dois le dire bien déçue.

L'histoire est gentillette, elle dégouline de bons sentiments et elle est un peu trop éculée et bourrée de clichés pour moi, elle manque vraiment d'originalité que ce soit dans son développement, dans les thématiques abordées ou dans les personnages, rien de nouveau sous le soleil ! Pour résumer : je n'ai pas aimé !

Madame Paulette, l'héroïne, est une mamie acariâtre en apparence mais qui possède un coeur d'or (bonjour le cliché), elle va tomber sous le charme de monsieur Georges, encore meurtri par une histoire d'amour avorté avec une célèbre danseuse du début des années 50 (encore un cliché et difficilement crédible).

Tous les personnages ont connu des drames et ont des difficultés à les surmonter : Noor, la cuisinière d'origine marocaine a quitté son mari violent, monsieur Yvon peine à se remettre de la mort de son jumeau il y a plusieurs décennies, Hippolyte est autiste (ce n'est pas dit mais on le comprend vite), Marceline, Juliette (est en deuil de sa grand-mère) et les autres ne servent que de faire-valoir à l'intrigue principale, c'est-à-dire, l'histoire d'amour qui va naître entre Paulette et Georges.

Je vous avoue que j'ai été déçue par cette histoire qui ne m'a pas intéressé, ne m'a fait ni rire ni sourire, je l'ai même trouvé finalement assez sombre. Je ne me suis attachée à aucun des personnages, j'ai même trouvé Paulette assez antipathique, ce qui ne m'a pas aidé à apprécier ce roman.

L'écriture d'Anne-Gaëlle Huon est fluide et plaisante, on sent qu'elle a mis tout son coeur dans ses personnages, qu'elle a beaucoup de tendresse pour le 3è âge mais comme je l'ai dit plus haut, ce récit sent vraiment le réchauffé et le déjà-vu.

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Mitigée par cette lecture... Elle m'a laissée à la fois un arrière goût sucré et mhh presque amer, mais une amertune très discrète, comme si le sucre de la 1ère bouchée s'estompait en un instant ! Un goût sucré car les personnages sont attachants, le microcosme de cette auberge est immersif. Un goût amer mais peu marqué, car j'ai trouvé ce récit long et trop peu "mouvementé", tout sur la même tonalité, à laquelle j'ai eu du mal à m'attacher. Je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui a joué sur ma non-immersion, peut-être que je n'ai pas trouvé la singularité tant recherchée ? Ni dans les personnages, ni dans l'écriture, ni dans le rythme, ni dans le contexte ?

Un résumé qui me donnait envie, un précédent livre de l'auteure que j'avais adoré lire .. Plusieurs choses faisaient que j'étais certaine d'adorer ce roman. Et pourtant, j'en ressors déçue.

Je ne me suis pas attachée aux personnages. À Juliette et Monsieur Georges à la rigueur... Mais j'ai trouvé l'histoire assez ennuyante, je n'ai pas ressenti l'émotion que j'aime ressentir quand je lis un livre avec des personnes âgés. Je n'ai ni taper des barres, ni pleurer, ni rien...je n'ai pas été particulièrement touché par ce récit..

Peut être que les différentes intrigues n'étaient pas assez captivante pour moi, ou juste parce que je suis passé à côté du roman... En tout cas j'ai ressentie quelques longueurs dans le récit. J'ai réussi à apprécier beaucoup de passage malgré tout. J'ai adoré l'idée des lettres! Les notes de l'auteur m'ont beaucoup touché aussi.

Je n'ai pas détesté cette histoire. Juste, je l'ai vaguement aimé et je l'oublierai vite...
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