Souviens-toi de Hallows Farm

Je pense qu'il serait bon que tu vives seule un certain temps. La solitude est tout à fait supportable tant que tu ne te mets pas à ruminer.

Je ne peux pas continuer à vivre en ville, il n'y a pas de ciel (....). J'ai soif de ciel. Chez nous, il est encombré de maisons et d'arbres, on dirait un puzzle. Cela ne me convient pas. J'ai besoin de grands ciels vides, des ciels qui descendent jusqu'aux haies...

Les jours suivants, ils firent l'amour dans presque tout le Norfolk ; au bord des champs de choux, dans des granges, des meules de foin, des dunes, sur la plage.
" C'est comme ça qu'on apprend à connaître le pays", dit une fois Prue en brossant de la terre collée à sa jupe.

Je plains ce pauvre pasteur.
- Il survivra. Il peut parler à Dieu.

" Je ne devrais pas te dire une chose pareille à toi, Prue [ sa fille ], mais parfois ça ne me déplairait pas de me retrouver au lit avec un beau gosse à rêver de la patrie.

Ne vous inquiétez pas. Rien ne me distrait de ma poésie. Elle est toujours là, dans ma tête.

Je t'aime est la phrase la plus difficile à dire.

Ruth Etting la fit pleurer aussi. Ce n'est pas qu'elle sanglotât, mais elle avait conscience que des larmes d'apitoiement sur elle-même lui coulaient sur les joues. Peut-être confondait-elle l'apitoiement sur soi avec la simple peur de l'avenir.

Ca ne me déplairait pas d'avoir un fils avec tes yeux verts..et mon cerveau,ajouta-t-il en riant.Nous pourrions mettre notre projet en route dés ce soir.Et continuer à y travailler.

" Mitsouko, je portais toujours mitsouko. C'était le préféré de mon mari."