Citations sur L'épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur des steppes (38)
La fusion ne serait pas facile pour des guerriers qui faisaient passer avant tout l’honneur tribal.
Quel est le but de la vie, sinon conquérir ? poursuivit le frère de Gengis. De s’emparer de femmes et de terres. Je préfère être ici et voir ça que passer le reste de ma vie en paix.
Il a des pouvoirs, frère. Plus grands que ceux des charlatans que nous avons connus avant lui. Je me fie à mes yeux. Les yeux ne mentent pas, tu le sais.
Comme tout homme qui a grandi parmi une large fratrie, il aimait se battre, mais la partie était par trop inégale et il faillit s’effondrer lorsque des coups puissants martelèrent son armure. Au moins sa poitrine était-elle protégée et tant qu’il resterait debout, il pourrait esquiver et riposter.
Le vieil homme n’avait jamais compris le pouvoir, ni l’ivresse qu’il procurait. Les esprits voletaient autour de la crédulité telles des mouches autour de la viande. Ce n’était pas une erreur de propager cette crédulité dans le camp de Gengis, elle ne ferait que renforcer son autorité.
On échangeait des insultes pour des offenses réelles ou imaginaires car les hommes se trouvaient mal à l’aise de vivre trop près de guerriers qu’ils ne connaissaient pas. Le soir, des rixes éclataient entre les jeunes, malgré leur interdiction. Chaque matin, on découvrait le corps d’un ou deux hommes qui avaient tenté de régler un vieux compte ou d’assouvir une vieille rancune. Les
Les esprits ne viennent pas à ceux qui n’ont pas été choisis.
Fuir, c’était mourir l’hiver venu.