AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 100 notes
5
13 avis
4
13 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
Fascinée depuis toujours par l'océan et ce qui s'y cache, des plus petits êtres aux plus majestueux, je ne pouvais imaginer passer à côté de ce court récit qui met à l'honneur le monde marin et les baleines.

« … avec le vieillissement du monde, au fur et à mesure que l'homme négligeait sa part de divinité, il perdit aussi le pouvoir de parler aux baleines, le pouvoir de fusionner avec elles. C'est ainsi que la connaissance de leur langue fut réservée à une poignée d'individus. L'un d'eux était notre ancêtre Paikea. »

Avec « La baleine tatouée », Witi Ihimaera, auteur néo-zélandais d'origine maorie, fait voyager ses lecteurs à la découverte des mythes fondateurs de son peuple. L'histoire qu'il nous raconte est celle de son ancêtre Paikea, le chevaucheur de baleine, celui qui avait le don de leur parler.

Selon la légende, dans les temps anciens, un homme aurait émergé des flots à cheval sur une baleine géante et aurait projeté des sagaies à l'origine de la création du monde, des oiseaux, des animaux et du peuple maori.

*
Dans les traditions maories, les chefs de village transmettent leur autorité et leur pouvoir à leur fils ainé.
Koro Apirana, le chef de la tribu de Whangara et descendant de Paikea, est très attaché aux coutumes ancestrales. Lorsque son arrière-petite-fille Kahu naît, il refuse l'idée qu'une femme lui succède un jour. La rejetant fermement, méprisant son sexe, il se met en quête d'un héritier mâle.

« … l'amour que Kahu recevait de son arrière-grand-père s'apparentait à des restes tombés de la table, aux miettes après un grand festin. Mais ça n'avait pas l'air de la déranger. Elle se jetait dans ses bras dès qu'il lui accordait un instant et elle prenait tout ce qu'il consentait à lui donner. »

Pourtant, Kahu, nommée en l'honneur de l'ancêtre de sa tribu, est étonnante et charismatique. J'ai aimé cette petite fille singulière qui recherchait l'amour et l'attention de son arrière-grand-père. Koro, borné, aveuglé par un conservatisme rigide, ne se rend pas compte que l'avenir des maoris et l'équilibre de la terre pourraient dépendre de cette fillette sensible et intrépide qui tisse des liens avec les baleines.

*
Si j'ai aimé le mystère que dégageait Kahu, j'ai eu un réel coup de coeur pour Nany Flowers, l'arrière-grand-mère. Généreuse, bienveillante, aimante, explosive, elle crie l'importance mésestimée des femmes et la bêtise affligeante de son mari, Koro Apirana. Elle ne cesse de le rabrouer, le menaçant sans cesse de divorce. Ce couple met une très belle touche d'humour à cette histoire et leurs échanges sont savoureux.

Vous aurez compris, il y a beaucoup d'émotions et d'amour dans ce livre. Les sentiments passent par les regards et les gestes de cette petite fille en quête d'affection, par l'ironie et le sarcasme de Nany Flowers, par l'attitude grincheuse et boudeuse de Koro Apirana, par le chagrin de la baleine géante.

L'écriture douce et apaisante, tragique et profonde de l'auteur m'a emportée. Je suis passée du rire à une très grande tristesse face à la médiocrité et l'insensibilité des hommes.

*
Ce conte contemporain est devenu un classique de la littérature suite à son adaptation cinématographique. Il est le livre néo-zélandais le plus traduit dans le monde. Et je comprends pourquoi.
J'ai adoré ce récit qui alterne la voix des hommes et celle de la baleine géante qui pleure son maître. La nature est omniprésente dans ce récit inextricablement lié à la Terre, à l'océan et ses habitants. Leur vision du monde est harmonieuse et connectée au monde vivant. L'équilibre est fragile.

*
Dans ce conte empli de sagesse, Witi Ihimaera explore avec subtilité et émotions les thèmes liés à l'identité culturelle maorie, le respect des traditions et l'évolution de la société, les conflits générationnels et les idées reçues, le racisme et le sexisme, le pouvoir des femmes et l'acceptation de la valeur de l'autre dans sa différence, la fragilité de l'environnement dont nous dépendons.

*
Pour conclure, j'ai été séduite par ce court roman serti de mots en langue maori.
Un conte contemporain tendre et cruel, touchant et plein de sagesse, dont je suis ressortie à regret, le sourire aux lèvres, les yeux pleins de rêves et émue.
Une vraie surprise et un coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          4143
Witi Ihimaera est un auteur très simple et sympathique, le type même de l ‘auteur océanien qui se promène en tongs et chemise bariolée comme lors d' un salon de livre océanien où j'ai eu l'occasion de le rencontrer
Pour autant, n'oublions pas qu ‘il est l'auteur maori le plus traduit dans le monde et que ses ouvrages ont été plusieurs fois adaptés au cinéma (Paï)
Avec lui, il faut oublier les schémas occidentaux et même asiatiques
Nous rentrons ici en Océanie où la symbolique est totalement différente
Pas seulement dans la culture maorie, en opposition avec la culture anglo-saxonne de la Nouvelle Zélande, mais dans la plupart des cultures océaniennes, mélanésiennes ou polynésiennes par exemple où l'animal ici la baleine a une très haute valeur symbolique.
Chez les kanak aussi , dans le Sud , l'apparition de la première baleine à bosse est un symbole majeur dans le cycle de la vie coutumière, qui est régie par des règles strictes
L ‘autre intérêt de ce livre , qui pourrait paraître simplement exotique pour un occidental, est aussi de critiquer les principes machistes de cette société maorie
L'apparition de la petite fille, très intelligente , Kahu qui remet en cause l'autorité du patriarche, représentant de l'ordre immémorial de la société maorie, bouleverse l'ordre d'une société figée
Ce livre , non dénué d'humour , comme son auteur, reste très rafraîchissant parmi la pléthore de publications actuelles
Un bon moyen de se cultiver ( oui, il existe une culture maorie à la fois patriarcale et poétique) et de s'ouvrir au monde océanien que peu de gens connaissent
Un livre référence
Commenter  J’apprécie          351
A l'origine du monde Maori, il y a Tohorā, la baleine gigantesque, arborant un Moko sur la tête, un tatouage traditionnel. C'est elle qui conduit ses soeurs vers la terre sacrée et qui va conduire sur son dos Paikea, l'homme chargé de fonder le peuple Maori. Et dans la tribu Maori, le.patriarche chargé de maintenir les traditions, c'est Koro Apirana. Il espère pouvoir transmettre cette responsabilité à un garçon, mais c'est la petit Kahu qui voit le jour. Une arrière-petite fille vive, intelligente et qui, dès qu'elle peut s'exprimer, voue un amour sans borne envers cet arrière grand-père qui, l'ignore complètement jusqu'à la rabrouer, toujours plongé dans ses réminiscences ...Il faudra l'arrivée d'un banc de baleine menaçant et une mise en danger de la tribu pour infléchir le vieux chef et lui ouvrir les yeux.

Un roman qui alterne mythologie et vie de la tribu, et surtout qui dépeint l'état d'esprit dans cette tribu Maorie, où le chef de famille, toujours dans l'attente d'un garçon pour reprendre le flambeau, s'accroche au patriarcat, n'envisageant jamais de faire la place à une fille, même brillante. Un roman qui évoque également la vie difficile des Maoris dans leur propre pays ou quand ils cherchent du travail notamment en Australie où ils sont méprisés. Mais c'est surtout un récit qui fait la part belle à la poésie, à l'espoir et à la mythologie fondatrice des Maoris, celle de cette baleine mythique et son tatouage, l'être d'exception, protectrice qui permet de surmonter les épreuves. Witi Ihimaera livre un conte moderne, alliant poésie et tradition, avec beaucoup de subtilité.
Je remercie Baelio et les éditions Au vent des îles pour cette très belle découverte.
Commenter  J’apprécie          340
Dans la Nouvelle Zélande contemporaine, Kahu est la première des arrières petits enfants du chef maori Koro Apina. Sa tribu descend d'un légendaire cavalier de baleines. Depuis, à chaque génération, un mâle a hérité du titre de chef. Mais aujourd'hui, il n'y a plus d'héritier mâle, il n'y a que Kahu. Elle devrait donc être la prochaine, mais son arrière-grand-père, aveuglé par la tradition et malgré les prodiges de l'enfant, ne veut pas en entendre parler.

L'histoire racontée du point de vue de Rawiri, l'oncle de Kahu, entrelace des personnages modernes avec la mythologie et les légendes.
Terre et mer, passé et présent, modernité et tradition, dans cette collision entre mythe et réalité, Witi Ihimaera nous entraîne à la rencontre de son peuple confronté à un monde changeant.

Un texte court - 156 pages - mais riche, plein d'humour et porteur de thèmes puissants comme le courage, la transmission où la place des femmes.

Traduit par Mireille Vignol
Commenter  J’apprécie          190
Ce texte assez court se lit comme une légende contemporaine. On y retrouve effectivement une alternance de chapitres racontés par oncle Rawiri ancrés dans notre monde contemporain et de chapitres écrits du point de vue immémorial d'un groupe de baleines.
Ce point de vue des baleines m'a fait penser à histoire d'une baleine blanche de Luis Sepulveda, que j'ai lu cette année. Dans les deux livres, le point de vue sert à dénoncer le rapport des hommes à la nature qui est devenu mercantile. On regrette dans les deux cas un paradis perdu, une communion originelle entre les hommes et la nature, dont les baleines sont les acteurs privilégiés en tant qu'intermédiaire entre les dieux et les hommes dans cette légende maori ou entre le monde des morts et le monde des vivants dans le texte de Luis Sepulveda.
Le récit est raconté avec beaucoup d'humour, et on sent l'attachement entre les protagonistes aux blagues échangées. J'ai d'ailleurs été touchée par la description des liens familiaux et par le besoin de la présence des différents membres de la tribu / famille, exprimé en particulier par la grand-mère Nani Flowers. le ton est très léger mais les thèmes abordés sont eux sérieux : comment intégrer le monde moderne dans l'organisation traditionnelle de la société maori, en particulier la place de la femme ? ; Comment porter une revendication nationale maori dans une société très européenne, alors que beaucoup de traditions ont été perdues?
J'ai d'ailleurs été surprise de découvrir une société maori très patriarcale dans la gestion du sacré et de l'éducation alors que je n'avais pas ses images en tête. le narrateur fait un passage en Australie et en Papouasie, ce qui étonne sur un texte aussi court mais qui permet de rendre compte du chemin parcouru par le narrateur sur des sujets de racisme et de nationalisme, ainsi que de montrer l'importance de l'attachement au lieu de naissance, au lieu de la tribu.
Par ailleurs, je trouve la couverture très belle et j'aurais aimé que des illustrations émaillent le texte, qui s'y prêterait très bien je trouve, tant certaines scènes sont spectaculaires.
Pour conclure, une belle lecture, facile avec une intégration intéressante de légendes maoris dans la société contemporaine.
Commenter  J’apprécie          131
En Nouvelle-Zélande, à Wanghara, vit un clan dirigé par le vieux Poko Apirini. Il se chamaille sans arrêt avec sa femme Nani Flowers. Elle est descendante d'une cheffe de tribu qu'elle revendique constamment.

Quand naît Kahu, une petite-fille, Poko refuse de la voir, de lui accorder de l'attention. Il voulait un fils pour lui succéder.
On connaît la légende de la baleine tatouée, sacrée, qui était domptée par l'ancêtre de la tribu. On nous raconte la naissance de la tribu, fruit de l'amour entre la terre et la mer.

Kahu n'a de cesse depuis petite de chercher l'affection de son grand-père qui la rejette. C'est Rawiri le narrateur qui en parle. il est le jeune oncle de Kahu. Il remarque qu'elle a un don pour parler aux animaux.

Un événement tragique viendra sceller le sort de Kahu un échouage immense de baleines dont leur chef la baleine tatouée, un mâle venu mourir en ces terres où son maître humain repose.

Malgré la mobilisation, c'est un échec pour remettre à l'eau les baleines. de nuit, c'est Kahu qui va chevaucher le tohora, la baleine sacrée. Car le sort de sa tribu en dépend.

Un beau conte où la part belle est faite aux relations dans la tribu, le respect des traditions, le rapport avec la mer, les animaux marins...

Les femmes ont finalement le dessus, l'ascendant sur le pouvoir. Un conte initiatique féministe donc ! Un récit drôle, moderne, universel.











Commenter  J’apprécie          120
J'avais noté ce titre suite à la vidéo d'une booktubeuse et je regrette infiniment de ne pas avoir aussi noté qui était cette personne, parce que j'aurais voulu pouvoir la remercier personnellement pour la magnifique lecture que j'ai faite 🙂

Nous sommes ici dans un mélange de légendes maories, de nature writing et d'histoire de famille.

L'auteur nous immerge dans le quotidien de son village tout en le replaçant dans le contexte plus vaste du peuple et des traditions maories. C'est raconté avec beaucoup d'humour, par la voix d'un narrateur subjectif qui nous fait sentir toute la tendresse qu'il porte aux siens, même s'il n'oublie jamais de mentionner leurs défauts. La relation qu'il entretien avec sa nièce Kahu en particulier est très touchante.

On sent également tout l'amour qu'il éprouve pour l'endroit où il est né, pour la nature qui l'entoure et pour les traditions de son peuple. le texte inclut des légendes maories et nous suivons aussi un banc de baleines. Les 3 récits s'entrecroisent et se rejoignent pour former une très belle histoire, portée par de très belles descriptions de la Nouvelle-Zélande.

Mais l'histoire ne vaut pas uniquement pour elle-même, elle est aussi l'occasion de dénoncer les nombreux préjugés, intolérances et discriminations auxquelles font face les personnages: racisme, sexisme, LGBTQ-phobie, etc.

C'est également un plaidoyer très fort pour la préservation de la nature et de la planète et c'est cet aspect qui m'a le plus marquée je crois, même si l'ensemble du roman est mémorable.

Certains chapitres sont profondément émouvants et/ou choquants. Je me rappelle avoir été particulièrement investie dans le chapitre 15, qui m'a beaucoup remuée. J'ai été aussi très en colère contre le grand-père, ce vieil homme borné au point d'en être cruel qui refuse d'accepter sa petite-fille parce qu'elle n'est pas un garçon.

Le roman est très court, seulement 159 pages et pourtant il a tout ce qu'il faut pour faire un grand livre. C'est beau, cruel, touchant, poétique, émouvant, choquant, fort et bien d'autres choses encore.

En un mot, magnifique.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          80
Wah. (Non mais je te jure WAH pour de vrai)

J'ai l'impression d'avoir onze ans, des fourmis sur le cul à être resté toute la journée assis pour écouter un vieux conte maori ! (et c'est un sentiment que j'aime beaucoup, qui réconforte, qui fout le smile sur ta petite ganache de sale gosse et tout, si tu veux tout savoir).

Si t'as cru qu'au commencement était le verbe, tu te fourres le coude dans la poutre de l'oeil, parce que d'après ce que raconte Witi Ihimaera, au commencement était Tohorā, une gigantesque baleine, devenue amie de l'homme, même après que celui-ci ait décidé de chasser les cétacés.

Moi je trouve que le roman il est sacrément coriace dans la narration. Ça va emprunter le dynamisme des histoires orales qu'on se transmet de génération en génération et dont l'histoire peut s'interpréter quand on les plaque sur la vie contemporaine.

C'est le cas ici, où un vieux patriarche aigri, sexiste et traditionaliste refuse de croire à la détermination de son arrière petite fille à reprendre le flambeau et qui malgré tout les ressentiments du vieillard, l'aime du plus profond de son coeur mais surtout bien décidée à devenir « l'élue » qui recevra l'héritage de sa tribu.

La baleine tatouée fait penser à ces films des années 90 qu'on nous balançait en pleine gueule à coups de « respecte la nature / prends soin des plus faibles, bla-bla-bla mon cul…» mais tellement auréolés de sponsors et d'hypocrisie blanche bien pensante que 30 ans plus tard ça nous fait surtout marrer jaune…

Ici, il s'agit de messages écologistes et de bienveillance mais surtout d'égalité entre toustes, fait intelligemment, avec une parfaite dose entre humour, provocation, respect des traditions et progrès.

J'ai adoré, je te jure. J'aurais adoré lire ça plus jeune mais La baleine tatouée n'est pas un roman young adult pour autant.

J'me suis pas ennuyé une seule seconde, je t'ai avalé le bestiau comme un petit litchi bien frais et j'en ai le coeur tout rabiboché avec je sais pas quoi, mais quelque chose de positif.

(Autant dire que ça fait large le taf tu crois pas ?)


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          80
c'est ma deuxième lecture de ces éditions Au vent des îles, et tout comme pour @Blackbird de Jacques-Olivier Trompas, je n'ai pas été déçue !
L'écriture est très belle, l'histoire nous immerge dans les traditions de l'autre côté de la planète... voyage exotique garanti ! Je trouve touchant et je suis curieuse de ces populations, de leurs croyances, de leur environnement. A travers l'histoire de cette enfant et de sa tribu, l'auteur aborde aussi des questions importantes : les traditions et la modernité, l'attrait des villes, la place de la femme ... Il y a pas mal de mots autochtones qui peuvent peut-être déconcerter les lecteurs, mais le contexte, les notes de bas de pages et le lexique à la fin pallient les éventuels doutes et cela n'a pas du tout entamé mon confort de lecture, au contraire cela a participé à mon immersion.
C'est donc une belle découverte que ce roman. Deux autres ouvrages de ces éditions m'attendent dans ma PAL : je crois que je ne vais pas trop tarder .... ;-)
Commenter  J’apprécie          60
« La baleine tatouée » me fait partir en Nouvelle-Zélande, pour une escale de mon tour du monde.
La légende se mêle à l'histoire contemporaine, ce qui m'a un peu perdue : cette légende pleine de noms maoris n'était pas simple à suivre, et je ne voyais pas le lien avec l'histoire actuelle de la petite Kahu. Bien sur celui-ci s'est fait, ainsi en est-il des contes.
Celui-ci nous captive et nous fait voyager, dans le temps, et aussi à l'autre bout du monde.
Riche en émotions, en poésie, en rebondissements, il se dévore.
N'hésitez pas, laissez-vous entraîner.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (239) Voir plus



Quiz Voir plus

L'écologiste mystère

Quel mot concerne à la fois le métro, le papier, les arbres et les galères ?

voile
branche
rame
bois

11 questions
255 lecteurs ont répondu
Thèmes : écologie , developpement durable , Consommation durable , protection de la nature , protection animale , protection de l'environnement , pédagogie , mers et océansCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..