La pensée d'
Ivan Illich est dérangeante car elles est largement datée par des raisonnements et le jargon des années 70 et 80 donc avant l'apparition d'internet qu'il a rendu largement obsolète.
Elle contient cependant une analyse visionnaire, qui reste plus actuelle que jamais basé sur l'existence d'échelles et de limites naturelles, de seuils à ne pas franchir au-delà desquelles l'outil, les structures, les organisations ne sont plus au service de l'homme mais deviennent des despotes. Une idée déjà présente dans la philosophie grecque antique, manifesté par l'hubris
Les exemples qu'il donne sur l'école publique, la médecine, la construction ou les transports résonnent avec les problématiques du développement durable, la bureaucratisation paralysante, l'Etat omnipotent et donc impotent et la nécessité de mettre la subsidiarité au coeur de la construction de l'avenir : « Small is beautiful », le gigantisme et le centralisme aliènent,
la convivialité nous indique une voie de sortie à explorer.