Un roman de formation : on suit Matthew dans les années 70, un jeune new-yorkais du Queens dont le père est parti, puis mort. Par un concours de circonstances, il déménage avec sa mère dans un quartier chic de Manhattan. Dès lors, l'adolescent timide va faire des expériences et s'ouvrir à une nouvelle vie.
Un nouveau collège, plus dur où les riches ne se mélangent pas aux boursiers, il y rencontre Véronica, une adolescente mystérieuse et torturée. Un nouvel immeuble où il va faire une rencontre décisive. Celle de son voisin, dont il va devenir l'ami, c'est beaucoup dire, le confident, pas vraiment non plus, le témoin ébahi plutôt. Cet être fascinant qui entre dans sa vie est
Lou Reed. Bref, on suit Matthew durant ces quelques mois d' un apprentissage, douloureux, poétique et drôle. On découvre un
Lou Reed tout à fait conforme à ce qu'on imagine de lui : fantasque, camé, créatif. la saveur particulière de ces années innerve le roman, facile à lire, comme une mélodie douce de
Lou Reed. On n'est pas vraiment dans le
Wild Side, même si on peut comprendre le clin d'oeil, ce n'est d'ailleurs pas le titre original de ce roman.