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3,72

sur 198 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pourquoi aimons nous tant les chats?
Un psy chat-gace répond: "...indépendants au premier abord, ils sont en réalité très affectueux et rendent cette affection qu'on leur donne. Comme les êtres humains, ils peuvent être en manque d'affection et en réclamer.

"Un tout petit bébé chat", elle est accrochée désespérément à un grillage et a peur de tomber. Elle gardera la peur du vide toute sa vie...
"Le chat minuscule
Les griffes transparentes et nacrées
Les oreilles mobiles il écoute ma voix
Les yeux humides et clairs
Un soir où le quartier avait une légère odeur mentholée
Tu es venu de loin .Viens ! Bonjour !

Ne sachant quel nom lui donner, à force d'entendre ses "miaou, miaou", elle se décida à l'appeler Mi !
"D'où vient le nom? Toi tu réponds seulement "Mi."

"Quand je (l'autrice ) m'enfonçais sous les couvertures, la chatte me rejoignait. Elle posait la tête sur ma main, je la caressais, mon absence de la journée était rachetée par cet échange, et ce peu de chose suffisait-il à lui apporter le calme, certains soirs, de son corps allongé bien droit, j'entendais monter un léger ronflement.
Je suis un être humain et toi tu es un chat"

Le psychologue ajoute également que la présence des chats renforce l'estime de soi et fait se sentir utile. "Sans Mi, Je n'aurais pas prêté une oreille passionnée au pouls de la ville entière qui battait au rythme de sa propre métamorphose."

C'est un poème, c'est un cri, c'est un chant
C'est Mi et son ronronnement...
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Merci à Juliette, qui m'a offert ce livre. Assez court, 200 pages. 20 ans avec un chat, quand on sait qu'un chat vit rarement 20 ans, vous devinez bien ce que ça implique... En refermant mon livre, j'ai caressé mon chat, je lui ai donné un bonbon, je l'ai prise sur mes genoux... Je suis tellement pas prêt à perdre le mien! Déjà je vous avoue j'ai, tout comme l'héroïne, beaucoup pleuré au décès de Mî... Je pense qu'à la mort de Fifi je vais pleurer trois jours non stop :')... Mî c'est le nom qu'a la chatte à cause de son miaulement en iiii. Sous fond de civilisation japonaise, taff, vie sentimentale, vétérinaire. Ce qui compte c'est la relation avec Mî. Un peu bizarres ces Japonais, pour qui le fait d'avoir un chat est souvent un problème en immobilier. La vie n'est pas tendre avec Mî! ... C'est tellement triste! :')... Et beau... L'amour... Et même si on me prendra peut-être pour une "fleur bleue" je préfère la poésie des chats et du coeur à la violence des aléas...
Mais je parle (un peu trop) de moi. C'est que rarement un livre ne m'a autant touché. :') A bientôt 30ans, je suis déjà un papy chat...
Le livre est très bien écrit, très court. Ca se lit comme on mange a candy, c'est sucré et ça s'arrête avant de nous gaver. :)...
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194 pages d'amour pour un chat trouvé un jour par hasard alors qu'il venait de naître.

INABA Mayumi nous offre toute sa sensibilité de femme qui sacrifie énormément à ce petit bout de poil tendre. Je ne tiens pas à révéler le contenu de ce livre, ce serait dommage pour le futur lecteur. On suit ces deux êtres pendant 20 ans et parallèlement à leur histoire, on profite du Japon au quotidien : la description de la nature et des paysages, les habitations et les us et coutumes pour se loger, quelques fêtes traditionnelles.
J'ai aimé la sorte de naïveté avec laquelle l'auteur nous livre ses sentiments, son ressenti et ses choix dans sa vie privée.

Un petit livre pour ceux qui aiment les animaux de compagnie ou encore ceux qui ne les connaissent pas et voudraient en savoir un peu plus à travers une expérience personnelle précise.

Un très beau texte!
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Me voilà à nouveau séduite par un roman japonais, plutôt une autobiographie, une tranche de vie de deux décennies où Mî, une jolie petite chatte recueillie bébé, a vécu côte à côte avec l'autrice, Inaya Mayumi. Un lien mystérieux et simple les a unies et Inaya Mayumi le raconte avec un grand naturel.

D'emblée j'ai retrouvé le charme suave d'une certaine littérature japonaise; à chaque fois, je me laisse envelopper dans cet univers-cocon, doux et bienveillant.
Une paisible vitalité traverse une grande partie du roman, où on folâtre au gré des chapitres.

Bien sûr, on se doute qu'en avançant vers la fin et qu'au vu du titre, la vieillesse et la mort de Mî se profilent. Mais cette fin inexorable est emplie de tendresse, d'amour et de poésie. Alors, même si la gorge se serre, si on déglutit difficilement, si quelques larmes brûlantes s'écoulent, si cela fait écho en nous, ces moments sont beaux à lire.

L'autrice était aussi une poétesse reconnue, et nous a fait don de quelques poèmes touchants sur son chat et leur relation, qu'elle a disséminés au long du récit.

Madame Mayumi, j'espère que vous avez rejoint votre Mî adorée sur les sentiers où cette incroyable compagne aimait folâtrer, respirer les herbes folles, sentir le vent.

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Il doit y avoir au Japon, un air quelque peu différent qui rend certains romans d'une pureté et d'une fraicheur incomparable. J'ai acheté "20 ans avec mon chat" sans vraiment savoir à quoi m'attendre et l'auteure m'a embarqué avec elle dans un quotidien scandé par les apparitions et les jeux de son petit chat Mii. On pourrait s'amuser de l'ingénuité d'un tel propos, de sa simplicité même. On pourrait penser qu'un roman autobiographique sur la relation entre une femme et son chat ne va pas nous emmener bien loin. On ne pourrait être plus dans le faux. C'est une réflexion sur la disparition des êtres et du temps que nous livre ici Inaba Mayumi avec une sobriété extrême. Les saisons passent avec les appartements et le petit chat, compagnon de l'écrivain, devient un maître de vie. L'immuabilité de l'être cher qui accompagne sa vie pendant 20 ans se transforme en leçon d'impermanence et en célébration de la lumière et de la vie.
On ressort de ce livre avec un sentiment de bonheur diaphane dans le coeur et une petite larme qui perle aux coins des yeux. On ressort de ce livre définitivement différent, avec l'impression d'avoir vécu cette belle relation, avec l'envie, peut-être, de trouver un chaton au bord de notre porte.
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Une merveilleuse histoire d'amour et de tendresse entre une femme sensible et le chaton qu'elle a recueilli.
On découvre des aspects méconnus de la vie quotidienne au Japon.
La difficulté de trouver un logement où les animaux peuvent trouver une petite place. Quand il y a un jardin c'est le rêve. Mais quand on doit s'installer dans un appartement au quatrième étage, ça devient la galère. Les promenades en laisse sur le parking.

Tout au long des vingt années de leur cohabitation, on partage leurs bonheurs, leurs difficultés.
La solidarité d'une voisine va aider.

Mais la fin de vie de Mî va vous tirer des seaux de larmes.
On suit sa lente décrépitude physique, le dévouement absolu de sa maîtresse qui s'astreint à des soins triviaux pour soulager la vieille chatte jusqu'à son agonie.

L'écriture est très poétique, d'une rare élégance, et quand il le faut, très terre à terre.
Quelques courts poèmes concluent les chapitres.

Ce livre a rouvert mes plaies, il est mal tombé pour moi qui venais de perdre Domino, un chaton enjoué, mais qu'il m'a fallu soigner et nourrir à la seringue pour les derniers jours de sa courte vie. J'espère qu'il a retrouvé Mî et plein de copains au paradis des petits chats.
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L'histoire commence avec le sauvetage d'un chaton nouveau-né, petite chose agrippée au grillage d'un collège, à Tôkyô. Un chaton terrorisé doté d'un instinct de survie extraordinaire.
La narratrice, qui est l'auteure, le ramène chez elle, ainsi commence vingt ans de vie commune.

On suit la croissance de Mî au fil des jours, on remarque qu'elle prend chaque jour davantage de place au sein de la maison. Mî adore les sardines et la bonite aigre-douce (espèce de poisson consommée fréquemment au Japon), elle aime explorer le jardin et les recoins de la maison ancienne louée par ses maîtres.

On suit Mî au fil des saisons, Mî qui apprend à la narratrice à mieux connaître le monde félin, à apprivoiser les moments précieux passés en compagnie de la chatte.

Mî devient la muse de l'auteure dont les poèmes en l'honneur de la chatte jalonnent le récit.

« le chat

minuscule

Les griffes

transparentes et nacrées

Les oreilles

mobiles il écoute ma voix

Les yeux

humides et clairs

Un soir où le quartier avait une légère odeur

mentholée

Tu es venu de loin

Viens ! Bonjour !

Je suis un être humain et toi un chat » (pages 12 et 13)

Le poème transporte aussi le lecteur près du grillage où s'accroche le chaton en perdition, il sent l'odeur mentholée, il entend les faibles miaulements, il voit la main de l'auteure s'approcher du petit être pour le sauver.



Les saisons défilent et filent, le couple s'éloigne doucement mais sûrement, Mî demeure, point d'ancrage pour la narratrice qui choisit ses lieux de vie en fonction du chat.

L'écriture intimiste installe une douceur dans le temps qui passe, accompagne les choix de vie de la narratrice d'une lumière tamisée par les voilages des fenêtre, on est à côté et en-dehors, spectateur discret d'une vie au quotidien.

Les années passent, Mî vieillit et décline faisant comprendre que bientôt il n'y aura plus « d'an prochain ». A ce moment, l'émotion prend à la gorge : la perte d'un compagnon à quatre pattes de velours est toujours un moment difficile à vivre. J'ai perdu ma siamoise, il y aura presque sept ans et je l'entends encore miauler... elle avait vingt ans comme Mî (mais je ne suis ni auteure ni poétesse).



« 20 ans avec mon chat » est un roman délicat tout en évocation subtile et tendre qui trouvera écho chez tout lecteur, amoureux ou non des chats, appréciant la sensibilité dans l'écriture.

Vingt ans d'une vie au cours desquels les fêtes traditionnelles, les paysages, la nature ou la vie quotidienne japonais rythment les jours.

Mayumi Inaba, à l'écriture épurée, enchante son lecteur dans l'entrelacs des petits riens si importants.
Lien : https://chatperlipopette.blo..
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Une belle déclaration d'amour à nos amis les chats. Comme beaucoup de blogueuses littéraires (elles se reconnaîtront), je partage mon quotidien avec une charmante (et parfois turbulente) boule de poils. Quand j'ai vu ce livre en librairie, j'ai tout de suite eu envie de le lire. Ni une, ni deux, je l'ai acheté et mis en première place de ma PAL.

Je me suis donc délectée ce week-end de ce récit plein de douceur et de poésie.

L'histoire est simple au possible : la narratrice revient avec nous sur les vingt années qu'elle a partagées avec Mî, compagne d'une vie sauvée de la mort alors qu'elle n'était qu'un tout jeune chaton. Il n'y a pas vraiment d'intrigues, de suspense… Juste une succession de phases contemplatives : la narratrice détaille avec passion les attitudes de son chat dans les différentes périodes de sa vie, elle personnifie presque l'animal. Elle nous partage aussi son émoi devant les évolutions de la nature saison après saison, mais aussi devant le paysage urbain de nuit.

Au travers de la vie de Mî, elle nous raconte sa propre existence dans un Japon en mutation. Ses doutes, son envie d'écrire et son combat pour mener sa vie telle qu'elle l'entend et avec son chat (un détail qui nous semble anodin mais qui ne l'est, en réalité, pas du tout).

J'ai beaucoup aimé ce livre, ponctué à chaque fin de chapitre d'un petit poème qui témoigne de l'état d'esprit de la narratrice et de son amour pour les mots autant que pour son chat.

A la lecture on se prend tout de suite d'affection pour Mî, qu'il est facile d'assimiler à son propre animal de compagnie. Ses siestes, ses escapades… Mais aussi l'arrivée de la vieillesse et la maladie (fort heureusement je n'en suis pas encore là avec Neka qui a tout juste un an, mais j'ai ressenti et compris l'attachement de la maîtresse de Mî et son acharnement à lutter contre les affres du temps).
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Autant être directe, j'ai refermé ce petit livre en ayant la larme aux yeux. L'histoire racontée par Mayumi Inaba m'a beaucoup touchée. C'est probablement en partie parce que je suis une grande amoureuse des chats depuis toujours, je ne peux pas imaginer ma vie sans au moins un compagnon félin à mes côtés (quand je serai riche j'aurai une immense demeure emplie de chats). Alors forcément, le récit que fait l'auteure des vingt années qu'elle a passé avec ce tout petit chaton trouvé par hasard alors qu'elle rentrait du travail ne pouvait que m'émouvoir. Je me suis retrouvée dans ses réflexions, dans ses questionnements, dans les moments privilégiés de leur relation, dans certains épisodes plus durs aussi.

Mais j'ai aussi aimé ce roman pour le côté contemplatif qui en est au coeur. A travers la plume délicate de Mayumi Inaba on découvre le Japon, les différents paysages de la banlieue de Tokyo au gré de ses déménagements, la culture de ce pays qui est si particulière et envoûtante. L'auteure nous partage un bout de sa vie, avec des pensées parfois très intimes qui sont d'autant plus touchantes. Elle évoque notamment son travail, son parcours d'écrivain, sa séparation avec son mari, ses nombreux questionnements sur son cheminement.

J'ai adoré traverser les saisons aux côtés de Mayumi Inaba et de sa chatte Mî. J'ai imaginé l'univers dont elles étaient entourées, de la vieille maison pleine de trous avec son accès direct à la nature - terrain de jeu illimité pour Mî - jusqu'à l'appartement du 4ème étage et le parking où Mayumi allait promener son chat.

Avec l'auteure et son chat on contemple les brindilles, on respire l'herbe fraîche, on observe les changements de lumière, on apprend à ralentir… à voir toutes ces petites choses qui d'ordinaire sont invisibles, cachées par le rythme de nos vies.

Les chapitres sont entrecoupés de jolis poèmes dont Mî est l'inspiration principale.

Ce fut une lecture très lumineuse et douce, que je conseille aussi bien aux amis des chats qu'aux amateurs du Japon, mais aussi à tous ceux qui cherchent une parenthèse pleine de sensibilité.
Lien : https://instagram.com/les.le..
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Un livre qu'un de mes fils m'avait offert, en grand fan de la culture Nippon

C'est un beau récit d'une femme qui a vaincu sa solitude avec son chat.. Très émouvant cette fusion, entre chat et maitresse. J'ai retrouvé un peu les mêmes ressentis que dans le livre d'Anny Duperey et aussi avec ce que je ressens pour mes minettes.
Une fin tristounette car on vit la maladie, et fin de vie de cette chatte, ce qui qui nous ramène quand on est amoureux de ces boules de poils, qu'on les perdra aussi un jour.
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