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3,73

sur 1351 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les thrillers, de base, c'est pas ma tasse de thé et je suis parti dans la lecture de ce roman avec quelques a priori (négatifs). En réalité, on se prend pas mal au jeu du huis clos. Les flashbacks et les aller-retour en cellule donnent un côté très oppressant. Au final, on a un narrateur assez vivant, qui sème le trouble.

Durant la première partie de l'histoire, Indridason désamorce les premières théories qu'on peut avoir sur comment ça va finir mais on se pose la question de l'intérêt du scénario. Au bout d'un moment, ça devient assez prévisible. Puisqu'on connaît la fin et qu'on aperçoit de plus en plus la psychologie des personnages, on ne tarde pas à deviner le comment. le pourquoi lui n'est dévoilé qu'à la fin. C'est délicat de poster cette critique sans dévoiler trop de chose. La deuxième partie prend un tournant beaucoup plus psychologique : une vraie manipulation.

Les personnages sont assez solides, torturés, traumatisés. Ils ont des histoires en fond qui alimentent le scénario et la trame scénaristique. Il y a peut-être deux trois choses que je regrette dans l'utilisation des personnages mais ça encore une fois, on ne va pas spoiler !

Je suis sorti de la lecture de Betty un peu déçu par le livre, pour le fond comme la forme, et frustré pour le personnage. A d'autres ;)
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Moi, j'aimais bien Erlendur, le flic déespéré,, ses angoisses, ses échecs familiaux et sentimentaux, l'obsession de son jeune frère perdu dans les neiges (et l'espoir, déçu de livre en livre, qu'on aurait un jour le fin mot de l'histoire) Maintenant, Erlendur s'est sans doute lui aussi perdu dans la tempête. Il ne nous reste plus, avec Betty, qu'une histoire émouvante et banale, les garces manipulatrices qui mènent leurs amants naïfs à leur perte sont légion, la seule originalité, tant pis, je vous la livre sans attendre la moitié du livre est que cet amant naïf est ici une amante, ce qui donne au petit roman une certaine densité psychologique. On retrouve bien les tempêtes de neige et les crevasses perfides, mais pour moi, le coeur n'y est pas.
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Un autre Indridason, un peu en retrait par rapport aux autres, surtout différent car vécu du côté des protagonistes d'un crime, la genèse et la manipulation. Je n'ai pas perçu le prisonnier comme une prisonnière, diabolique ou étourderie de ma part, cela n'enlève rien au personnage de Betty.
Je ne dis rien sur l'intrigue, sous peine de déflorer la teneur de celle-ci. Il y a toujours chez Indridason, une connotation "sociale" , dans le sens où les riches sont décrits comme vivant dans un monde à part, inaccessible et à l'abri des ennuis destinés au commun des mortels. L'inégalité de traitement, par la police et la société en général réapparaît assez régulièrement dans les écrits de l'auteur islandais, l'appât du gain y est montré comme une des causes de la décadence de la société islandaise, l'immobilier dans la capitale ainsi que la pêche devenant des abcès de fixation. Ici, le personnage masculin y est représenté sous les traits d'un type sans scrupules, la morale de l'histoire réglant définitivement le problème. Pas de policiers enquêteurs, l'écheveau se dénoue au fur et à mesure, de quoi s'agit-il ? Meurtre ? Escroquerie ? Nous ne le saurons que tard même si l'on se doute qu'un évènement dramatique va advenir.
Betty arrive à ses fins, Betty est convaincante, elle est une reine de la duplicité, l'argent est son credo mais cela se voit, trop gourmande, avance avec des oeillères, la cupidité lui ferme les yeux sur ce qu'elle aurait du percevoir depuis le début : il a vingt ans de plus qu'elle et d'autres besoins que l'argent dont il ne sait que faire.
Arriviste sans scrupules, Machiavel au petit pied, un personnage qu'on aurait aimé plus construit, avec plus de consistance, malgré l'amour qu'elle suscite auprès d'une naïve solitaire.
Petit opus de l'auteur scandinave.
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Un polar classique mais efficace. Si l'on sent que c'est un de ses 1ers romans, le ton est là et on le lit d'une traite. Une bonne introduction à son oeuvre.
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Ce livre ne me faisait pas particulièrement envie, d'autant plus que je le connaissais pas vraiment mais une pointure du thriller français, lors d'une réunion du book club Quartier Noir nous l'avait chaudement recommandé, nous promettant un twist de malade ! Je l'ai attendu, attendu et finalement, il est passé sans que je ne m'en rende compte. Rien d'incroyable donc. Bettý est un thriller psychologique court, raconté à la première personne, oscillant entre le moment présent, en prison et les souvenirs du narrateurs, ceux qui l'ont conduit là. Il a beau ne faire que 240 pages, je l'ai trouvé trop long, tournant en boucle, sans cesse.

Manipulation, manigances, cupidité, voilà des ingrédients qui, a force d'être utilisés commencent à mal tourner. Un triangle amoureux qui vire au cauchemars, de quoi avoir une impression de déjà vu. Je pense que j'en attendais beaucoup trop avec ce revirement promis qui est passé complètement inaperçu, du moins pour ma part. J'ai même dû revenir en arrière pour tenter de comprendre ce que j'avais raté. Je n'avais pas particulièrement envie de connaître la fin car le suspense n'était pas assez soutenu à mon sens. Tout est assez caricatural dans les réactions des personnages, pourtant la plume de l'auteur a su me séduire et c'est elle qui m'a permise d'aller jusqu'au bout.

EN BREF

Pas franchement envie de m'éterniser sur ce livre, ce n'était pas catastrophique mais ce n'était pas non plus le thriller du siècle. Aussitôt lu, aussitôt oublié. Je ne souhaite pas forcément lui refaire son portrait en ne pointant que le négatif donc je m'arrête ici. Probablement la chronique la plus courte depuis que je tiens le blog. Ce n'est pas un navet, je comprends qu'il puisse plaire mais pour le coup, il m'a laissé complètement indifférente, je suis déjà passée à autre chose. Est-ce que je relirai cet auteur ? Non. D'une part parce que ma première expérience avec lui ne fut pas franchement concluante et d'autre part parce que je n'aime pas la littérature nordique. L'affaire est donc bouclée. Au suivant.

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J'ai terminé hier Bettý d'Arnaldur Indridason. Je suis une très grande fan de cet auteur, mais surtout des livres avec Erlendur et Sigurdur...

Là, c'est un livre complètement à part, où on suit une partie de la vie de Bettý, femme mal mariée à un riche homme d'affaires islandais qui la bat.... On suit une petite partie de la vie de cette femme que rien n'arrête et qui est prête à tout pour mettre la main sur ce qu'elle veut. On suit en parallèle l'histoire d'un personnage, qui est sous l emprise de Bettý, et qui se retrouvera bien malgré lui dans un trio amoureux machiavélique...

Le livre est court, et je me suis ennuyée pendant une bonne moitié.... Oui, il est possible que je m'ennuie de quelque chose d'Islandais... :) et puis là, en une phrase sans que tu t'y attendes, tu te prends un putain de retournement de situation dans ta tête de lecteur... Tu te dis "je suis fatiguée. J'ai mal lu. J'ai loupé un truc......" tu reviens en arrière, tu te dis non, c'est pas vrai, c'est dingue !!!! Indridason est dingue il maîtrise l'intrigue comme personne ! Passé ce séisme, l'histoire reprend son cours aussi lentement que ça n'a commencé....

Livre en demi teinte pour moi, ni mauvais ni très bon. Ça passe, c'est tout.
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Betty est une femme fatale, vénéneuse,dangereuse mais trellement séduisante.
Sa principale victime, arrêtée pour le meurtre du mari de Betty n'est évidemment pas qui vous supposez.
A mi parcours du roman, l'effet de surprise est total et cette révélation change
la donne.
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Même si l'écriture et la narration sont fluide, ce livre ne m'a pas convaincue. Loin de vouloir jeter les oeuvres de cet auteur au rebut, je devrais trouver une autre histoire pour me faire une opinion définitive .
Il parait que ce fut son oeuvre d'essai et dixit les critiques averties, pas la meilleure .
Betty et Léo sont des manipulateurs qui arrivent à leurs fins mais tel est pris qui croyait prendre, ils n'en tirent pas tout le bénéfice escompté . Arnaldur Indriđasson nous guide dans les méandres des réflexions de celle qui fut leur jouet jusqu'au drame final. Ensemble, nous nous remémorons par les moindres détails le déroulement des événements
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Curieusement, alors que je suis fan d'Indridason, je n'ai pas tellement aimé et j'ai même eu du mal à finir. Les héros habituels m'ont manqué et j'ai eu l'impression de lire un Boileau Narcejac ou un Sébastien Japrisot de deuxième zone.
Dommage!
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Les apparences sont parfois trompeuses, et je dois dire qu'avec ce roman noir Indridason nous le prouve. D'ailleurs, le coup de maître demeure dans ces questionnements que soulève par la suite la découverte de notre fourvoiement. Pour ma part, j'ai réalisé avec stupeur que mon esprit était sans aucun doute victime des stéréotypes de notre société... Mais je ne peux vous en dévoiler plus sinon ce serait mettre à mal tout le roman de notre auteur. Pour ce qui est du dénouement il est à mon sens assez convenu et nous épargne les happy end que je déplore tant. Oups mais il faut que je vous laisse découvrir tout ça par vous-même. Alors bonne lecture !
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